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Vad (Brașov)

Vad (en hongrois : VĂĄd[1], en allemand: Waadt, Waden[2] - [3]) est un village situĂ© dans le județ de Brașov, le Pays de Făgăraș (Țara Făgărașului), dans la commune de Șercaia, Transylvanie, Roumanie.

Vad
Nom local
(ro) Vad
GĂ©ographie
Pays
Județ
Commune roumaine
Altitude
462 m
Coordonnées
45° 47â€Č 35″ N, 25° 08â€Č 56″ E
DĂ©mographie
Population
541 hab. ()
Identifiants
Code postal
507197
Carte
Prononciation

L’origine du nom

Concernant l’origine du nom du village de Vad, il existe deux hypothĂšses que nous prĂ©sentons Ă  la suite. Le premier avis est celui d’un fils du village, Augustin Bunea, historien, chanoine mĂ©tropolitain, acadĂ©micien roumain, qui, dans son ouvrage posthume, « Încercare de Istoria RomĂąnilor pĂąnă la 1382 »[4], soutient que beaucoup de villages situĂ©s dans le Pays de Făgăraș portent le nom de leur fondateur. La seconde explication est celle du linguiste roumain Sextil Pușcariu[5] qui, dans un article radiodifusĂ©[6], et ensuite imprimĂ© dans la revue « Țara BĂąrsei »[7] en 1934, soutient que « si tel village prĂšs de l’Olt s’appelle aujourd’hui Vad[8], et un autre FĂąntĂąna[9], il est probable que ce lieu de passage par la riviĂšre s’appelait Vadum[8] Ă  l'Ă©poque romaine, et l’autre, bĂ©nĂ©ficiant de bonnes eaux, Fontana[9] – et il est possible qu’avant l’arrivĂ©e des Romains, ces endroits fussent appelĂ©s des noms daces[7] correspondants ».

GĂ©ographie

Le village de Vad se trouve Ă  km, vers le Sud du village Șercaia et Ă  quelque 18 km de Făgăraș. La localitĂ© de Vad est traversĂ©e, de Sud vers le Nord, par la riviĂšre Șinca, un important affluent de l’Olt.

Histoire

La plus ancienne mention documentaire du village date du [10]et celle-ci provient du voĂŻĂ©vode de la Valachie, Mircea cel BătrĂąn[11]. Dans le document, Ă©taient spĂ©cifiĂ©s des toponymes qui se sont transmis jusqu’aujourd’hui.

Au recensement rĂ©alisĂ© en Transylvanie, en 1733, Ă  la demande de l’évĂȘque grĂ©co-catholique Inocențiu Micu-Klein[12], dans la localitĂ© roumaine (Locus valachicus) Vad Ă©taient recensĂ©es 73 familles, c’est-Ă -dire quelque 365 Ăąmes[1]. Du registre de ce recensement, nous dĂ©couvrons deux prĂȘtres, appelĂ©s Iuon et Stan (Ă©crit SztĂĄn, conformĂ©ment Ă  l’orthographe hongroise). Le nom de la localitĂ©, bien qu’il soit roumain, Ă©tait, lui aussi, Ă©crit conformĂ©ment Ă  l’orthographe hongroise, VĂĄd, parce que les rĂ©sultats du recensement Ă©taient destinĂ©s Ă  une commission composĂ©e de non Roumains et en grande majoritĂ© de Magyars[13].

Économie

À Vad, les habitants s'occupent de l'agriculture et de l'Ă©levage. D'autres habitants de Vad travaillent dans des entreprises ou des institutions des localitĂ©s plus ou moins proches de Vad (Șercaia, Făgăraș, Codlea, Ghimbav, Brașov...).

L'infrastructure locale offre des réseaux de gaz naturel[14], d'électricité[15], de téléphonie (fixe et mobile), de télévision cùblée et Internet. Pour l'avenir, on envisage la construction de réseaux d'eau et d'égout. Actuellement, afin qu'elle satisfasse ses besoins de consommation en eau potable, la population de Vad consomme l'eau extraite des puits forés dans les cours de leur maisons.

La localitĂ© est traversĂ©e par la route nationale DN73A, qui relie la ville de Predeal de la localitĂ© chef-lieu de commune, Șercaia, et elle se trouve Ă  quelque 5 kilomĂštres de la route europĂ©enne E68 (la route nationale DN1), qui traverse Șercaia.

Attractions touristiques

« Plugarul » (Le laboureur),
le 1er mai 1978
  • Le village est renommĂ© par les millions de narcisses[16] qui fleurissent, au mois du mai, parmi les chĂȘnes sĂ©culaires du bois, de 400 ha[17], de la localitĂ©, connu sous le nom du « Taillis de Vad »[18], ou la « ClairiĂšre de Vad»[19], ou encore « ClairiĂšre des Narcisses»[20]. Mais les habitants de l’endroit l’appellent simplement le « Bois de Vad »[21]. Malheureusement, par le ramassage abusif et « industriel », par le vandalisme, ces narcisses ont vu leur territoire de croissance restreint.
  • Une autre attraction touristique, trĂšs belle et trĂšs rare, est « Plugarul » (Le laboureur). Ici, c’est le lundi de PĂąques que l’on fĂȘte le plus appliquĂ© jeune homme du village.
  • Jusqu'Ă  l’arrivĂ©e du communisme, subsistaient des mƓurs de l'Ă©poque des moissons et on pouvait entendre des chansons de ces travaux agricoles, spĂ©cifiques au Sud de la Transylvanie, par exemple « Dealul Mohului », mais, par malheur, ces mƓurs, avec leurs chansons, se sont perdues dĂ©finitivement.
  • Les 9 fĂ©vrier, 29 juin, et 20 novembre, chaque annĂ©e, sont organisĂ©es de grandes foires d’animaux et d’autres produits.

Personnalités

  • Augustin Bunea (nĂ© Ă  Vad, en 1857 - mort Ă  Blaj, en 1909), prĂȘtre greco-catholique, chanoine mĂ©tropolitain, historien et acadĂ©micien roumain, cofondateur de la revue « Unirea » qui paraĂźt Ă  Blaj. Il a Ă©tudiĂ© Ă  l'Ă©cole paroissiale de son village natal, Ă  l'Ă©cole du village voisin - Ohaba, Ă  Brașov, Ă  Blaj et Ă  Rome.

Notes et références

  1. Augustin Bunea, Din Istoria RomĂąnilor. Episcopul Ioan Inocențiu Klein (1728-1751), Blaj, 1900, p. 409.
  2. Dicționar de localități din Transilvania
  3. Archivdateien RumÀnien
  4. Augustin Bunea, « Încercare de Istoria RomĂąnilor pĂąnă la 1382 » (Ediția Academiei RomĂąne, București, 1912)
  5. Sextil Pușcariu (1877 - 1948) a Ă©tĂ© un linguiste et un philologue roumain, acadĂ©micien et professeur Ă  l'UniversitĂ© de Cluj. Il a dirigĂ© les travaux de l'Ă©laboration du Dictionnaire de l'AcadĂ©mie. Il a Ă©tĂ© un spĂ©cialiste dans l'histoire de la langue roumaine, etc.
  6. Conférence soutenue à la Radio Bucarest le .
  7. Sextil Pușcariu, Numele satelor noastre, in « Țara BĂąrsei », Anul VI, № 5, Brașov, 1934, p. 388.
  8. En français : Gué
  9. En français : Fontaine
  10. Valentina Popa, Țara Făgărașului sub stăpĂąnirea domnilor munteni, in « Cumidava », VI, Muzeul Județean Brașov, 1973
  11. Le voĂŻĂ©vode Mircea Ier l'Ancien ou Mircea cel BătrĂąn fut un prince de Valachie des plus importants. Il rĂ©gna de 1386 Ă  1418. Il eut en sa possession le Pays de Făgăraș. Entre autres titres, il se nommait "duc de Făgăraș".
  12. Ioan Inocențiu Micu Klein, (nĂ© Ă  Sadu, județ de Sibiu, en 1692 - dĂ©cĂ©dĂ© Ă  Rome, Ăźn 1768), a Ă©tĂ© Ă©vĂȘque roumain grĂ©co-catholique de Alba Iulia et Făgăraș entre 1728-1751.
  13. Augustin Bunea, Din Istoria RomĂąnilor. Episcopul Ioan Inocențiu Klein (1728-1751), Blaj, 1900, p. 303.
  14. Depuis 1999,
  15. Depuis 1957
  16. En roumain : Narcise (au singulier : Narcisă), et en patois local : coprine, lisez [koprine], (au singulier : coprină)
  17. Précisément : 394,90 ha.
  18. En roumain : Dumbrava Vadului
  19. En roumain : Poiana Vadului
  20. En roumain : Poiana Narciselor
  21. En roumain : Pădurea Vadului

Bibliographie

  • Augustin Bunea, Din Istoria RomĂąnilor. Episcopul Ioan Inocențiu Klein (1728-1751), Blaj, 1900.
  • Augustin Bunea, Încercare de Istoria RomĂąnilor pĂąnă la 1382 (Ediția Academiei RomĂąne, București, 1912).
  • Sextil Pușcariu, Numele satelor noastre, in “Țara BĂąrsei”, Anul VI, № 5, Brașov, p. 387-394.
  • Valentina Popa, Țara Făgărașului sub stăpĂąnirea domnilor munteni, in “Cumidava”, VI, Muzeul Județean Brașov, 1973.

Liens externes

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