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Vallée de la Blanche

La vallée de la Blanche est une vallée des Alpes française située dans le Queyras, dans le département des Hautes-Alpes. Elle doit son nom au torrent qui la traverse : l'Aigue Blanche. On y retrouve le refuge de la Blanche à côté du lac de la Blanche, la carrière de marbre, la chapelle de Clausis, etc. Le GR58 y passe notamment.

Vallée de la Blanche
Vallée de la Blanche depuis le pic de Caramantran.
Vallée de la Blanche depuis le pic de Caramantran.
Massif Massif d'Escreins (Alpes)
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Provence-Alpes-CĂ´te-d'Azur
DĂ©partement Hautes-Alpes
CoordonnĂ©es gĂ©ographiques 44° 41′ nord, 6° 53′ est
GĂ©olocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Vallée de la Blanche
GĂ©olocalisation sur la carte : Hautes-Alpes
(Voir situation sur carte : Hautes-Alpes)
Vallée de la Blanche
Orientation aval nord-ouest
Longueur
Type Vallée glaciaire
Écoulement Aigue Blanche

GĂ©ographie

Les montagnes qui clĂ´turent cette vallĂ©e sont très hautes. On retrouve le pic de Caramantran (3 025 m), assez facile d'accès, ou encore la tĂŞte des Toillies (3 175 m), qui comporte quelques passages dangereux. Ces sommets ne sont pas accessibles en hiver par des dĂ©butants.

Le lac de la Blanche est accessible comme le refuge. Il est gelé en hiver.

Carrière de marbre

Ă€ environ 2 300 mètres d'altitude, elle se situe sous la mine de cuivre. C'est en rĂ©alitĂ© une carrière de serpentine et non de marbre. Cette serpentine a servi notamment Ă  Ă©difier des Ă©lĂ©ments architecturaux comme les escaliers de l'opĂ©ra Garnier ou encore une partie du sarcophage de NapolĂ©on Ier. Cette exploitation a cessĂ© de fonctionner en 1931[1].

Mine de cuivre

Elle est situĂ©e Ă  2 400 mètres d'altitude. Cet emplacement d'extraction du cuivre a Ă©tĂ© reconnu dès l'AntiquitĂ© : une pièce de monnaie avec la figure de l'empereur romain Antonin le Pieux y a Ă©tĂ© trouvĂ©e. Mais les conditions devaient rendre la tâche d'extraction très compliquĂ©e. Au XIXe siècle, avec la technologie qui progresse, les galeries se sont allongĂ©es, les techniques d'extraction modernisĂ©es et automatisĂ©es, le transport des minerais a Ă©tĂ© rendu plus facile. Des inondations en 1957 ont affectĂ© l'exploitation qui a fermĂ© ses portes en 1961[1].

Chapelle de Clausis

Cette chapelle a été construite en 1846 et a été rénovée en 1988. Elle se trouve au fond de la vallée. Une cérémonie y est organisée tous les 16 juillet réunissant les habitants de Saint-Véran et de Chianale, de chaque côté de la frontière franco-italienne[2].

Le GR58 passe par cette chapelle et différents chemins sont possibles afin d'y accéder :

  • depuis le village de Saint-VĂ©ran depuis le parking Sainte-Luce ;
  • depuis le pont du Moulin, en contrebas, Ă  la Chalp ;
  • depuis le refuge Agnel, en passant par le col de Chamoussière.

On peut y accéder en été comme en hiver : la piste est tracée pour accueillir le ski de fond.

Refuge de la Blanche

Ce refuge est moderne : il a Ă©tĂ© construit en 2006. En effet, l'ancien refuge Ă©tait peu pratique. Il est par ailleurs plus grand que l'ancien. Sa capacitĂ© est d'environ 40 places[3]. Il offre une vue sur le reste de la vallĂ©e et on peut apercevoir, dans le fond, des sommets du massif des Écrins. On peut y accĂ©der par les mĂŞmes moyens que pour la chapelle de Clausis et son accès est tracĂ© en hiver. Son accès nĂ©cessite environ 2 h 30. Il est situĂ© Ă  2 500 mètres et surplombe de quelques mètres le lac de la Blanche.

Notes et références

  1. « Plus2News.Fr - Mines et carrières » (consulté le )
  2. Envie de Queyras, « Chapelle de Clausis », sur Envie de Queyras (consulté le )
  3. « Refuge de la Blanche - Queyras - Saint-Véran », sur www.refugedelablanche.com (consulté le )
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