Viktor Schröter
Victor Johann Gottlieb Schröter[1] (né le 27 avril 1839 ( dans le calendrier grégorien) à Saint-Pétersbourg et mort le 16 avril 1901 ( dans le calendrier grégorien) à Saint-Pétersbourg) est un architecte allemand de la Baltique, sujet de l'Empire russe. Son style de prédilection était celui de la Renaissance allemande, mais il s'essaya aussi à ceux de la Renaissance italienne et à l'architecture néo-classique.
Naissance | |
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Décès |
(à 61 ans) Saint-Pétersbourg |
Sépulture | |
Nom dans la langue maternelle |
Viktor Johann Gottlieb Schröter |
Nationalité | |
Formation |
Académie russe des beaux-arts (jusqu'en ) Académie prussienne des Arts (en) Académie des arts de Berlin Sankt-Petri-Schule |
Activités |
A travaillé pour |
Institut d'ingénierie civile de Saint-Pétersbourg (d) |
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Biographie
Victor Schröter, de religion luthérienne évangélique, étudie à la fameuse école allemande de Saint-Pétersbourg, la Sankt-Petri-Schule, de 1851 à 1856, puis jusqu'en 1862 à l'Académie royale prussienne des arts de Berlin[2] dont il reçoit une médaille d'or[3]. Il est intégré à l'Union des architectes berlinois en 1858[4]. Il voyage en Allemagne, en Belgique, en France, en Suisse, en Italie et en Autriche. Il rentre ensuite en Russie et obtient en 1864 le titre d'académicien d'architecture. Le , il entre au service de la Cour impériale. Schröter devient architecte des domaines impériaux et architecte principal à la direction des théâtres impériaux. Le , il est gratifié du rang de conseiller d'État effectif (ce qui lui donne accès à la noblesse héréditaire) et plus tard du rang plus élevé de conseiller d'État effectif secret. Il est nommé en 1892 professeur à l'Institut du génie civil. Outre des théâtres, églises et bâtiments officiels dans l'Empire, il fut l'auteur de nombreux immeubles d'habitation et maisons particulières à Saint-Pétersbourg.
Il est enterré au cimetière luthérien de Saint-Pétersbourg.
Famille
Il se marie en 1869 avec Marie Christine Nissen (Saint-Pétersbourg 1844 - 1924 Léningrad) à Saint-Pétersbourg. De leurs huit enfants, une fille, Marie, devient peintre, une fille (Anna Ida Antonie 1877-1940) émigre en Prusse-Occidentale où elle meurt à Neustadt im Westpreußen, et deux fils, Otto et Georg, deviennent architectes. Des descendants en fédération de Russie sont à leur tour architectes.
Quelques réalisations
- Église luthérienne Saint-Pierre de Dorpat (gouvernement de Livonie)
- Maison Voutchikhovsky au 33 perspective Rimski-Korsakov à Saint-Pétersbourg en 1877
- Réfection de la façade du théâtre Mariinsky de Saint-Pétersbourg après un incendie, dans les années 1880
- Église catholique de Riazan en 1894
- Dessins de l'église russe (ru) de Bad Kissingen, construite par Carl Krampf (de) en 1897-1898
- Théâtre dramatique de Nijni Novgorod en 1894-1896
- Théâtre d'opéra de Tiflis en 1896[5]
- Théâtre dramatique d'Irkoutsk[6] en 1897
- Théâtre impérial de Kiev[7]
Notes et références
- Orthographe sur sa tombe.
- (en) William Craft Brumfield, « Mitteleuropa to Moscow », in Gennady Barabtarlo, Cold Fusion. Aspects of the German Cultural Presence in Russia, p. 171, Berghahn Books, 2000
- (ru) Note biographique de l'Encyclopédie Brockhaus et Efron, 1907
- (de) Ferdinand Ascherson, Urkunden zur Geschichte der Jubelfeier der Königlichen Friedrich-Wilhelms Universität zu Berlin im Oktober 1860 nebst einem Verzeichniß der Lehrer der Universität von der Gründung,bis zum 15. Oktober 1862, Verlag J. Guttentag, Berlin, 1863, p. 62
- (de) Hannelore Künzl: Islamische Stilelemente im Synagogenbau des 19. und frühen 20. Jahrhunderts, p. 457, in: Judentum und Umwelt, vol. IX, Verlag Peter Lang, 1984, (ISBN 382048034X) bzw. (ISBN 9783820480344).
- (de) Hans-Christoph Hoffmann: Die Theaterbauten von Fellner und Helmer, p. 82, 1966.
- (de) Günther Schäfer: Kiev entdecken. Rundgänge durch die Metropole am Dnepr, p. 162, Trescher Verlag, 2007, (ISBN 3897941112) bzw. (ISBN 9783897941113).