Virginie de Sartorius
Virginie de Sartorius (née à Liège le et morte dans sa ville natale le ) est une artiste peintre belge du courant romantique. Elle a principalement peint des natures mortes, des compositions florales et des fruits.
Biographie
Virginie de Sartorius naît à Liège, dans le royaume uni des Pays-Bas, le [1] au sein d'une famille de médecins[2]. Ses parents sont Joseph Henri Antoine de Sartorius (1785-1859), médecin et conseiller communal à Visé, et Marie Jeanne Virginie Constance Delavaux (1796-1883). Son grand-père est le médecin Gérard de Sartorius (nl)[3].
Issue d'une famille aisée, elle peut recevoir une éducation artistique et est l'élève de Julie Palmyre Robert, qui est liée à la famille de peintres liégeois van Marcke, connus pour leurs natures mortes de compositions florales et de fruits[4].
Restée célibataire et sans descendance, elle meurt à Liège le 25 avril 1908 et est inhumée au cimetière de Robermont[1].
Å’uvres
Son style appartient au courant romantique[4]. Ses tableaux se caractérisent par des vases de fleurs et des coupes de fruits somptueux et exubérants. La seule œuvre atypique de son œuvre est une vue de Liège, sa ville natale. La composition est formée par la Meuse, flanquée des tours de la cathédrale Saint-Paul, de la collégiale Saint-Barthélemy, de l'église Saint-Pholien et de la collégiale Saint-Jean l'Évangéliste.
Elle a notamment peint une nature morte avec fleurs et fruits assortis et buste de femme en marbre, en 1851. Le buste en marbre au centre représente Louise d'Orléans (1812-1850), épouse de Léopold Ier et première reine des Belges, décédée quelques mois auparavant. L'arrière-plan, sur la gauche du tableau, montre le château de Laeken, résidence de la famille royale belge. En 1854, elle a rendu hommage à la société d'horticulture de Liège en lui dédiant une nature morte au bouquet[1].
- Composition florale avec buste de femme (1851).
- Fraise Léopold (1851)
- Nature morte au bouquet (1854), Mémoire de la Société d'Horticulture de Liège.
- Nature morte (1855).
À la demande de Édouard Morren, directeur du jardin botanique, elle réalise, entre 1865 et 1881, 78 aquarelles de Broméliacées pour l'université de Liège[1].
Expositions
Elle est autorisée à exposer au Salon de Liège en 1860 et en 1866. En 1863, son tableau Fruits et fleurs est exposé à l'académie de La Haye aux Pays-Bas[5]. En 1874, elle expose à nouveau aux salons de Louvain, Namur et Spa[6] - [7].
Notes et références
- (nl) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en néerlandais intitulé « Virginie de Sartorius » (voir la liste des auteurs).
- Joseph Beaujean et Régine Fabri, « de Sartorius Virginie », dans Personnalités illustres et méconnues de la botanique et de l’horticulture en province de Liège (Belgique), Liège, Société botanique de Liège, coll. « Lejeunia » (no 207), , 148 p. (lire en ligne), couverture & 34.
- J. Philippe, « Une famille de médecins au Pays de Liège », Revue médicale de Liège, vol. 7, no 24,‎ , p. 803-805 (lire en ligne ).
- A. Schreurs, « Les Sartorius et les Schreurs de Liège ont-ils une origine commune ? La relation entre les patronymes Sartorius ou Sartoris et Schreurs », L’intermédiaire des généalogistes,‎ .
- (en) Rademakers Rodolf (rédacteur) et Willem G. Flippo (texte), Lexicon of the Belgian Romantic Painters, Antwerpen, International Art Press, , [300 ill., s.p.].
- (nl) « De Sartorius, Virginie, catalogusnummer 424, Vruchten en bloemen », Levende Meesters, sur rkd.nl (consulté le ).
- (nl) « Virginie De Sartorius », RKDartists, sur rkd.nl (consulté le ).
- « Virginie de Sartorius (1828-1908) », Vente publique du lundi 23 avril 2018, sur haynault.be/ (consulté le ).
Liens externes
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Dictionnaire des peintres belges
- Musée d'Orsay
- (en) Bénézit
- (nl + en) RKDartists
- (en) Union List of Artist Names