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Walter Hus

Walter Hus (né en 1959) est un pianiste et compositeur contemporain belge.

Walter Hus
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Biographie

Dans les annĂ©es 1980 il choisit pour le mouvement de la New Simplicity en tant que cofondateur, compositeur et pianiste du groupe avant-garde “Maximalist” avec les compositeurs Peter Vermeersch, Eric Sleichim, Jean-Paul Dessy et Thierry De Mey. Durant cette pĂ©riode, il part en tournĂ©es avec les Maximalist, donne des rĂ©citals de piano classiques et improvisĂ©s, fonde le Brussels Alban Berg Ensemble avec Dirk Descheemaeker.

Walter Hus travaille avec des peintres et vidĂ©astes, Ă©crit et joue pour le thĂ©Ăątre et la danse. Il collabore avec le Belgisch Pianokwartet, Simpletones, Quadro Quartet, Michel Thuns, Walter Verdin, Marie AndrĂ©, les chorĂ©graphes Anne Teresa De Keersmaeker (BartĂłk/Mikrokosmos), Wim Vandekeybus, Roxane Huilmand, la Needcompany, Simonne Moesen, Wolfgang Kolb, Speeltheater, Mudances, Discordia, François Beukelaars, Niek Kortekaas, Jan Ritsema, Dan Lacksman et d’autres.

AprĂšs cette pĂ©riode Maximalist, Walter Hus se retire de la scĂšne et compose pour des formations instrumentales trĂšs diverses, du soliste Ă  l’orchestre symphonique, mais la forme du quatuor Ă  cordes a sa prĂ©fĂ©rence. Il en crĂ©era cinq : La ThĂ©orie (1988), Le DĂ©sir (1991), Le Miroir (1996), La Folie (2000), la Vague (2006).

Il compose pour Kaaitheater, DeSingel, Beursschouwburg, Octobre en Normandie, Festival van Vlaanderen, Bureau des Pianistes, Antwerpen ’93, Happy New Ears, Brussel 2000, Vooruit, Felix Meritis Amsterdam, Ebony Trio, Shimonizeki Wind Quintet, Hebbel Theater, Les Brigittines, Smith Quartet, Egidius Quartet, Blindman Quartet, Concertgebouw Brugge, Octurn, Spectra, De Rode Pomp, Champs d’Action, Oxalys, het Collectief, Symfonisch Orkest Vlaanderen, Bud Blumenthal, Musiques Nouvelles...

Il Ă©crit vingt-quatre prĂ©ludes et fugues pour deux pianos, qu’il crĂ©era entre 1998 et 2004 en hommage Ă  J.S. Bach.

En 1994, il compose la musique du film Suite 16 de Dominique Deruddere. En 1996, Peter Greenaway utilisera son premier quatuor à cordes La Théorie pour le film The Pillow Book. Gerrit Messiaen utilisera sa musique pour piano dans le documentaire sur le photographe Lucien Hervé (2005). Le film Heavenly Bodies fut une collaboration avec le photographe Pierre Radisic (2005) et ensemble ils développeront un univers de video-clip. Le cinéaste Jan Decoster fit appel à lui pour la bande son du film Los Hervideros (2006).

En 2002, Walter Hus rencontre les frĂšres Tony et Frank Decap, derniers descendants d’une famille de manufacturiers d’orgues de barbarie. Ils allient la construction traditionnelle de ces orgues de danse populaire Ă  la haute technologie informatique. Walter Hus installe avec les frĂšres Decap une structure de laboratoire de recherche artistique et technologique. Lors d’une rĂ©sidence en 2006 au GRAME, centre de crĂ©ation Ă©lectro-acoustique Ă  Lyon, le prototype de l’accordĂ©on automatique Decap fit son entrĂ©e dans le monde de la musique contemporaine.

À partir des annĂ©es ‘90 Walter Hus se concentre sur la voix : l’OpĂ©ra Orfeo (1993) est une collaboration avec la Needcompany de Jan Lauwers. Il poursuit avec un cycle de Lieder sur les poĂšmes de Rilke, Der Mann im blauen Mantel (1994), sur des poĂšmes de Stefan Hertmans, Francesco’s Paradox (1999), Devouring Muses (1997) sur les poĂšmes grecs d’IrĂšne Stamou et compose trois opĂ©ras basĂ©s sur les piĂšces shakespeariennes de Jan Decorte : Meneer, de zot en t'kint (2000), Bloetwollefduivel (2001) et Titus Andonderonikustmijnklote (2002).

Le journaliste Tom Janssens commente dans le magazine Etcetera : « En Ă©crivant sa trilogie d’opĂ©ras sur les textes de Jan Decorte, ce pianiste ensorcelant sculpte une pierre tombale grandiose pour le genre. Aussi innocents que puissent paraĂźtre ces trois petits opĂ©ras, en rĂ©alitĂ© ce sont des chefs couleuvre de venin stylistique. Walter Hus nous donne des petites leçons en esthĂ©tique d’opĂ©ra Ă  travers une loupe cristalline. Â»

En 2006 Ă  la Toneelhuis d’Anvers, il crĂ©e une Ɠuvre sur les mots du Dictionnaire EncyclopĂ©dique de la CĂŽte d’Ivoire dans le spectacle “N” de Peter KrĂŒger.

Orgues DECAP

L'orchestration moderne DECAP consiste en un module d'orgues informatisés. Il s'agit de piÚces d'orgues indépendantes l'une de l'autre, de longueur et de matiÚres différentes, produisant une variation de timbres impressionnante. Chaque pression de l'air est contrÎlée grùce à un systÚme informatique performant.

RĂ©compense

  • Ensors 2015 : Meilleure musique pour N: The Madness of Reason

Liens externes

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