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Victor Soskice

Victor Soskice ( - ) fut, pendant la Seconde Guerre mondiale, un agent américain du service secret britannique Special Operations Executive.

Victor Soskice
Victor Soskice en 1943
Biographie
Naissance
Décès
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Distinction

Éléments biographiques

Victor Andrew Soskice naît le . Il est le fils de l'artiste et sculptrice Rossane Thimoteef Lurçat, deuxième femme de Jean Lurçat.

Il est diplômé du lycée français de New York[1].

Mission

Définition de la mission : Hugh Dormer, qui a conduit l’équipe SCULLION chargée d'attaquer la raffinerie d'huile des Télots, près d'Autun, n'a pas abouti. Il entreprend une deuxième tentative, SCULLION 2. Victor Soskice est l'un des saboteurs de l'équipe, avec pour nom de guerre « Solvay »[2].

Il est parachuté dans la nuit du 16 au avec cinq camarades. L’équipe est réceptionnée par George Demand, le septième membre, parachuté quatre jours plus tôt pour préparer le terrain.

Cette fois, ils parviennent à agir, dans la nuit du 20 au [3], et à placer des charges explosives en plusieurs endroits de l'usine. Le sabotage perturbe la production de la raffinerie de pétrole pour un certain temps[4].

Sur le chemin du retour, Victor Soskice est arrêté.

Il est exécuté en captivité à Flossenbürg, le .

Parcours militaire

  • U.S.Army ;
  • OSS ;
  • SOE, section F ; grade : second lieutenant : matricule : 0-2044517.

Reconnaissance

Distinctions

Monuments

  • En tant que l'un des 104 agents du SOE section F morts pour la France, Victor Soskice est honorĂ© au mĂ©morial de Valençay (Indre).
  • Lorraine American Cemetery, France ; Tablets of the Missing.
  • OSS Memorial, CIA HQ, McLean, Virginie, U.S.A.
  • MusĂ©e du camp de FlossenbĂĽrg : une plaque, inaugurĂ©e le , rend hommage Ă  Victor Soskice parmi quinze agents du SOE exĂ©cutĂ©s.

DĂ©dicaces

  • Jean Lurçat a dĂ©diĂ© Ă  Victor Soskice, son fils adoptif, GĂ©ographie animale, recueil de dix-huit poèmes illustrĂ©s de dix-huit lithographies h-t, Lausanne, AndrĂ© Gonin, 1948.
  • Jac Remise a dĂ©diĂ© Ă  Victor Soskice, son ami d'enfance, son livre LibĂ©ration 44 dans le Vexin normand.

Annexes

Notes

  1. Florence Reynier, « Qui est Victor Soskice (’41) ? », sur Lycée Magazine (consulté le )
  2. Michael R D Foot, Jean-Louis Crémieux-Brilhac, Des anglais dans la résistance. Le SOE en France, 1940-1944, Tallandier, , 831 p. (ISBN 979-10-210-0194-7, lire en ligne).
  3. Le 23 août, selon Calvi, p. 228.
  4. Mais seulement pour un certain temps ; et ce sera, finalement, l'un des hommes du groupe de Chagny du réseau Portos-MASON, Paul Bureau, qui, seul, après s'être fait embaucher comme ouvrier, saura déterminer et détruire la pièce centrale de l'installation et arrêter définitivement la production de l'usine au début de l'été 1944. [Source : Libre Résistance.]

Sources et liens externes

  • Pierre Lurçat, Victor Soskice, Qui sauve un homme sauve l'humanitĂ©. Editions l'Ă©lĂ©phant / B.o.D. 2022.
  • Fiche Soskice, Victor Andrew, sur le site Special Forces Roll of Honour.
  • Libre RĂ©sistance, bulletin d’information et de liaison, anciens des RĂ©seaux de la Section F du S.O.E. (Special Operations Executive), Amicale BUCK, no 17, 2e trimestre 2006, p. 2.
  • J.D. Sainsbury, Le MĂ©morial de la section F, Gerry Holdsworth Special Forces Charitable Trust, 1992.
  • Jac Remise, LibĂ©ration 44 dans le Vexin normand, Éditions Bertout "La MĂ©moire Normande" 1994, (ISBN 2-86 743 200-6). L'auteur consacre une page (p. 21) Ă  Victor Soskice, son ami d'enfance.
  • Fabrizio Calvi, OSS, la guerre secrète en France, 1942-1945, les services spĂ©ciaux amĂ©ricains, la RĂ©sistance et la Gestapo, Hachette, 1990.
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