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Villa La Paludière

La maison dite villa La Paludière est l’une des quinze villas balnéaires répertoriées patrimoine exceptionnel de la commune de La Baule-Escoublac, dans le département français de la Loire-Atlantique. Construite vers 1905 par Édouard Datessen, il s’agit d’une villa de style dissymétrique médiévale, située dans le lotissement Hennecart.

Villa La Paludière
Présentation
Destination initiale
Villégiature balnéaire
Style
Dissymétrique médiévale
Architecte
Propriétaire
Propriété privée
Localisation
Pays
DĂ©partement
Commune
Adresse
17, avenue des Platanes
Accès et transport
Gare
Coordonnées
47° 17′ 00″ N, 2° 23′ 23″ O
Localisation sur la carte de France
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Localisation sur la carte de la Loire-Atlantique
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Localisation

La villa est située aux 17, avenue des Platanes, au milieu d’un jardin bordé à l’est par l’avenue des Érables, dans le lotissement Hennecart de La Baule-Escoublac[1].

Ce lotissement porte le nom du comte Jules Hennecart, inspecteur de la construction du chemin de fer. Propriétaire de 46 ha de dunes, avec son associé Édouard Darlu, il confie en 1871 la conception du plan d’ensemble à l’architecte Georges Lafont[2], du front de mer jusqu’à l’ancienne gare, alors située à l’emplacement de l’actuel jardin de la Victoire[3]. Le lotissement s’étend de part et d’autre de l’actuelle avenue du Général-De-Gaulle, perpendiculaire à la plage, avec à l’est, le quartier des arbres et à l’ouest, celui des oiseaux[3].

Patrimoine de La Baule-Escoublac

La zone de protection du patrimoine architectural, urbain et paysager (ZPPAUP) de La Baule-Escoublac rassemble 6 871 bâtiments, parmi lesquels 15 villas sont distinguĂ©es en patrimoine exceptionnel ; 699 autres sont recensĂ©es en patrimoine remarquable Ă  conserver et 1 741 en patrimoine d’accompagnement essentiel[4].

Historique

La maison a été construite sur les plans dessinés par Édouard Datessen, semble-t-il vers 1905 ; elle figure sur le plan municipal de 1908[1].

Architecture

La villa est de type dissymétrique médiéval, couverte d’ardoise et montée en moellons[1]. Elle offre une façade très décorée sur l’avenue des Platanes au sud, avec un avant corps coiffé d'une toiture en croupe, couvert d’ardoises[5]. Des consoles en bois sculpté supportent un balcon en bois également au-dessus d'une porte-fenêtre cintrée qui ouvre sur une terrasse. Le pignon ouest est percé de deux fenêtres qui sont protégées par une demi-croupe qui s’appuie sur des consoles en bois[1]. Les moellons alternent avec les pierres taillées dans les chaînages d'angle[1].

Voir aussi

Bibliographie

  • La Baule-Escoublac (Loire-Atlantique). Archives municipales, La Baule de A Ă  Z : Petite histoire d'une grande station, La Baule-Escoublac, publication sous l’égide de la mairie, coll. « Patrimoine de La Baule », , 214 p. (ISBN 2-9512879-0-9, BNF 37046006).
  • Alain Charles, La Baule et ses villas : le concept balnĂ©aire, Paris, Massin, , 213 p. (ISBN 2-7072-0444-7, BNF 38890407).
  • Colette David (photogr. StĂ©phan MĂ©noret), Les villas de La Baule : des bourgeoises modèles aux excentriques rigolotes, La presse de l’Estuaire, , 95 p. (ASIN B009P12Q4I).
  • Alain GallicĂ© et Josick Lancien, La Baule, La Crèche, Geste Ă©ditions, coll. « Je dĂ©couvre », , 55 p. (ISBN 978-2-36746-462-6, BNF 45024834).
  • Éric Lescaudron, Villas de La Baule : un autre regard, La Crèche, Geste Ă©d., , 219 p. (ISBN 978-2-36746-166-3, BNF 43788877).
  • Ministère de la Culture, Aire de mise en valeur de l'architecture et du patrimoine (AVAP) : modification du 10 janvier 2013 (lire en ligne [PDF]).
  • Jean-Bernard Vighetti, La Baule et la presqu'Ă®le guĂ©randaise : XXe siècle, le grand essor du tourisme, t. 2, Nantes, SiloĂ©, , 359 p. (ISBN 2-8423-1257-0, BNF 39054875)

Articles connexes

Liens externes

    Notes et références

    Notes

      Références

      1. Alain Charles, « Maison dite villa balnéaire la Paludière », sur Patrimoine des pays de la Loire, (consulté le ).
      2. David 1979, p. 16.
      3. Gallicé et Lancien 2016, p. 23.
      4. Gallicé et Lancien 2016, p. 13.
      5. Gallicé et Lancien 2016, p. 11.
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