Vassili Ponikarov

Vassili Ponikarov est né le 26 août 1929 dans le village Dolynske du raïon d'Ananiv (en) de la région d'Odessa. Son enfance a coïncidé avec la Seconde Guerre mondiale. Après avoir terminé 7 années d'école, il quitte son village natal. Après la guerre, il a poursuivi ses études, d'abord au Collège pédagogique de Makarenko de Tiraspol (1947—1948), ensuite – à l'École des Beaux-arts (en) de Grekov (ru) d'Odessa (1949—1958).

M.I. Jouk (uk), L.E. Moutchnik (uk), L.I. Tokareva-Aleksandrovitch[1] étaient ses professeurs à l'École des Beaux-arts[2]. Léonid Evseevitch Moutchnik en se familiarisant avec des œuvres de Vassili, lui a conseillé: "Tu devrais peindre à l'aquarelle. À mon avis, l'aquarelle, c'est la technique que tu maitrises le mieux"[3]. Ponikarov a été appelé sous les drapeaux après la première année de l'École des Beaux-arts. Il a fait son service militaire à Eupatoria (Crimée). Le corps de troupe où Vassili faisait son service militaire, a apprécié le talent du jeune peintre et lui a confié de s'occuper de la propagande visuelle (dépliants, affiches, tableaux). Ponikarov a effectué son service militaire de 3 ans et demi au lieu de 3 ans car il était considéré comme surdoué, son travail était très apprécié. Après la démobilisation, Vassili a poursuivi ses études à l'école des Beaux-arts d'Odessa[4].

Trois ans après avoir terminé l'École des Beaux-arts Vassili Ponikarov devient étudiant de l'Institut polygraphique de Moscou (1961—1970). Au cours de ces années, I.K. Bourdjelian[5] - [2], B.A. Cholokhov, G.T. Goroсhtchenko ont été ses professeurs. K.M. Lomykine (ru), N.A. Cheluto (uk), A.L. Yakovlev[6] - [2] ont remarqué les grands progrès de l'habileté du peintre à la sortie de l'institut et ont parrainé l'entrée de Vassili dans l'Union des Peintres de l'URSS (en) (1971)[7]. Le bagage de Vassili Ponikarov était déjà composé d'œuvres exposées aux différentes expositions dans l'immensité de l'URSS[2].

À partir de 1980, Vassili Ponikarov peint tout en voyageant à bord du navire "Fedor Shalyapin" où il travaille en tant que peintre à plein temps[3]. Vassili peint beaucoup de tableaux où il dépeint ce qu'il a vu en Italie, en France, en Espagne, en Turquie, en Égypte, en Allemagne.

Paysage et nature morte – c’étaient les genres préférés de Ponikarov[2]. Il peignait et travaillait sur un papier préalablement humidifié, ce qui enlève aux touches de peinture toute rigidité. Vassili Ponikarov peignait à l'aquarelle "propre" (en aquarelle transparente), il ne combinait pas l'aquarelle avec d'autres techniques et n’utilisait pas de pigments blancs pour obtenir la couleur blanche[8]. La couleur blanche, c’est uniquement le blanc du papier (les zones du papier laissé vierge).

Parmi les paysages de Ponikarov il y a de nombreuses œuvres représentant Odessa et ses environs, étant donné que presque toute la vie du peintre est liée avec cette région. Des exemples de telles œuvres: "Arcadia" (1984), "Dans la courette d’Odessa" (1984), "L'hiver sur la grande Fontaine" (1986), "Odessa. Boulevard prolétarien" (1986), "Illitchiovsk. Phare" (1986). A côté de cela, de nombreuses aquarelles ont été créées en voyages, dans les républiques soviétiques et à l'étranger: "Dombaï" (1972), "Pins de Carélie" (1975), "Lac à Sedniv" (1980), "Bouleaux caucasiens" (1981), "Rozloutch. Carpates" (1983), "Holossievo. Étangs" (1984), "Vilkovo" (1987). Les cycles d'œuvres "Monuments d’ancienneté", "Canal Dniepr-Donbass", "Réserve naturelle de Pouchkine", "À Hourzouf" ont été aussi créés en voyages qui lui ont servi de source de nouvelles impressions. Les cycles de peintures créés à l'étranger contiennent des vues de Paris, Rome, Londres, Prague, Barcelone, Budapest, Istanbul, Jérusalem et du Caire[9].

Dans les natures mortes du peintre un rôle important est attribué aux dons généreux de la nature du sud de l'Ukraine – aux légumes et fruits mûrs et juteux, aux fleurs vives. Les aquarelles des fleurs, unies dans des séries, ont apporté à Vassili un grand succès. M. Sheriff, critique d'art d'Alexandrie, l’a nommé "Roi des fleurs et empereur des tournesols". Vassili Andriïovytch travaillait beaucoup et constamment sur les compositions de fleurs, en poussant les images tout près vers les cadres des peintures pour les rapprocher au maximum du spectateur. Les fleurs étaient dépeintes en manière d'esquisse, sans contours, ce qui permet de reproduire la floraison, le bruissement, l’odeur[3].

En principe, Vassili Ponikarov dessinait d'après nature en terminant l'aquarelle en une seule séance. Souvent, il ne planifiait pas à l'avance son travail. Ainsi, en s’en allant quelque part dans sa voiture, Vassili pouvait s’arrêter au milieu d'un champ fleurissant et se mettre à peindre[10]. Vassili Andriïovytch, en créant quelques feuilles par jour, en un demi-siècle de son activité créatrice a peint des dizaines de milliers d'œuvres, dispersées dans le monde entier. Ponikarov, selon la critique d'art Irina Timokhova, est l'un des peintres les plus productifs. En ce sens, sur les pages du journal "Vétchernyaya Odessa (en)" (russe : Вечерняя Одесса, littéralement Odessa de soir) elle l’a comparé avec le peintre Ivan Aïvazovski[3].

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  «Pastèques, raisin, poires», (75.5х68, 1970)
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  «Pastèques, fruits», (68х61.5, 1980)
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  «Bouquet, coquelicots», (86х60.5, 2000)
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  «Bouquet, coquelicots, montagnes bleues», (111.5х90, 1995)
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  «Bouquet, roses», (60x60, 1993)
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  «Bouquet, lilas», (65х53, 2000)
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  «Bouquet, tulipes, coquelicots, raisin», (100х65.5, 2000)
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  «Bouquet, fleurs», (81х65, 2004)
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  «Arbre, automne», (52×69.5, 1960)
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  «Arbres, lac», (47.5×36, 1960)
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  «Bretagne»
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  «Port d'Illitchiovsk», (1969)
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  «Port d'Illitchiovsk»
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  «Port d'Illitchiovsk, bateaux»
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  «Forêt», (1982)
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  «Coquelicots»
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  «Paysage marin», (1980)
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  «Nature morte», (1980)
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  «Nature morte», (1991)
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  «Nature morte avec poisson», (1970)
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  «Forêt, bouleaux, automne», (89х72, 1998)
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  «Mer, barques, matin», (65х55, 1980)
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  «Mer, volier, rocher, coucher du soleil», (68.5х46, 2000)
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  «Nature morte avec melon et raisin», (2000)
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  «Automne, arbres, montagnes», (43х36, 1980)
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  «Tournesols, viorne», (76х60.5, 1985)
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  «Tournesols, pêches», (47х69.5, 1990)
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  «Fleurs bleues», (78х67.5, 1980)
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  «Pentes, montagnes, printemps», (98х68, 2006)
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  «Cucurbita, viorne», (69х60, 1980)
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  «Nature morte avec poisson», (1993)
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  «Nature morte, melon», (1990)
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  «Nature morte, fruits», (1980)
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  «Pivoines», (1994)
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  «Tournesols», (2005)
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  «Tournesols»
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  «Lilas», (1993)
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  «Lilas», (1995)
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  «Bouleaux neigeux»
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  «Kilka»
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  «Tempête, pierres», (97х69, 1998)
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  «Tour Eiffel», (2000)

• 1998 — Maître de l'Aquarelle, diplôme du programme "Maîtres d'or d’Odessa", Odessa
• 1998 — Grand Prix du Salon de l'aquarelle de Montgermont, commune de Montgermont, France[11] - [12]
• 2002 — Lauréat dans la nomination "Peintre de l'année" au concours "Reconnaissance nationale", Odessa
• 2005 — Participant du Salon de l'aquarelle de Belgique, certificat de participation, Namur, Belgique[13]
• 2005 — Peintre émérite de l'Ukraine, titre[14] - [15]
• 2007 — Lauréat du concours "Tes noms, Odessa!" dans la nomination "Meilleures œuvres d'art (art graphique)"
• 2012 — Lauréat du concours "Duc diamantin", diplôme du lauréat du concours "Duc diamantin" de Richelieu dans la nomination "Peinture, art graphique" projet "Sauve et garde", Odessa[16]
• 2014 — Participant de l'exposition "Lumière de l'harmonie", diplôme du participant de l'exposition, organisée dans le cadre du projet international "Monde sans frontières"», Moscou, Russie
• Participant de l'exposition "Peintres de marines d’Odessa — au Jour de Saint-Nicolas", diplôme, Odessa

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