Villa de la Chantrerie
Villa de la Chantrerie est un manoir bâti au XIXe siècle, situé à Nantes, sur la rive gauche de l'Erdre, route de Gachet, dans le quartier Nantes Erdre, en France. Le bâtiment a été inscrit au titre des monuments historiques en 1997.
Type |
Maison |
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Destination initiale | |
Destination actuelle |
Lieu d'exposition |
Architecte | |
Construction |
1825 ; 1836 ; 1872 |
Propriétaire |
Étienne Blon |
Patrimonialité |
Inscrit MH () |
Pays | |
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RĂ©gion | |
DĂ©partement | |
Commune | |
Adresse |
Route de Gachet |
Coordonnées |
47° 17′ 15″ N, 1° 31′ 33″ O |
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Historique
La Chantrerie est un grand domaine agricole quand l'architecte Étienne Blon en fait l'acquisition. Il collabore avec son beau-frère, François-Léonard Seheult, pour faire construite une première maison. En 1825, le corps de logis est achevé. En 1831, la fille d'Étienne Blon, Anne-Clémence épouse Louis Levesque, fils du maire de Nantes Louis-Hyacinthe Levesque. Celui-ci fait édifier la chapelle en 1836, puis en 1860, il fait agrandir la maison de son beau-père en la dotant d'un étage[1]. En 1872, le parc paysager qui l'entoure est aménagé par Dominique Noisette[2] (neveu de Louis Claude Noisette), qui a également dessiné le parc de Procé et occupé le poste de jardinier en chef du jardin des plantes de la ville de 1835 à 1839.
La villa et son parc appartiennent à la famille Drouin (famille qui compte des armateurs du XVIIIe siècle et des entrepreneurs de transports du XXe siècle)[3] lorsqu'ils sont acquis par la ville de Nantes en 1972[4]. Le bâtiment héberge actuellement la technopole ATLANPOLE pour l'accompagnement d'entreprises innovantes.
La villa, les pavillons qui l'entourent, l'orangerie, une partie du parc et la chapelle sont inscrits à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques par arrêté du [2].
Architecture et décor
La villa est faite en tuffeau. Au sommet de la façade ouest, tournée vers l'Erdre, se trouve un fronton central, où figure une baie « thermale ». Les trois fenêtres immédiatement en dessous sont séparées par des cariatides[5]. Dans le parc paysager à l'anglaise figure une chapelle néo-gothique construite en 1836[5].
- La baie thermale et les cariatides séparant les fenêtres
- Les deux cariatides
- Cariatide gauche
- Cariatide droite
Références
- « Annales de Nantes et du Pays Nantais - Histoire de Saint-Joseph de Porterie », (consulté le ), no 292, p. 15 et 16
- Notice no PA44000013, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « La Parc de la Chantrerie », sur le site du service des espaces verts de la ville de Nantes (consulté le )
- « Le parc de la Chantrerie », sur le site de la mairie de Nantes (consulté le ).
- Flohic 1999, p. 721
Voir aussi
Bibliographie
- Jean-Luc Flohic (dir.), Le Patrimoine des communes de la Loire-Atlantique, t. 2, Charenton-le-Pont, Flohic éditions, coll. « Le patrimoine des communes de France », , 1383 p. (ISBN 2-84234-040-X).