William Lyon Mackenzie
William Lyon Mackenzie ( – ) était un journaliste et homme politique écossais-canadien. Premier maire de Toronto, il est connu surtout pour sa tentative de rébellion avortée au Haut-Canada durant les rébellions de 1837.
William Lyon Mackenzie | |
Fonctions | |
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1er maire de Toronto | |
– (1 an et 3 mois) |
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Prédécesseur | (aucun) |
Successeur | Robert Baldwin Sullivan |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Dundee, Écosse |
Date de décès | |
Parti politique | Reform Party/Clear Grits |
Conjoint | Isabel Mackenzie (née Baxter) |
Profession | Journaliste, Homme politique |
Biographie
Mackenzie naquit à Dundee en Écosse et immigra au Haut-Canada, en 1820. De 1824 à 1834 il fit paraître le journal The Colonial Advocate à York (aujourd'hui Toronto, Ontario), attaquant les membres de la "Family Compact", tous issus des classes supérieures, et qui avaient pris le contrôle du gouvernement. Il utilisa son journal comme tribune pour exprimer ses opinions personnelles et celles du Parti réformiste. En réponse à cela, quinze jeunes hommes de familles riches et célèbres de York se rendirent à ses bureaux, endommagèrent sa presse, et jetèrent ses caisses de caractères typographiques dans le lac Ontario en 1826. En 1828, il fut élu à l'Assemblée législative du Haut-Canada (en), mais il en fut exclu cinq fois pour diffamation, étant réélu à chaque fois.
En 1834, il devint le premier maire de Toronto. En 1837, il conduisit la Rébellion du Haut-Canada contre Sir Francis Bond Head (en) et la Family Compact, mais ce fut rapidement un échec. Mackenzie s'échappa aux États-Unis, où il déclara la république du Canada provisoire sur l'île Navy sur la rivière Niagara. Il fut, par la suite, emprisonné aux États-Unis pour sa participation à l'affaire Caroline. Une amnistie lui permit de rentrer au Canada en 1849, il devint membre de l'Assemblée législative de la Province du Canada de 1851 à 1858.
Il mourut à son domicile (82 Bond Street), à Toronto, en 1861, et est enterré dans la nécropole de Toronto. La maison où il vécut les trois dernières années de sa vie est devenue un musée.