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Vère (affluent de l'Aveyron)

La Vère est une rivière du sud de la France qui coule dans les départements du Tarn et de Tarn-et-Garonne. C'est un affluent de l'Aveyron en rive gauche, donc un sous-affluent de la Garonne par l'Aveyron, puis par le Tarn.

Vère
Illustration
Le viaduc de Cahuzac-sur-Vère.
Caractéristiques
Longueur 53,3 km [1]
Bassin 311 km2 [1]
Bassin collecteur la Garonne
DĂ©bit moyen 2,15 m3/s (Bruniquel)
RĂ©gime pluvial
Cours
Source Mine de Carmaux
· Localisation Taïx
· CoordonnĂ©es 44° 00′ 19″ N, 2° 08′ 17″ E
Confluence l'Aveyron
· Localisation Bruniquel
· CoordonnĂ©es 44° 03′ 24″ N, 1° 40′ 10″ E
GĂ©ographie
Pays traversés Drapeau de la France France
DĂ©partement Tarn
Tarn-et-Garonne
Régions traversées Occitanie

Sources : SANDRE, GĂ©oportail, Banque Hydro

GĂ©ographie

Le château de Bruniquel domine le confluent de la Vère et de l'Aveyron.

De 53,3 km de longueur[1], la Vère prend sa source Ă  TaĂŻx, dans les coteaux entre Albi et Carmaux, dĂ©partement du Tarn, non loin des anciennes mines de charbon de Carmaux. Elle se jette dans l'Aveyron Ă  Bruniquel (Tarn-et-Garonne) en aval des gorges de l'Aveyron.

Communes traversées

Principaux affluents

Hydrologie

À l'inverse de la plupart des autres cours d'eau du bassin du Tarn, la Vère est une rivière peu abondante.

La Vère à Bruniquel

Son dĂ©bit a Ă©tĂ© observĂ© sur une pĂ©riode de 38 ans (1971-2008), Ă  Bruniquel, localitĂ© situĂ©e au niveau de son confluent avec l'Aveyron[2]. Le bassin versant de la rivière y est de 311 km2 soit la quasi-totalitĂ© de celui-ci.

Le dĂ©bit de la rivière Ă  Bruniquel est de 2,14 m3/s.

La Vère prĂ©sente des fluctuations saisonnières assez marquĂ©es, avec une pĂ©riode de hautes eaux d'hiver et de printemps portant le dĂ©bit mensuel moyen Ă  un niveau situĂ© entre 3,08 et 4,88 m3/s, de dĂ©cembre Ă  avril inclus (avec un maximum en fĂ©vrier). Dès le mois de mai, le dĂ©bit diminue rapidement ce qui mène Ă  la pĂ©riode des basses eaux qui va de juillet Ă  septembre, accompagnĂ©e d'une baisse du dĂ©bit mensuel moyen allant jusqu'Ă  0,244 m3/s au mois d'aoĂ»t, ce qui est fort peu pour un cours d'eau de cette taille. Cependant les fluctuations de dĂ©bit peuvent ĂŞtre plus importantes encore certaines annĂ©es.

DĂ©bit moyen mensuel (en m3/s)
Station hydrologique : Bruniquel
(Données calculées sur 38 ans)
Source : Banque Hydro - Ministère de l'écologie et du développement durable

Étiage ou basses eaux

Ă€ l'Ă©tiage le VCN3 peut chuter jusque 0,008 m3/s, en cas de pĂ©riode quinquennale sèche, soit 8 petits litres par seconde, ce qui est extrĂŞmement sĂ©vère, le cours d'eau se trouvant alors presque Ă  sec.

Crues

Les crues peuvent ĂŞtre importantes proportionnellement Ă  la taille du bassin versant. Les QIX 2 et QIX 5 valent respectivement 40 et 58 m3/s. Le QIX 10 est de 70 m3/s, le QIX 20 de 81 m3/s, tandis que le QIX 50 se monte Ă  96 m3/s.

Le dĂ©bit instantanĂ© maximal enregistrĂ© Ă  Bruniquel durant cette pĂ©riode, a Ă©tĂ© de 71,6 m3/s le 24 avril 1988, tandis que le dĂ©bit journalier maximal enregistrĂ© Ă©tait de 65,2 m3/s le mĂŞme jour. Si l'on compare la première de ces valeurs Ă  l'Ă©chelle des QIX de la rivière, l'on constate que cette crue Ă©tait un peu plus forte que celle d'ordre dĂ©cennal, et donc destinĂ©e Ă  se reproduire frĂ©quemment.

Lame d'eau et débit spécifique

Au total, la Vère est une rivière assez peu abondante, du moins dans le contexte du bassin du Tarn. La lame d'eau Ă©coulĂ©e dans son bassin versant est de 217 millimètres annuellement, ce qui est nettement infĂ©rieur Ă  la moyenne de la France entière tous bassins confondus (320 millimètres), ainsi que du bassin de la Garonne (384 millimètres au Mas-d'Agenais), et de l'Aveyron (347 millimètres Ă  Piquecos). Le dĂ©bit spĂ©cifique de la rivière (ou Qsp) atteint de ce fait le chiffre modĂ©rĂ© de 6,9 litres par seconde et par kilomètre carrĂ© de bassin.

Retenue d'eau

L'ouvrage de Fourogue a été réalisé sur le cours supérieur de la Vère par la compagnie d'aménagement des coteaux de Gascogne (CACG) en 1997-1998. Bien que condamnés par le tribunal administratif, les travaux sont menés à leur terme sans que les différentes initiatives prises par les pouvoirs administratifs et judiciaires ne parviennent à les stopper. Depuis, la retenue, située à cheval sur les communes de Mailhoc et de Cagnac-les-Mines, est gérée en toute illégalité[3].

Voir aussi

Notes et références

Références

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