Xavier Driencourt
Xavier Driencourt est un diplomate et haut fonctionnaire français né le à Paris.
Ambassadeur de France en Algérie | |
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Inspecteur général des Affaires étrangères | |
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Richard Duqué (d) Maryse Bossière (d) | |
Ambassadeur de France en Algérie | |
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André Parant (d) | |
Ambassadeur de France en Malaisie | |
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Edouard Braine (d) Jacques Lapouge (d) | |
Consul général de France à Sydney | |
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Naissance | |
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Nationalité | |
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Activité |
Il a été ambassadeur de France en Algérie à deux reprises, de 2008 à 2012 et de 2017 à 2020, durant la présence d'Abdelaziz Bouteflika en tant que président.
Biographie
Jeunesse et Ă©tudes
Xavier Driencourt possède une licence en droit et est diplômé de l'Institut d'études politiques. Il a également été élève à l'École nationale d'administration, faisant partie de la promotion Michel de l'Hospital 1979[1].
Parcours professionnel
Xavier Driencourt a commencé sa carrière en 1979 à l'Administration centrale, plus précisément à la Direction du Personnel. Par la suite, il a intégré la Direction des Affaires Politiques, où il a occupé le poste de sous-directeur des questions atomiques et spatiales entre 1980 et 1984.
En 1984, Xavier Driencourt a été détaché auprès du Ministère de l’Économie, des Finances et du Budget, à la Direction du Trésor, où il est resté jusqu'en 1986. Il a ensuite rejoint la Direction des Affaires Économiques et Financières au Ministère des Affaires Étrangères, où il a occupé le poste de sous-directeur des ventes de matériels de guerre de 1986 à 1989.
En 1989, Xavier Driencourt a été nommé Consul Général à Sydney, en Australie[1], poste qu'il a occupé pendant deux ans. Il est ensuite revenu à l'administration centrale, où il a occupé plusieurs postes, notamment celui de chef adjoint du service du chiffre, des communications et du traitement de l'Information en 1991-1992, puis celui de sous-directeur du service du chiffre, des communications et du traitement de l'Information en 1992-1993.
En 1993, il a été nommé chargé de mission au cabinet du ministre des Affaires Étrangères Alain Juppé[2], poste qu'il a occupé jusqu'en 1995. Il a ensuite été affecté au cabinet du Premier Ministre en tant que conseiller technique pour les affaires diplomatiques de 1995 à 1997. Par la suite, il a travaillé comme chargé de mission à l'Inspection générale des affaires étrangères, puis à l'Inspection Générale des Finances de 1997 à 1998.
En 1998, Xavier Driencourt a été nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire à Kuala Lumpur, en Malaisie, où il est resté jusqu'en 2002. Il est ensuite revenu à l'administration centrale en tant que Directeur des affaires budgétaires et financières de 2002 à 2003.
De 2003 à 2008, Xavier Driencourt a occupé plusieurs postes au sein de la Direction générale de l'administration, notamment celui de Directeur des ressources humaines de 2003 à 2006, puis celui de Secrétaire général adjoint et Directeur général de l'administration de 2006 à 2008.
En octobre 2008, Xavier Driencourt a été nommé Ambassadeur, Haut Représentant de la République française à Alger[3], poste qu'il a occupé jusqu'en 2012. Il est ensuite retourné à l'administration centrale en tant qu'Inspecteur général des affaires étrangères de 2012 à 2017.
En avril 2017, Xavier Driencourt a été nommé pour la seconde fois Ambassadeur, Haut Représentant de la République française à Alger[4], poste qu'il a occupé jusqu'en 2020[5]. Son expérience et sa connaissance de ce pays semblait sans doute nécessaire au pouvoir français qui tentait une réconciliation franco-algérienne[6] - [7]. Il publie en 2022 un ouvrage consacré à cette ambassade, L'énigme algérienne: Chroniques d'une ambassade à Alger[8], et signe en janvier 2023 une tribune dans Le Figaro où il se montre pessimiste[9] - [10] - [11].
Distinctions
Publications
Notes et références
- « PORTRAIT. Xavier Driencourt, nouvel ambassadeur de France en Algérie », sur TSA, (consulté le )
- « Xavier Driencourt », Les Échos,‎ (lire en ligne, consulté le )
- « Décret du 21 août 2008 », sur Légifrance,
- DĂ©cret du 20 avril 2017, JORF no 95 du 22 avril 2017, texte no 39, NOR MAEA1706220D.
- Rédaction AE, « François Gouyette, nouvel ambassadeur de France en Algérie », sur Algerie Eco, (consulté le )
- Catherine Nay, « Catherine Nay raconte Xavier Driencourt, l'ambassadeur qui connaît l'Algérie comme sa poche », Le Journal du dimanche,‎ (lire en ligne)
- Adlène Meddi, « Les propos de l’ex-ambassadeur gâteront-ils le dégel entre Alger et Paris ? », sur Le Point, (consulté le )
- Didier Le Saout, « L’énigme algérienne: Chroniques d’une ambassade à Alger », The Journal of North African Studies, vol. 0, no 0,‎ , p. 1–3 (ISSN 1362-9387, DOI 10.1080/13629387.2023.2170309, lire en ligne, consulté le )
- « France-Algérie : le choc Xavier Driencourt », Le Point,‎ (lire en ligne)
- Zineb Ibnouzahir, « La France risque d’être entraînée dans la chute d’une Algérie qui s’effondre, analyse Xavier Driencourt », sur Le 360, (consulté le )
- Nicolas Beau, « Les relations Paris/Alger: « l’idiote affaire Driencourt » », sur Mondafrique, (consulté le )
- « Décret du 14 mai 1998 portant promotion et nomination », sur www.legifrance.gouv.fr (consulté le )
- « Décret du 13 juillet 2004 portant promotion et nomination », sur www.legifrance.gouv.fr (consulté le )
- « Décret du 16 mai 2008 portant promotion et nomination », sur www.legifrance.gouv.fr (consulté le )
- « Ordre National De La Légion D’honneur », sur Journal Officiel De La République Française,
- « Quatre nuances de France - Rachid Arhab », sur Babelio (consulté le )
- « « L’Enigme algérienne », les chroniques sans concession d’un ancien ambassadeur de France à Alger », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
- « Said Bouteflika, au cœur de “l’énigme algérienne” », sur Le Jeune Indépendant, (consulté le )
- Guillaume Larrivé, « La nouvelle question algérienne: », Commentaire, vol. Numéro 181, no 1,‎ , p. 217–219 (ISSN 0180-8214, DOI 10.3917/comm.181.0217, lire en ligne, consulté le )