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Vildé-la-Marine

Vildé-la-Marine est une localité littorale du nord de l'Ille-et-Vilaine, sur le territoire de la commune de Hirel.

Vildé-la-Marine
Église Saint-Louis de Vildé-la-Marine
GĂ©ographie
Pays
Zone
zone de défense et de sécurité Ouest (d)
Division territoriale française
RĂ©gion
DĂ©partement
Coordonnées
48° 36′ 49″ N, 1° 50′ 27″ O
Fonctionnement
Statut
Commune française ( - ), section de commune (d) (depuis le )
Histoire
Dissolution
Carte

Historique

La paroisse faisait partie du doyenné de Dol relevant de l'évêché de Dol et était sous le vocable de Saint-Jacques.

Elle a été érigée en commune en 1790. Le 18 floréal an II (), elle a été absorbée par la commune d'Hirel dont elle est une section de commune. Une demande de re-création en commune distincte a été soumise au conseil général d'Ille-et-Vilaine en 1908 qui la rejette car cela ne relève pas de sa compétence[1].

L'église Saint-Louis de Vildé-la-Marine[2] se trouve au centre du bourg.

Lieux et monuments

L'église Saint-Louis de Vildé-la-Marine.
Horloge d'exception réalisée par Léon Lognoné - vue générale
Le mobilier de l'Ă©glise paroissiale Saint-Louis (Hirel)

L'église paroissiale Saint-Louis de Vildé-la-Marine est l'œuvre de l'architecte malouin Jean-Gabriel Frangeul (corps des édifices) et de son fils Alfred-Louis Frangeul (tours et massifs occidentaux). Elle a été réalisée en deux temps : 1855 puis 1870[3].

  • Église Saint-Louis de VildĂ©-la-Marine[4].

Le mobilier de l'église paroissiale Saint-Louis compte une horloge d'exception réalisée par l'orfèvre-horloger Léon Lognoné (1899 - 1984), inscrite à l'inventaire du patrimoine culturel de la région Bretagne[5].

Au milieu du 19e siècle, l'architecte malouin Jean-Gabriel Frangeul reconstruit l'église Saint-Louis démolie en 1793. Le mobilier très simple, et dont on peut souligner l'homogénéité, est le fruit de deux campagnes principales.

Pendant la première, vers 1850, apparaissent les autels secondaires de style nĂ©oclassique, oeuvres d'artisans locaux, et la très belle chaire, dont les panneaux galbĂ©s sont recouverts d'un placage d'orme et dont Frangeul fournit probablement le dessin Ă  deux menuisiers du pays : J. M. Bunel et J. Lemercier, qui travaillent sous la direction du recteur. L'ensemble des bancs de chĂŞne, rĂ©alisĂ© peu après, est encore conservĂ©, de mĂŞme qu'une partie de la clĂ´ture du sanctuaire qui reprend, Ă  presque 50 ans d'intervalle, le dessin de celle de Saint-Etienne de Rennes (1819).

Vers 1890, alors qu'il dirige les travaux de restauration des autels, l'architecte diocĂ©sain Arthur Regnault, fidèle Ă  son habitude de conserver et de mettre en valeur le mobilier en place, donne au sculpteur Pierre Aubert, de RomillĂ©, le dessin des retables latĂ©raux, dans le style nĂ©o-Renaissance. Dans le mĂŞme temps, Aubert construit le "panneau supĂ©rieur" du retable du maĂ®tre-autel : c'est donc sa main que l'on pourrait voir dans le second niveau et dans le dĂ©cor des parties basses dont les chutes de fleurs vigoureuses s'opposent au reste de la sculpture de l'autel et du tabernacle, plus plate et maladroite. Dans les niches des retables, sont disposĂ©es des statues saint-sulpiciennes sorties de l'atelier de Raffl, dont se distingue celle de Notre-Dame des Victoires, particulièrement remise Ă  l'honneur Ă  cette date. En 1900, un ensemble de verrières dĂ©coratives est mis en place par le maĂ®tre verrier angevin Jean Clemens.

Face Ă  l'entrĂ©e sud, la statue en bois de saint Louis, de bonne facture, est traitĂ©e dans l'esprit du 17e siècle : il porte la couronne d'Ă©pines, la main de justice et un manteau semĂ© de fleurs de lys ; la prĂ©sence Ă  son cou du collier de l'ordre de Saint-Michel, rĂ©tabli de 1815 Ă  1830, pourrait consolider l'hypothèse de datation vers 1820.

Lors de cette enquĂŞte, il n'a Ă©tĂ© ouvert aucun dossier sur les cloches. Par convention, on considère que l'Ă©glise est orientĂ©e est-ouest ; les verrières sont numĂ©rotĂ©es impaires au nord, paires au sud, en commençant par l'est[6].

Références

Bibliographie

  • François Hue, VildĂ©-la-Marine : mon village dans l'histoire, Cancale, Ă©ditions du Phare, , 198 p. (ISBN 2-911522-34-6, BNF 37648072)
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