Valérie Baeriswyl
Valérie Baeriswyl est une photojournaliste indépendante suisse née le à Landeyeux.
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Elle est connue notamment pour son travail sur les mariages en Haïti, où elle réside depuis 2015 et travaille comme pigiste pour l’Agence France-Presse (AFP).
Biographie
Jeunesse et Ă©tudes
Valérie Baeriswyl est née le 1er février 1984 à Landeyeux, près de Fribourg en Suisse[1]. Elle grandit à Saint-Aubin et découvre la photographie à 10 ans avec son père, photographe amateur qui lui apprend à développer[2]. À 15 ans, trop jeune pour intégrer l’École supérieure d’arts appliqués de Vevey, elle passe un certificat fédéral de capacité (CFC) d’assistante en information documentaire à la Bibliothèque cantonale et universitaire de Fribourg[3].
Elle complète sa formation en étudiant à l’École des métiers de l’information (EMI) à Paris et remporte en 2012 le Grand prix Paris Match du photoreportage étudiant. Pour réaliser son projet Convertie, elle suit pendant plusieurs mois Justine, une Française convertie à l’islam depuis trois ans[4].
Carrière à Haïti
Passionnée par les voyages, Valérie Baeriswyl se rend en Haïti en 2015 alors qu’elle séjourne en République Dominicaine. Elle finit par s’y installer et rejoint le jeune collectif de journalistes, photographes et cinéastes Kolektif 2D et l’Agence France-Presse en tant que pigiste[5] - [2]. Son travail sur l’abattage de la forêt est primé au festival Portrait(s) de Vichy et publié dans le magazine Géo[6] - [7].
Valérie Baeriswyl se lance également dans un reportage au long cours sur les mariages haïtiens. Pendant cinq ans, elle photographie plus de 60 cérémonies sur toute l’île[8]. En 2019, elle reçoit la bourse Yannis Behrakis de l’agence Reuters et ses premières photos sont publiées l’année suivante dans la revue 6Mois, dans le quotidien britannique The Guardian[9] - [8]. Elle en tire un ouvrage Bonne vie à deux : Haïti pour le meilleur et pour le pire, publié en 2021[10].
En 2021, son projet mené avec Laura Louis et Philicien Casimir sur le Tate tifi, un test de virginité subi par des femmes haïtiennes remporte le Prix Philippe Chaffanjon[11] - [12].
Ses reportages sont publiés entre autres par Le Monde[13], Libération[14], Huffington Post[15], Challenges[16].
Expositions
Liste non exhaustive :
- 2019 : ForĂŞt de pins, Festival Portrait(s) de Vichy[17]
- 2021 : Bonne vie à deux : Haïti pour le meilleur et pour le pire, festival Visa pour l’image de Perpignan[10].
Ouvrage
- Bonne vie à deux : Haïti pour le meilleur et pour le pire, autoédition, 2021
Documentaire
- Far From Home, film de Valérie Baeriswyl, Clémence Le Prévost, France, 2016, 13 min[18].
Distinctions
- 2012 : lauréate du Grand prix Paris Match du photoreportage étudiant pour le reportage Convertie.
- 2019 : lauréate de la bourse Yannis Behrakis Photojournalism Grants de Reuters[9].
- 2021 : co-lauréate du Prix Philippe Chaffanjon avec Laura Louis et Philicien Casimir pour le reportage Tate Tifi[19].
Notes et références
- « Valérie Baeriswyl: «Haïti me nourrit davantage qu’aucun autre pays» », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
- « Valérie Baeriswyl, témoin de la vie et des mariages en Haïti », sur SWI swissinfo.ch (consulté le )
- « Une Fribourgeoise récompensée à Paris », sur www.lagruyere.ch (consulté le )
- Paris Match, « Valérie, lauréate du Grand Prix Étudiant Paris Match » (consulté le )
- (en) http://www.kolektif2d.com, « Valerie Baeriswyl », sur Kolektif 2 Dimansyon (K2D) (consulté le )
- À l'eau de Vichy, « PORTRAIT(S) #7 – Le rendez-vous photographique de Vichy », sur À l'eau de Vichy (consulté le )
- Cyril Guinet, « Les damnés de la forêt : ces Haïtiens contraints d'abattre des arbres pour survivre », sur Geo.fr, (consulté le )
- « Portrait de Valérie Baeriswyl – Une Broyarde en Haïti pour le meilleur et pour le pire », sur 24 heures (consulté le )
- (en) Valerie Baeriswyl, « Haiti's brides beat hurricanes, power cuts and protests to wed in style », sur The Wider Image (consulté le )
- « Bonne vie à deux : Haïti pour le meilleur et pour le pire », sur Visa pour l’image (consulté le )
- « « Tate tifi », le test de virginité qui traumatise des femmes en Haïti », sur AyiboPost, (consulté le )
- « Profession : reporter. Laura Louis, jeune journaliste haïtienne, lauréate du Prix Philippe Chaffanjon 2021 », sur Franceinfo, (consulté le )
- « Haïti : à Port-au-Prince, « le chaos est total, les gangs sont partout, surarmés et d’une violence hors de contrôle » », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
- François-Xavier Gomez, « Assassinat de Jovenel Moïse : un docteur de Miami, des mercenaires colombiens et des questions sans réponse », sur Libération (consulté le )
- « 28 assaillants, dont deux Américains, responsables de l'assassinat du président haïtien », sur Le HuffPost, (consulté le )
- « L'enquête sur l'assassinat du président haïtien progresse, malgré les zones d'ombre », sur Challenges (consulté le )
- Fabienne Faurie, « La photographe Valérie Baeriswyl lauréate de la 9e édition du concours Portrait(s) à Vichy », sur www.lamontagne.fr, (consulté le )
- « film-documentaire.fr - Portail du film documentaire », sur www.film-documentaire.fr (consulté le )
- « Édition 2021 | Prix Philippe Chaffanjon » (consulté le )