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DĂ©claration de Kono

La dĂ©claration de Kono fait rĂ©fĂ©rence Ă  la dĂ©claration du publiĂ©e par le SecrĂ©taire en chef du Cabinet, Yƍhei Kƍno, aprĂšs la conclusion d’une Ă©tude du gouvernement qui a prouvĂ© que l’ArmĂ©e impĂ©riale japonaise forçait des femmes (connues comme « femmes de rĂ©confort Â») Ă  travailler dans les maisons d'esclavage sexuel pendant la Seconde Guerre mondiale.

Description

Dans cette dĂ©claration, Kƍno reconnaĂźt que « l'armĂ©e japonaise de l'Ă©poque Ă©tait impliquĂ©e, directement ou indirectement, dans l’établissement et la gestion de « stations de rĂ©confort Â» » et Ă©galement que « le recrutement des « femmes de rĂ©confort Â» Ă©tait menĂ© principalement par des recruteurs privĂ©s, agissant en rĂ©ponse Ă  la demande des militaires ». Il ajoute que « dans plusieurs cas, ces femmes Ă©taient recrutĂ©es contre leur volontĂ© par la persuasion et la contrainte, etc. » et que « des fois, le personnel administratif/militaire participait directement aux recrutements » et que ces femmes « vivaient dans la misĂšre aux stations de rĂ©confort dans une atmosphĂšre de coercition »[1].

Son appel ultĂ©rieur pour une recherche historique et Ă©ducative est devenu la base pour traiter le sujet de la prostitution forcĂ©e dans les livres scolaires[2]. Cela a aussi conduit Ă  la crĂ©ation de l’Asian Women's Fund (en) qui a aidĂ© et soutenu des femmes forcĂ©es Ă  la prostitution pendant la guerre[3].

Critiques

La dĂ©claration a Ă©tĂ© critiquĂ©e par plusieurs conservateurs au Japon[4]. On dĂ©bat encore si la dĂ©claration a affirmĂ© que la contrainte a Ă©tĂ© utilisĂ©e directement par l’ArmĂ©e impĂ©riale japonaise lors du recrutement et de la dĂ©tention des femmes parce que le recrutement Ă©tait censĂ© ĂȘtre menĂ© principalement par des agents de recrutement privĂ©s (corĂ©ens et japonais)[5]. Shinzƍ Abe, lors de son premier mandat en tant que Premier ministre en 2007, a dĂ©clarĂ© qu'il ne croyait pas que les femmes aient Ă©tĂ© contraintes par l'armĂ©e japonaise Ă  servir dans des bordels militaires[6].

Vue d’ensemble

Une Ă©quipe d'Ă©tude de cinq membres, dont Ikuhiko Hata, et prĂ©sidĂ©e par un ancien procureur gĂ©nĂ©ral, Keiichi Tadaki (䜆朚 æ•Źäž€, Tadaki Keiichi), a Ă©tudiĂ© la dĂ©claration de Kono. Un rapport intitulĂ© « Les DĂ©tails des Ă©changes entre le Japon et la CorĂ©e du sud concernant le problĂšme des femmes de rĂ©confort Â» (Asian Women Fund) a Ă©tĂ© soumis au Parlement japonais le [7] ; Yohei Kono a alors immĂ©diatement Ă©mis une proclamation confirmant les conclusions du rapport, affirmant qu'il n'y avait rien pour lui Ă  ajouter ou Ă  enlever, et que tout dans le rapport Ă©tait correct[8].

Références

(en) Cet article est partiellement ou en totalitĂ© issu de l’article de WikipĂ©dia en anglais intitulĂ© « Kono Statement » (voir la liste des auteurs).
  1. (en) Reiji Yoshida, « Asahi Shimbun admits errors in past ‘comfort women’ stories Â», The Japan Times, le 5 aout 2014
  2. (en) Midori Wakakuwa, Kumiko Fujimura-Fanselow, « Backlash Against Gender Equality After 2000 Â», in Kumiko Fujimura-Fanselow, Transforming Japan: How Feminism and Diversity Are Making a Difference, Feminist Press at CUNY, le 15 mars 2011, p. 419. (ISBN 978-1-55861-700-1)
  3. (en) Tsuyoshi Hasegawa, Kazuhiko Togo, East Asia's Haunted Present: Historical Memories and the Resurgence of Nationalism: Historical Memories and the Resurgence of Nationalism, ABC-CLIO, le 30 juin 2008, p. 148. (ISBN 978-0-313-35613-1)
  4. (en) Julian Ryall, « Japan may revise 'comfort women' apology Â», Deutsche Welle, le 25 fĂ©vrier 2014
  5. (en) Jeff Kingston, Contemporary Japan: History, Politics, and Social Change since the 1980s, John Wiley & Sons, le 30 mai 2012 p. 189. (ISBN 978-1-118-31506-4)
  6. (en) Colin Joyce, « Japanese PM denies wartime 'comfort women' were forced Â», The Telegraph, le 3 mars 2007
  7. (en) Details of Exchanges Between Japan and the Republic of Korea (ROK) regarding the Comfort Women Issue - From the Drafting of the Kono Statement to the Asian Women’s Fund -, Prime Minister's Official Residence (Japan), le 20 juin 2014 [PDF]
  8. (en) Japan’s Foreign Policy Options Following Asahi’s "Comfort Women" Retraction. Nippon Communications Foundation, le 9 octobre 2014

Voir aussi

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