Yamaha VMax
La VMax est un modèle de motocyclette, construite par la firme japonaise Yamaha.
1200 VMax
Yamaha 1200 VMax | |
Yamaha 1200 VMax | |
Constructeur | Yamaha |
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Années de production | 1984 - 2007 |
Type | Custom |
Moteur et transmission | |
Moteur(s) | 4 cylindres en V à 70°, 4T, refroidissement liquide |
Démarrage | électrique |
Distribution | 2 ACT, 4 soupapes par cylindre |
Cylindrée | 1 198 cm3 (76 × 66 mm) |
Puissance maximale | 104 ch à 8 000 tr/min |
Couple maximal | 10,1 kg⋅m à 3 000 tr/min |
Alimentation | 4 carburateurs Mikuni Ø 35 mm |
Embrayage | multidisque en bain d'huile |
Boîte de vitesses | à 5 rapports |
Transmission | par arbre et cardan |
Vitesse maximale | 225 km/h |
Cadre, suspensions et freinage | |
Cadre | double berceau |
Suspension avant (débattement) | fourche télescopique Ø 40 mm |
Suspension arrière (débattement) | 2 combinés |
Frein avant (diamètre) | 2 disques Ø 282 mm, étriers 2 pistons |
Frein arrière (diamètre) | disque Ø 282 mm, étrier 2 pistons |
Poids et dimensions | |
Roue avant | 110/90 x 18 |
Roue arrière | 150/90 x 15 |
Empattement | 1 590 mm |
Hauteur de selle | 765 mm |
Poids à sec | 262 kg |
Réservoir (réserve) | 15 L (3 L) |
Dans les années 1980, Yamaha cherche des parts de marché aux États-Unis. La société engage alors John Reed, un Anglais expatrié en Californie, pour concevoir ce qu'elle appelle The Ultimate Custom Bike. Le studio GK Design International va alors concevoir une moto à mi-chemin entre dragster et custom sur base du moteur 4-cylindres en V 4-temps et de la partie-cycle d'une autre moto de la marque : la 1200 Venture.
La 1200 VMax est présentée en à Las Vegas.
Les modèles vendus sur le sol américain possèdent un système appelé V-Boost, qui, à partir de 5 750 tr/min, ouvre progressivement des papillons de façon à alimenter chaque cylindre avec deux carburateurs. Cela permet de bénéficier à la fois de la souplesse de petits carburateurs, tout en ayant la puissance de gros. Le moteur gagne ainsi 10 % de puissance, celle-ci étant dès lors portée à 145 ch. Les papillons sont totalement ouverts à partir de 8 000 tr/min[1].
Pour satisfaire la législation française, le V-Boost est supprimé, les boisseaux des carburateurs sont bridés, les arbres à cames retaillés, et les sorties d'échappement réduites, pour abaisser la puissance maximale à 102 ch, puis à 95 ch à partir de 1991.
Le réservoir a une capacité de 15 litres dont 3 de réserve[2].
À l'origine, la VMax devait être distribuée uniquement sur les marchés américain et japonais. Mais l'importateur français, Jean-Claude Olivier convainquit les dirigeants de Yamaha de lui vendre une dizaine de VMax. Il eut l'idée de faire rouler ces motos pendant l'été sur un lieu très fréquenté : Saint-Tropez. Le coup de publicité est une réussite, les commandes affluent et la direction décide de distribuer la VMax en Europe en 1986.
Le préparateur suisse Egli distribuera lui aussi nombre de VMax en Europe sous l'appellation « Egli VMax ». Celles-ci étant destinées initialement au marché américain sont équipées du V-Boost et d'une puissance de 145 ch.
La 1200 VMax est restée au catalogue du constructeur pendant 21 ans ; pendant cette période, elle n'a reçu que très peu de modifications.
En 1985, Yamaha lance la V-Max sur le marché américain. La marque annonce le 400 m couvert en 11 s.
En 1986, Jean-Claude Olivier convainc Yamaha de lui vendre quelques VMax pour le marché européen. Celles-ci sont bridées à 104 ch, 11,48 m kg et ne sont pas équipées du V-Boost. Le modèle initial, livrable uniquement en teinte aubergine métallisée, arrive en concession au printemps 1986 et au prix de 56 000 francs.
En 1987, la jante avant à bâtons est remplacée par une jante disque.
En 1989, Yamaha présente une version Limited, munie de roues semi-lenticulaires en aluminium.
En 1990, la version Limited devient la version de série. L'allumage passe de 4 à 1 capteur grâce à un allumage digital électronique.
En 1991, pour satisfaire aux nouvelles normes anti-bruit, le système d'échappement est modifié pour passer de 83 à 81 dB. La puissance est ramenée à 95 ch à 8 000 tr/min (au lieu de 100 à 7 500), mais les arbres à cames sont modifiés pour obtenir plus de couple à bas régime (10,3 m kg à 3 000 tr/min au lieu des 10,9 à 6 000 de la version précédente).
En 1993, la tenue de route est améliorée. La fourche est remplacée par un modèle de 43 mm de diamètre au lieu de 40, les freins avant gagnent des étriers à 4 pistons et des disques flottants de 298 mm contre 282 précédemment. Elle est disponible en violet foncé. La monte d'origine se voit désormais confiée à Metzeler (aux dépens de Dunlop).
En 1996, apparaît la série Black Max (jantes noires, écopes deux tons, ligne d'échappement chromé noir). Le filtre à huile sous cloche classique est remplacé par un modèle de type automobile (contenance et type d'huile inchangés).
En 1998, la ligne d'échappement redevient finie en chromé poli.
En 1999, les versions Carbone sont proposées, avec habillage par film collé façon carbone d'abord partiel puis intégral à partir de 2000 et les clignotants arrière sont reculés, pour satisfaire la réglementation française. Les jantes redeviennent aluminium brossé.
Fin 2003, la VMax est retirée du catalogue français. Cent derniers modèles ont été attribués pour 2003 au marché français, deuxième mondial après les États-Unis, avec l'immatriculation faite d'avance par les concessionnaires pour contourner le problème imminent d'homologation ; la dernière VMax française, exposée chez un concessionnaire normand, sera vendue seulement fin . La VMax reste produite et disponible aux États-Unis en diverses évolutions de détail (décoration, finition) jusqu'en 2007.
1700 VMax
Yamaha 1700 VMax | |
Yamaha 1700 VMax | |
Constructeur | Yamaha |
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Années de production | 2008 - |
Type | Roadster |
Moteur et transmission | |
Moteur(s) | 4 cylindres en V à 65°, 4T, refroidissement liquide |
Distribution | 2 ACT, 4 soupapes par cylindre |
Cylindrée | 1 679 cm3 (90 × 66 mm) |
Puissance maximale | 200 ch à 9 000 tr/min |
Couple maximal | 17 kg⋅m à 6 500 tr/min |
Alimentation | injection électronique |
Embrayage | multidisque en bain d'huile |
Boîte de vitesses | à 5 rapports |
Transmission | par arbre et cardan |
Vitesse maximale | 220 km/h |
Cadre, suspensions et freinage | |
Cadre | périmétrique |
Suspension avant (débattement) | fourche télescopique Ø 52 mm (120 mm) |
Suspension arrière (débattement) | monoamortisseur (110 mm) |
Frein avant (diamètre) | 2 disques Ø 320 mm, étrier 6 pistons |
Frein arrière (diamètre) | disque Ø 298 mm, étrier 2 pistons |
Poids et dimensions | |
Roue avant | 120/70 x 18 |
Roue arrière | 200/50 x 18 |
Empattement | 1 700 mm |
Hauteur de selle | 775 mm |
Poids à sec | 310 kg |
Réservoir (réserve) | 15 L (4 L) |
La 1700 VMax est présentée le en Espagne.
Les acheteurs doivent réserver leur machine via un site internet mis en place par le constructeur dès le . Yamaha offre à tous les acheteurs une brochure de présentation, un DVD sur l'histoire de la VMax et une plaque personnalisée à fixer sur la moto.
1 500 machines étaient prévues pour l'Europe en 2009.
Le , Yamaha rappelle les modèles VMax 1700 jusqu'à 2012 pour un défaut de pompe à huile. En France, 1 261 motos sont concernées, ce qui donne une bonne indication sur le nombre de 1700 vendues depuis sa création.
En 2014, la VMax réapparaît sur le marché français[3].
Références
- Le Vboost pour les nuls, sur timetre.free.fr.
- Manuel d'atelier, sur vmaxleclub.com.
- « Yamaha 1700 V-MAX 2014 », sur motoplanete.com (consulté le ).
Liens externes
- La VMax sur Yamaha Motor France