Vittorio de Filippis
Vittorio de Filippis, né le à Paris (18e arrondissement)[1], est un journaliste français.
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Docteur en économie, il entre en 1983 à Libération. Parce qu'il était président de la SCPL (société civile des personnels de Libération), il a été nommé président-directeur général[2] et directeur de la publication de ce journal pendant la transition July - Joffrin, de juin à décembre 2006[3]. Il est maintenant chef du service Monde de Libération.
Son interpellation, et la façon dont elle s'est déroulée[4], le vendredi à raison d'un mandat d'amener dans une affaire de diffamation concernant Xavier Niel, fondateur de Free, a provoqué des remous dans la presse et la classe politique[3] - [5].
Louis-Marie Horeau, commentant cette affaire pour Le Canard enchaîné, souligne que « la technique qui consiste à faire enfermer quelques heures, dans une cellule puante, un citoyen qui vous a manqué de respect est utilisée avec bonheur par des milliers de policiers sans que cet exploit justifie le 20 heures de TF1 et encore moins un communiqué de l'Élysée »[6].
Notes et références
- Audience du 28 mars 2008 de la 17e Chambre du tribunal de grande instance de Paris.
- « Le journaliste Vittorio de Fillipis (sic) devient PDG de Libération », L'Expansion, 29 juin 2006.
- Pascale Santi, « Journaliste et "pire que la racaille" », Le Monde, (lire en ligne)
- « Reportage de terrain », Maître Eolas, 29 novembre 2008.
- « Interpellation de Filippis: de nombreuses voix demandent une enquête », Agence France-Presse, 30 novembre 2008.
- Louis-Marie Horeau, « Mandale d'amener », Le Canard enchaîné, 3 décembre 2008, p. 1.