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Walther Kittel

Walther Kittel (1887-1971) est un Generalstabsarzt allemand de la Seconde Guerre mondiale. Après guerre, il fut membre du Conseil scientifique aux affaires sanitaires du ministère allemand de la défense, de 1963 à 1967.

Walther Kittel
Naissance
Metz, Alsace-Lorraine
Décès (84 ans)
Wiesbaden, Allemagne
Origine Drapeau de l'Allemagne Allemagne
Allégeance Empire allemand (jusqu'en 1918),
RĂ©publique de Weimar (jusqu'en 1933),
Troisième Reich
Grade Generalstabsarzt
Années de service 1912 – 1945
Conflits Première Guerre mondiale
Seconde Guerre mondiale
Distinctions Deutsches Kreuz in Silber

Biographie

Le professeur en médecine Walther Kittel naît le , à Metz, une ville de garnison animée de l'Alsace-Lorraine[1]. Avec sa ceinture fortifiée, Metz est alors la première place forte du Reich allemand[2], constituant une véritable pépinière d'officiers supérieurs et généraux[note 1]. Comme son compatriote Bernhard Möllers, Walther Kittel se tourne vers une carrière militaire. En 1905, Walther Kittel s’engage donc dans l'armée impériale allemande, avec l'intention de devenir médecin militaire. Walther Kittel suit les cours de l' Akademie-Kaiser-Wilhelm, une école de médecine militaire, à Berlin, où les futurs chirurgiens reçoivent une formation scientifique, militaire et sportive. Il y croise Gottfried Benn[3]. En 1906, il devient membre du Pépinière-Corps (de) Suevo-Borussia[4]. Kittel obtient son doctorat en médecine en 1912. Jusqu’en 1914, Walther Kittel sera détaché en tant que Oberarzt, médecin militaire, à l’Université de Göttingen.

Première Guerre mondiale

Walther Kittel sert d'abord, comme Karl Süpfle, en tant que médecin militaire. Il est ensuite promu Stabsarzt, médecin principal, au cours de la guerre. Il dirige alors une compagnie médicale.

Entre-deux-guerres

Walther Kittel poursuit sa carrière militaire après l’Armistice de 1918. Il est promu au grade Generaloberarzt le [5] et Oberstarzt, médecin principal, le . Le colonel Kittel poursuit sa carrière de médecin militaire, comme Generalarzt à partir du , puis comme Generalstabsarzt, médecin général, le .

Seconde Guerre mondiale

Affecté tout d’abord dans la 1re armée, le général Kittel est affecté ensuite dans la 12e armée le , puis dans la 6e armée le . Médecin chef du Heeresgruppe Don, le Groupe d'armées Don, Walther Kittel reçoit la Croix allemande en argent, le . Médecin chef du Groupe d'armées Sud à partir de , le général Kittel est ré-affecté au Groupe d'armées Nord Ukraine en , puis au Groupe d'armées A de à , et enfin au Groupe d'armées Centre de janvier à . Prisonnier de guerre le , le général Walther Kittel reste en captivité jusqu'en 1947.

Membre du Conseil scientifique aux affaires sanitaires du ministère allemand de la défense de 1963 à 1967, Walther Kittel s'éteignit le , à Wiesbaden, en Allemagne.

Distinctions militaires
  • Ritterkreuz zum Kriegsverdienstkreuz mit Schwertern, le (Generalstabsarzt und Heeresgruppenarzt SĂĽd in der Quartiermeisterabteilung des Arbeitsstabes Don)
  • Deutsches Kreuz, en argent, le .
  • Eisernes Kreuz 1914, IIe et Ire classes[5].
  • Ritterkreuz des Kaiserlich und Königlich Ă–sterreichischen Franz-Joseph-Ordens, mit der Kriegsdekoration[5].
  • Kaiserlich und königlich Ă–sterreich Ehrenzeichen vom Roten Kreuz, mit der Kriegsdekoration, IIe classe[5].
  • Ehrenkreuz fĂĽr Frontkämpfer.
  • Dienstzeit in der Wehrmacht, IIe et Ire classes.
  • Kriegsverdienstkreuz mit Schwertern, IIe et Ire classes.

Notes et références

Notes
  1. Plus d'une trentaine de généraux et des dizaines d'officiers supérieurs allemands, pour la plupart actifs durant la Seconde Guerre mondiale, verront le jour à Metz, avant 1918.

Références
  1. L’Express, n° 2937, du 18 au 24 octobre 2007, dossier « Metz en 1900 »
  2. François Roth : Metz annexée à l’Empire allemand, In François-Yves Le Moigne, Histoire de Metz, Privat, Toulouse, 1986, (p.350).
  3. Helmut Berthold: Die Lilien und den Wein: Gottfried Benns Frankreich, Würzburg : Königshausen & Neumann, 1999, (p.105).
  4. Kösener Corpslisten 1960, 61/372.
  5. Rangliste des Deutschen Reichsheeres. dir.: Reichswehrministerium, Mittler & Sohn Verlag, Berlin, 1932. (p. 10)

Sources
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