Vanilla ochyrae

Son épithète spécifique ochyrae rend hommage au bryologiste polonais Ryszard Ochyra (en).

Endémique du Cameroun, elle a d'abord été considérée comme une espèce menacée (EN), selon les critères de l'UICN, car elle n'avait été collectée que sur trois sites : dans la région du Centre, à Meven Nanga Eboko ; dans la région de l'Est à Bertoua, par Henri Jacques-Félix en 1939[3], et à Djomedjo (Djomedja ?)[4]. Dans l'intervalle elle a été récoltée également dans la réserve du Dja, où, quoique rare, elle bénéficie d'une certaine protection, mais elle reste vulnérable[5].

Fleur

C'est une liane grimpante qu'on trouve sur les grands arbres de la forêt dense de terre ferme et à proximité de marécages, le plus souvent à une altitude comprise entre 600 et 700 m[5].

Elle est proche de Vanilla imperialis, dont elle se distingue notamment par son labelle trilobé[5].

• V. Droissart, B. Sonké and T. Stévart, « Les Orchidaceae endémiques d'Afrique centrale atlantique présentes au Cameroun », in Systematics and Geography of Plants, 2006, vol. 76, n^o 1, p. 3-84, [lire en ligne]
• (en) Jean-Michel Onana et Martin Cheek, « Vanilla ochyrae Szlach. & Olszewski », in Red Data Book of the Flowering Plants of Cameroon: IUCN Global Assessments, Royal Botanic Gardens, Kew, 2011, p. 418 (ISBN 9781842464298)

• (en) Référence Catalogue of Life : Vanilla ochyrae Szlach. & Olszewski (consulté le 24 décembre 2020)
• (en) Référence Kew Garden World Checklist : nv (consulté le 3 octobre 2017)
• (en) Référence The Plant List : Vanilla ochyrae Szlach. & Olszewski (source : KewGarden WCSP) (consulté le 3 octobre 2017)
• (en) Référence Tropicos : Vanilla ochyrae Szlach. & Olszewski (+ liste sous-taxons) (consulté le 3 octobre 2017)