William Miller (historien)
William Miller ( - ) est un journaliste et historien britannique, spécialisé dans l'étude du Moyen-Âge, en particulier la période de domination franque de la Grèce.
Naissance |
Wigton |
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Décès |
(Ă 80 ans) Durban |
Nationalité | Britannique et Empire britannique |
Formation | Hertford College et Rugby School |
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Profession | Historien, journaliste, médiéviste, politologue, écrivain, chercheur et aventurier |
Employeur | King's College de Londres et British School at Athens |
Distinctions | Membre de la British Academy |
Membre de | Historical and Ethnological Society of Greece (d), Académie d'Athènes et British Academy |
Biographie
Fils d'un propriétaire de mine du Cumberland, Miller étudie à la Rugby School puis à Oxford[1]. Il épouse Ada Mary Wright en 1895[1], et en 1896 publie The Balkans, suivi en 1898 par Travels and Politics in the Near East.
En 1903, il quitte l'Angleterre avec sa femme pour l'Italie, et malgré les efforts de Ronald Burrows de recruter Miller comme premier titulaire de la Chaire d'histoire de la Grèce moderne et byzantine, langage et littérature, à l'Université de Londres, ils resteront à l'étranger pour le restant de leurs vies. Ils vivent d'abord à Rome jusqu'en 1923, au moment de l'arrivée au pouvoir de Benito Mussolini, puis à Athènes[1]. Là , William est associé à la British School at Athens jusqu'à l'invasion allemande de la Grèce en 1941. Pendant son séjour à Athènes, Miller est également correspondant pour le journal britannique Morning Post.
Ils vivent ensuite Ă l'HĂ´tel Ocean View Ă Durban en Afrique du Sud jusqu'Ă la fin de leur vie. Miller y meurt en 1945, et Ada Mary lui survit cinq ans avant de mourir Ă son tour. Ils n'ont pas d'enfant[1].
Travaux
Miller s'intéresse particulièrement à la période franque de l'histoire grecque, incluant les États latins d'Orient établis sur le sol grec après la Quatrième croisade. Il est l'un des lettrés les plus éminents du domaine au début du XXe siècle, auteur de plusieurs études de référence[2].
Bien que son travail porte la marque « d'une vue romantique des Croisades et de l'expansion franque en Méditerranée orientale » typique des tendances occidentales au XIXe siècle sur le sujet[3] et soit considéré comme « clairement dépassé » par les recherches des dernières décennies, il eut une grande influence et reste toujours utilisé de nos jours[4].
Son ouvrage The Latins in the Levant de 1908 en particulier est « restĂ© pendant des dĂ©cennies le rĂ©cit de rĂ©fĂ©rence en langue anglaise sur la pĂ©riode »[2] et est « toujours la rĂ©fĂ©rence principale des Ă©tudiants de premier cycle cherchant des informations sur la Grèce mĂ©diĂ©vale »[4]. Son influence s'est aussi faite sentir en Grèce, oĂą dès 1909–1910 l'universitaire SpyrĂdon Lámpros publie une traduction Ă©tendue de son ouvrage[4].
Bibliographie
- The Balkans (1896)
- Travels and Politics in the Near East (1898)
- Greek Life in Town and Country (1905)
- The Latins in the Levant (1908)
- The Ottoman Empire and its Successors (1913)
- Essays on the Latin Orient (1921)
- History of the Greek People (1821-1921) (1922)
- Trebizond the Last Greek Empire (1926)
Notes et références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « William Miller (historian) » (voir la liste des auteurs).
- Hetherington 2009, p. 153.
- Tsougarakis 2014, p. 9.
- Tsougarakis 2014, p. 8–9.
- Lock 2013, p. 31.
Bibliographie
- Hetherington Paul, « William Miller: Medieval historian and modern journalist », British School at Athens Studies, vol. 17,‎ , p. 153–161 (JSTOR 40960680)
- (en) Peter Lock, The Franks in the Aegean, 1204–1500, New York and London, Routledge, (1re éd. 1995), 400 p. (ISBN 978-0-582-05139-3, lire en ligne)
- (en) Nickiphoros Tsougarakis, « The Latins in Greece: A Brief Introduction », dans Nickiphoros I. Tsougarakis et Peter Lock, A Companion to Latin Greece, Leiden and New York, BRILL, (ISBN 978-90-04-28410-4, lire en ligne), p. 1–22
Liens externes
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- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :