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William Gordon (Lord Strathnaver)

William Gordon ( - ), connu sous le titre de courtoisie de Lord Strathnaver à partir du 4 mars 1703, est un homme politique écossais qui siège brièvement à la Chambre des communes britannique en 1708 jusqu'à ce qu'il soit déclaré inéligible, étant le fils aîné d'un pair écossais. En 1719, le nom de famille est changé en Sutherland, lorsque son père est reconnu comme le chef du clan Sutherland.

William Gordon
Fonction
Membre du 2e Parlement de Grande-Bretagne (d)
2e Parlement de Grande-Bretagne (en)
Biographie
Naissance
Décès
(Ă  36 ans)
Activité
Père
Mère
Helen Cochrane (d)
Conjoint
Catherine Morison (d) (Ă  partir de )
Enfants
John Sutherland, Lord Strathnaver (d)
William Sutherland
Janet Sutherland (d)
Helen Sutherland (d)
George Sutherland (d)
Katherine Morison, épouse de Lord Strathnaver. Exposé dans le château de Dunrobin à Sutherland, en Écosse.

Jeunesse

Lord Strathnaver est le fils aîné de John Gordon (16e comte de Sutherland) et sa première épouse Helen Cochrane, fille de William Cochrane, Lord Cochrane. Il s'engage dans l'armée en 1702 et est colonel d'infanterie. À ce moment-là, les effets de sa forte consommation d'alcool sont apparents. Il épouse, avec 60 000 merks, en vertu d'un contrat en date du 9 octobre 1705, Katharine Morison, fille du député William Morison. Son père lui confie alors la responsabilité du domaine Sutherland et, par conséquent, les intérêts électoraux de la famille [1].

Carrière parlementaire

Strathnaver est élu lors d'un scrutin aux élections générales britanniques de 1708 comme premier député de Tain Burghs [1]. Son élection, et celle d'un certain nombre d'autres héritiers des pairies écossaises, est contestée. Avant l'Acte d'Union de 1707, les fils aînés des pairs n'étaient pas éligibles au Parlement d'Écosse. Aucune restriction de ce genre n'existait pour le Parlement d'Angleterre. La question se pose de savoir si les fils aînés de pairs écossais peuvent être élus au Parlement de Grande-Bretagne, après l'Union.

Le 3 décembre 1708, la Chambre des communes décide de la question, car à ce moment-là, la Chambre juge elle-même l'éligibilité de ses membres plutôt que de laisser la question à un juge et rejette la motion. Lord Strathnaver est déclaré inéligible pour être député de Tain Burghs et quitte le siège.

Fin de carrière

En octobre 1708, Strathnaver se rend avec son rĂ©giment en Flandre. En tant que colonel le plus âgĂ© alors en service, il sollicite une promotion auprès du duc de Marlborough et son père intercède Ă©galement en sa faveur. Cependant, rien ne se passe et, en juin 1710, il vend son commandement dans un accès de dĂ©pit. Il reste un partisan actif des Whigs et aide Ă  l'Ă©lection des candidats Whigs en 1710 et 1713. Il est nommĂ© amiral adjoint et bailie adjoint de Sutherland en 1711 et devient chambellan de Ross en 1715. Il prend le commandement d'un rĂ©giment de membres du clan Sutherland pour rĂ©sister au soulèvement jacobite de 1715. Le rapport du gĂ©nĂ©ral Wade sur les Highlands en 1724, estime le nombre d'hommes Ă  porter les armes par Lord Sutherland et Strathnaver Ă  1000 [2]. Pour ses efforts, son père obtient pour Strathnaver une pension de 500 ÂŁ par an, mais celle-ci n'est approuvĂ©e qu'en 1717, lorsqu'il reçoit une subvention de 1 250 ÂŁ de la prime royale pour combler les arriĂ©rĂ©s. Strathnaver devient shĂ©rif d'Inverness en 1718. En 1719, il redevient actif dans l'organisation de la rĂ©sistance Ă  une menace d'invasion jacobite [1].

Mort et héritage

Lord Strathnaver tombe malade de consomption en 1719 et meurt avant son père le 13 juillet 1720. Il a huit fils dont quatre ont survécu. Son fils aîné ne lui survit que quelques mois et le deuxième fils, William, finit par accéder à la pairie. Sa veuve meurt en 1765 [1].

Références

  1. « SUTHERLAND, William, Lord Strathnaver (1683-1720). », History of Parliament Online (consulté le )
  2. Thomas Brumby Johnston, James Alexander Robertson et William Kirk Dickson, Historical Geography of the Clans of Scotland, Édimbourg and Londres, W. & A.K. Johnston, (lire en ligne), « General Wade's Report », 25
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