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UrbaLyon

UrbaLyon est l’agence d'urbanisme de l'aire métropolitaine lyonnaise.

UrbaLyon
Logo de l’association
Fondation
Fondation septembre 1978
Origine Agence d'urbanisme
Identité
Siège Drapeau de la France France,
Lyon
Président Béatrice Vessiller
Directeur Damien Caudron
Affiliation FNAU
Employés 103[1]
Site web http://www.urbalyon.org/

Histoire

L’Agence d'Urbanisme de la Communauté Urbaine (ou AGURCO) est fondée en . Elle est alors dirigée par Jean Frébault, et vient se substituer à l’Atelier d’Urbanisme de la ville de Lyon, créé en 1961 par Charles Delfante et transformé en atelier d’agglomération en 1969. La principale différence avec ces deux structures plus anciennes est son financement local, et non étatique, reflétant la prise en main de l'urbanisme par la collectivité territoriale[2]. Cet atelier était une petite structure, qui comptait en 1975 seulement trente-cinq personnes[3] - [note 1].

Jean Frébault reste directeur de l'agence de 1978 à 1988[5].

Rapidement, l'agence de Lyon devient l'une des trois plus importantes de France, comptant un effectif de 76 personnes en 1999[6], 88 personnes en 2003[7] et 103 en 2014[1].

Ressources

Une partie des ressources de l'agence vient d'une dotation de l'État, comme pour les autres agences d'urbanisme. En 2003, la dotation de l'État Ă  l'agence de Lyon s'Ă©levait Ă  539 817 euros[8]. Ă€ cette date, le budget total de la structure s'Ă©lève Ă  6 558 153 euros[9].

Moyens techniques et productions

L'agence d'urbanisme lyonnaise est une des quatre agences française qui disposent du plus grand nombre d'outils techniques à sa disposition, avec celles de Brest, Marseille et de Nancy. Elles disposent toutes quatre en effet d'un service documentaire, d'une bibliothèque, d'un service d'accueil, d'une photothèque, d'un atelier graphique, d'un site internet, d'une vidéothèque, d'un réseau Urbamet et éditent un bulletin d’informations[10].

En revanche, en 2003, UrbaLyon n'est pas dotée de beaucoup d'observatoires. Contrairement à Angers (quinze critères urbains analysés) ou Bordeaux (onze), et surtout Dunkerque (vingt-huit), l'agence de Lyon n'a mis en place des indices d'observations que sur l'habitat, l'environnement, le logement social, l'emploi, les zones d'activité et l'enseignement supérieur[11].

Toutefois, si les outils d'analyse ne sont pas forcément à cette date très nombreux, les champs d'actions de l'agence sont très étendus : déplacements, gestion de la nature et des espaces verts, gestion de l'eau, qualité de vie, partenariats, domaine social, fonctionnement urbain, vie économique, domaine patrimonial, gestion des déchets ménagers et assainissement[12]. En particulier, les deux chartes d'écologie publiées par l'agence (1992-1995 et 1997-2001) sont particulièrement ambitieuses[13].

Compétences

Au départ vouée à la seule planification urbaine générale de l'agglomération, l'agence voit ses compétences augmentées par la loi Defferre sur la décentralisation, en 1982. Désormais, elle a aussi un regard sur l'aménagement beaucoup plus fin des quartiers. Entre 1990 et 2000, l'agence travaille sur le Schéma directeur, et, en parallèle, en 1996, elle publie le Plan de déplacements urbains[14].

Instrumentalisation politique de l'agence

Organisme voué à l'aménagement urbain, l'agence est censée ne pas servir d'instrument politique. Toutefois, il s'avère que l'agence de Lyon a connu ce genre de dérives[15].

Notes et références

Notes

  1. À la même date, les agences de Paris et Marseille comptaient plus de 80 salariés, et les agences de Bordeaux, Lille, Strasbourg et même Grenoble étaient plus importantes[4].

Références

  1. Agence d'urbanisme de l'agglomération lyonnaise - Jean-Marie Zuffellato, « Organigramme » (consulté le ).
  2. « 40 ans du Grand Lyon en feuilleton — 1978, création de l’agence d’urbanisme de la Communauté Urbaine : premier outil au service des élus », (consulté le ).
  3. Yasmine Bendjador 2007, II. 3- 1 – « Effectifs », p. 268.
  4. Yasmine Bendjador 2007, I. 2 - 2 – « Les fondements d’une agence d’urbanisme », p. 131.
  5. UrbaLyon, La planification stratégique de « Lyon 2010 » aux métropoles d’aujourd’hui, Lyon, , 48 p. (lire en ligne), p. 2.
  6. Yasmine Bendjador 2007, I. 2 - 2 – « Les fondements d’une agence d’urbanisme », p. 135.
  7. Yasmine Bendjador 2007, II. 2 - 1 – « Personnel des agences d’urbanisme », p. 153.
  8. Yasmine Bendjador 2007, II. 2 - 4 – « Subvention de l’État », p. 161.
  9. Yasmine Bendjador 2007, II. 3 – « Croisement des indicateurs », p. 174.
  10. Bernard Écrement (dir.), Urba 2000, Les agences d'urbanisme : Repères et témoignages, La Défense, Centre de documentation de l'urbanisme, 172 p. (lire en ligne), p. 26.
  11. Yasmine Bendjador 2007, I. 2 - 1 – « Les observatoires », p. 204.
  12. Yasmine Bendjador 2007, I. 2 - 2 – « Les productions des agences », p. 348-349.
  13. Yasmine Bendjador 2007, I. 2 - 2 – « Les productions des agences », p. 355.
  14. Yasmine Bendjador 2007, II. 1 – « Historique de l’agence d’urbanisme pour le développement de l’Agglomération Lyonnaise », p. 204.
  15. Yasmine Bendjador 2007, II. 16 – « Histoire de l’agence d’urbanisme d’Adour Pyrénées », p. 204.

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Bibliographie

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