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Vrye Weekblad

Vrye Weekblad (le week-end libre en afrikaans) Ă©tait un hebdomadaire progressiste d'Afrique du Sud en langue afrikaans. FondĂ© en par Max du Preez et des intellectuels Afrikaners opposĂ©s Ă  l'apartheid, il a cessĂ© de paraĂ®tre le , Ă  la suite de problèmes financiers et d'une condamnation pour diffamation envers le gĂ©nĂ©ral Lothar Neethling, chef de la police sud-africaine. Le journal, dont la diffusion n'excĂ©dait guère les 15 000 exemplaires au dĂ©but de sa parution, se voulait nationaliste et porteur d'idĂ©es libĂ©rales. Il a Ă©tĂ© l'un des soutiens les plus enthousiastes de la presse sud-africaine aux rĂ©formes constitutionnelles menĂ©es par le prĂ©sident Frederik de Klerk.

Vrye Weekblad fut fondé par des journalistes progressistes sud-africains comme Max du Preez et Jacques Pauw, qui voulaient publier des articles plus offensifs et incisifs contre la politique du gouvernement dirigé par le parti national. Afin de retarder la parution de ce journal contestataire, le ministre de la justice Kobie Coetsee augmenta les droits d'enregistrements nécessaires à sa publication obligeant les éditeurs de Vrye Weekblad à d'abord distribuer illégalement ses premiers numéros dans la rue.

En , Vrye Weekblad était déjà poursuivi pour diffamation par le président Pieter Botha. Durant l'année 1989, il est poursuivi à 7 reprises pour avoir mentionné les réunions d'organisations politiques interdites.

En , le journal publie les confessions de Dirk Coetzee, un ancien commandant des « escadrons de la mort » sud-africain. L'article est repris non seulement par la presse internationale mais aussi par l'ensemble de la presse nationale d'Afrique du Sud.

En , il révèle les agissements et activités des services secrets du bureau de coopération civil (CCB), notamment l'organisation de la tentative d'assassinat de l'activiste anti-apartheid Albie Sachs à Maputo. Il révèle également par le détail l'organisation d'un complot pour assassiner le président Frederik de Klerk et Nelson Mandela.

En 1991, les locaux du journal sont détruits pas un attentat à la bombe, organisé par le CCB.

En 1992, le journal est critiqué à son tour par le Congrès national africain qui conteste les articles mentionnant l'implication de ses chefs, notamment Patrick Lekota, dans des assassinats ou des tentatives d'assassinats politiques.

En 1993, le journal est condamnĂ© pour diffamation Ă  payer 900 000 rands de dommages-intĂ©rĂŞts au gĂ©nĂ©ral Lothar Neethling, chef de la police sud-africaine. Dans l'incapacitĂ© de payer, il cesse de paraĂ®tre le 28 mai avant de cesser dĂ©finitivement ses activitĂ©s en .

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