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Unkei

Unkei (運慶), nĂ© aux alentours de 1151 et mort en 1223, Ă©tait un sculpteur japonais d’images bouddhiques (busshi) originaire de Nara Ă  la fin du XIIe et au dĂ©but du XIIIe siĂšcle, appartenant Ă  l’école Kei (慶掟, Kei-ha) de l’époque de Kamakura. Il Ă©tait le fils de Kƍkei (ćș·æ…¶) et le pĂšre de Tankei (æč›æ…¶), Ă©galement sculpteurs de l’école Kei. Il reprit Ă  la suite de son pĂšre la direction de l’école vers 1195 et fut honorĂ© du plus haut titre ecclĂ©siastique pour les sculpteurs bouddhiques, hƍin, en 1203. Il travailla pour de nombreux temples dans tout le Japon, ainsi que pour le compte de samouraĂŻs ou du shogun.

Unkei
Portrait sculptĂ© d’Unkei rĂ©alisĂ© aprĂšs sa mort, au Rokuharamitsu-ji.
Biographie
Naissance
DĂ©cĂšs
Nom dans la langue maternelle
運慶
Activités
PĂšre
Enfants
Unjö
Tankei
Kƍshƍ
Unga (d)
Kƍun (d)
Kƍben (d)
Autres informations
Mouvement
Influencé par

Son style Ă©tait marquĂ© par l’hĂ©roĂŻsme, le rĂ©alisme parfait, le dynamisme et l’expression puissante qu’il peignait sur ses statues. Il rompit de fait avec le style traditionnel pour faire Ă©merger un art rĂ©aliste qui fut imitĂ© dans tout le pays, n’étant approchĂ© ou Ă©galĂ© que par Kaikei ; en ce sens, les historiens de l’art le dĂ©signent habituellement comme le plus grand artiste de son Ă©poque et l’un des plus grands sculpteurs qu’ait connu le Japon[1].

Contexte

Miroku au Hokuen-dƍ du Kƍfuku-ji, 1208-1212, 143 cm.

Unkei fut actif Ă  la fin de l’époque de Heian et au dĂ©but de l’époque de Kamakura, une pĂ©riode de grand changement car l’aristocratie perdit tout rĂ©el pouvoir au profit des clans guerriers : c’était l’instauration du shogunat de Kamakura (bakufu). Les Ă©coles bouddhiques Ă©sotĂ©riques des siĂšcles prĂ©cĂ©dents (Tendai, Shingon) cĂ©dĂšrent Ă©galement la place Ă  un bouddhisme plus populaire et tournĂ© vers la recherche intĂ©rieure de la foi, en particulier les Ă©coles de la Terre pure (Jƍdo en japonais). En histoire de l’art, la pĂ©riode reste fortement caractĂ©risĂ©e par la sculpture de Kamakura, dernier Ăąge d’or de la sculpture japonaise, sous l’influence de l’école Kei[2]. Rompant avec l’idĂ©alisme et l’acadĂ©misme de Heian, elle proposait un style marquĂ© par le rĂ©alisme, le dynamisme, les influences de la Chine des Song et l’étude des styles anciens de la pĂ©riode Tenpyƍ, correspondant mieux au goĂ»t des samouraĂŻs, nouveaux maĂźtres du Japon, et des nouvelles Ă©coles de la Terre pure[3] - [4]. Le matĂ©riau principal alors Ă©tait le bois depuis plusieurs siĂšcles, sculptĂ© avec la mĂ©thode dite yosegi-zukuri (piĂšces de bois assemblĂ©es), qui consistait Ă  composer une statue en assemblant les diverses piĂšces qui la composaient, sculptĂ©es sĂ©parĂ©ment[3] - [5].

C’est Ă  Nara que l’école Kei se dĂ©veloppa, prenant grandement part aux rĂ©novations des temples dĂ©truits par les Taira en 1180 durant la guerre de Genpei[5], et sa crĂ©ation est communĂ©ment attribuĂ©e Ă  Kƍkei, le pĂšre et maĂźtre d’Unkei[6]. Ainsi, l’art de Unkei se situe au dĂ©but de la sculpture de Kamakura.

Biographie

Ekƍ, un des huit acolytes (dƍji) de Fudƍ myƍƍ au Reihƍkan du Kongƍbu-ji, 1197, 96 cm.

NĂ© aux alentours de 1151[7] (la date exacte n'est pas connue), Unkei Ă©tait le fils et l’apprenti de Kƍkei[8]. Il fit rapidement preuve d’une excellente technique et Ă©tudia l’ancien style classique de Nara du VIIIe, ainsi que le style de son pĂšre, traditionnel mais avec une certaine volontĂ© de rĂ©alisme. Il faisait preuve d’un talent prĂ©coce[9]. Une hypothĂšse de travail lui a attribuĂ© un des Sanju Kannon du SanjĆ«sangen-dƍ alors qu’il devait avoir environ seize ou dix-sept ans, mais elle rencontre peu de support de nos jours[10]. Il effectua plusieurs sĂ©jours dans l’est du Japon qui lui permirent de forger son propre style. Ainsi, durant son premier voyage en 1186, il travailla au Ganjƍju-in (Shizuoka) en 1186 puis au Jƍraku-ji (Kanagawa) en 1189[11]. Au Ganjƍju-in, il demeure de sa main des statues d’Amida, de Fudƍ myƍƍ et de Bishamonten, commandĂ©es pour le temple par le samouraĂŻ Hƍjƍ no Tokimasa, parent du shogun Minamoto no Yoritomo[12]. Au Jƍraku-ji, c’était pour le compte de Wada Yoshimori qu’il sculpta une triade d’Amida, et de nouveau Fudƍ myƍƍ et Bishamonten[13].

En tant qu’ainĂ©, il Ă©tait le successeur dĂ©signĂ© de l’école Kei et prit une grande part dans les travaux de restauration des grands temples de Nara dĂ©truits en 1180 durant la guerre de Genpei. Au Kƍfuku-ji, il rĂ©alisa notamment un Fukukenjaku Kannon (1189) et un roi cĂ©leste (Shi Tennƍ, 1189)[14]. AprĂšs un sĂ©jour dans la rĂ©gion de Kamakura, il sculpta au Tƍdai-ji un roi cĂ©leste au Daibutsu-den (1196), un KƍkĆ«zƍ avec son pĂšre, et participa Ă  la rĂ©alisation des deux Niƍ (roi gardien) de la grande porte sud (1203), qui figurent parmi les chefs-d’Ɠuvre de l’époque[15]. Unkei s’inspirait fortement de l’art ancien de Nara (de la pĂ©riode Tenpyƍ), mais avec plus de mouvements, de rĂ©alisme et d’énergie. Il est probable qu’il reprit la succession de l’école Kei vers 1195, annĂ©e oĂč il reçut de son pĂšre le titre de hƍgen[16].

Ayant acquis la reconnaissance dans l’est et Ă  Nara, Unkei se rendit Ă  Kyoto vers 1196 pour participer aux restaurations du Jingo-ji et du Tƍ-ji[17]. Il y sculpta de plus les deux Niƍ de la grande porte sud du Tƍ-ji et deux deva pour la porte intĂ©rieure du Jingo-ji (disparus)[12]. Des statues lui sont aussi attribuĂ©es au Takisan-ji (Aichi) et au Kongƍbu-ji (Wakayama), le centre de l’école bouddhique Shingon oĂč il rĂ©alisa les huit acolytes (dƍji) de Fudƍ myƍƍ, dont six existent toujours[18]. Son travail impressionna le shogun Yoritomo no Minamoto et il devint maĂźtre busshi (daibusshi) au Tƍ-ji en 1198. Le Tƍ-ji faisant partie des principaux temples de la capitale impĂ©riale, cette nomination tĂ©moignait de la position dominante acquise par l’école Kei de Nara au Japon durant les annĂ©es 1190[19]. Il ouvrit Ă©galement Ă  Kyoto un atelier afin de diffuser le style de Nara plus largement dans le Japon[20].

Vers 1208-1212, Unkei, au sommet de son art, travaillait de nouveau au Kƍfuku-ji. Les statues qu’il produisit alors, notamment Mujaku et Seshin flanquant Miroku au Hokuen-dƍ, tĂ©moignent de son talent artistique[21]. Dans les annĂ©es 1210 et 1220, il Ɠuvra le plus souvent pour le compte de samouraĂŻs, rĂ©alisant des portraits sculptĂ©s[22], ainsi que quelques statues pour des temples, dont le Jibutsu-dƍ. Son dernier projet connu date de 1223 au Kƍzan-ji. Il meurt le , d’aprĂšs le Tƍ-ji shodƍ engi[23].

Ses Ɠuvres Ă©taient particuliĂšrement rĂ©putĂ©es parmi les guerriers, nouveaux maĂźtres du Japon qui apprĂ©ciaient la virilitĂ© et la puissance de son art[24]. Fort de cette reconnaissance, Unkei fut honorĂ© des titres de hokkyƍ en 1193, de hƍgen en 1195 et enfin de hƍin en 1203, le plus haut titre possible pour les busshi[25] - [9]. Il eut pour Ă©lĂšve ses fils Tankei (qui lui succĂ©da Ă  la tĂȘte de l’école Kei), Kƍun (parfois identifiĂ© comme Jƍkei, sans certitude), Kƍbei, Kƍshƍ, Unga et Unjö, qui firent perdurer son style[26].

Style et principales Ɠuvres

Formation de son art

Dainichi nyƍrai du Enjƍ-ji, vers 1175-1176, 101 cm
Ungyƍ, Niƍ de la Nandaimon au Tƍdai-ji, 1203, 8,42 m.

Unkei poursuivit et paracheva la recherche de rĂ©alisme initiĂ©e par son pĂšre dans la sculpture. La proximitĂ© avec ce dernier se ressent dans ses Ɠuvres de jeunesse, comme le bouddha Dainichi du Enjƍ-ji (vers 1175-1176), oĂč se combinent classicisme et une certaine volontĂ© de naturalisme[12]. Mais si Kƍkei restait encore proche des canons de l’époque de Heian, Unkei s’en affranchit totalement pour crĂ©er un art individuel et nouveau.

À Nara, Unkei avait Ă©tudiĂ© l’art Tenpyƍ (Ă©poque oĂč la ville Ă©tait la capitale impĂ©riale du Japon), auquel il restait trĂšs liĂ©, puis ses sĂ©jours dans l’est et Ă  Kyoto lui permirent d’aller plus loin dans sa recherche artistique[24] - [9]. En effet, il put s’imprĂ©gner dans l’est (rĂ©gion de la nouvelle capitale shogunale, Kamakura) de l’atmosphĂšre austĂšre et virile des guerriers de Kamakura, tandis qu’il se confrontit Ă  Kyoto aux Ɠuvres des maĂźtres de la sculpture sur bois de l’époque de Heian, notamment Jƍchƍ et ses successeurs[24]. Le style qui en ressortit se caractĂ©rise par le rĂ©alisme parfait, l’hĂ©roĂŻsme, l’impression de mouvement et de force. Contrairement au style Ă©lĂ©gant et fĂ©minin de Kaikei, son compagnon d’apprentissage souvent considĂ©rĂ© comme son rival, l’art d’Unkei Ă©tait rĂ©solument viril et puissant[27]. Il mettait l’emphase sur les visages pleins et vivants, la musculature des corps, les motifs complexes des drapĂ©s[12]. Il perfectionna avec l’école Kei la technique du yosegi afin de s’affranchir plus encore des limites du matĂ©riau, multipliant les piĂšces sculptĂ©es et Ă©tant secondĂ© dans sa tĂąche par plusieurs assistants sculpteurs ; les deux Niƍ du Tƍdai-ji sont ainsi constituĂ©s d’environ trois mille piĂšces[28]. Il utilisait enfin des cristaux pour accentuer le rĂ©alisme des yeux[9].

Les statues produites durant son sĂ©jour dans l’est entre 1186 et 1189 montrent ses premiĂšres profondes innovations de style, marquant un tournant dans l’établissement de son art personnel, bien que la genĂšse de ces apports fasse dĂ©bat de nos jours[29]. Deux statues d’Amida demeurent : la premiĂšre au Ganjƍju-in possĂšde un aspect trĂšs masculin, avec le haut du corps large dont le drapĂ© Ă©pouse la forme musclĂ©e avec fluiditĂ©[30] ; la seconde au Jƍraki-ji offre un aperçu de son style hĂ©roĂŻque au drapĂ© profondĂ©ment sculptĂ©[31]. Le Fudƍ myƍƍ et le Bishamonten du Ganjƍju-in n’ont rien en commun avec la sculpture japonaise des siĂšcles prĂ©cĂ©dents et les Ɠuvres de jeunesse du sculpteur : Unkei semble les figer dans un moment de vive tension ou d’action, conservant des proportions convaincantes, tout en rĂ©vĂ©lant sur leur visage l’émotion de l’instant et une identitĂ© propre, individuelle ; il personnifie son travail comme jamais auparavant[32] - [33].

La maturité

Mujaku au Hokuen-dƍ du Kƍfuku-ji, 1208-1212, 193 cm.
Seshin au Hokuen-dƍ du Kƍfuku-ji, 1208-1212, 190,9 cm.

Les deux Niƍ (ou Kongƍ-rikishi, « rois gardiens Â» en français, nommĂ©s Ungyƍ et Agyƍ) de la grande porte sud (Nandaimon) du Tƍdai-ji figurent parmi les exemples les plus reprĂ©sentatifs de l’école Kei ; ils se caractĂ©risent par le dynamisme et l’impression de mouvements, avec le corps fin, les muscles saillants, le drapĂ© fluide et le visage farouche[34]. RĂ©alisĂ©s en environ deux mois et mesurant plus de huit mĂštres, ils ont requis la participation de nombreux assistants. La tradition attribue la direction de chaque Niƍ Ă  Unkei (pour Ungyƍ) et Kaikei (pour Agyƍ) ; toutefois, des travaux rĂ©cents (depuis les restaurations achevĂ©es en 1993) mettent en question le rĂŽle exact d’Unkei : peut-ĂȘtre a-t-il en fait collaborĂ© avec Kaikei pour Agyƍ, ou bien a-t-il supervisĂ© l’ensemble du projet en tant que directeur de l’école[35].

L’ensemble formĂ© par Miroku assis (peinture et feuille d’or sur bois de katsura) flanquĂ© de Mujaku et Seshin debout (bois peint) au Hokuen-dƍ du Kƍfuku-ji constitue l’aperçu le plus brillant de son art[21]. Le Miroku ne respecte plus les proportions stylisĂ©es et peu naturelles mises au point par Jƍchƍ au Xe siĂšcle ; au contraire, ses proportions sont rĂ©alistes et Ă©quilibrĂ©es, tandis que le torse est moins massif. L’expression est plus nostalgique, compatissante, presque humaine[36]. Mujaku et Seshin sont deux figures du bouddhisme indien, patriarches de la secte Cittamātra (dont dĂ©rive l’école Hossƍ-shĆ« au japon) ayant acquis le statut d’arhat, c’est-Ă -dire proche du titre de bouddha. Unkei les a reprĂ©sentĂ©s dans un rĂ©alisme parfait : Mujaku, tenant peut-ĂȘtre une relique entre les mains, semble mĂ©diter ; son visage Ă©maciĂ© et ses yeux profonds touchent par leur intensitĂ©[31]. Quant Ă  Seshin, sa gestuelle suggĂ©rant qu’il est en train de s’exprimer et sa corpulence plus ronde le rendent plus expansif et accessible. Les deux statues sont vĂȘtues d’une robe de moine aux plis irrĂ©guliers profondĂ©ment modelĂ©s[37]. Unkei exprime de façon vivante et fortement individualisĂ©e la qualitĂ© humaine et intellectuelle de ces trois figures : l’émotion poignante de Seshin, la sĂ©rĂ©nitĂ© de Mujaku et la solennitĂ© de Miroku[36] - [16]. Hiromichi Soejima qualifie ces deux travaux comme « les meilleurs de toute la sculpture japonaise »[12].

Postérité

Comme dĂ©taillĂ© prĂ©cĂ©demment, Unkei est, avec ou devant Kaikei selon les sensibilitĂ©s, le plus grand maĂźtre de la sculpture de Kamakura[1], et il inspira de nombreux artistes de l’époque, notamment la sculpture Ă  la capitale Kamakura, l’école Zenpa (ć–„æŽŸ), de nombreux sculpteurs des Ă©coles In et En, ainsi que ses successeurs de l’école Kei[27] - [38] - [39]. Plus gĂ©nĂ©ralement, son influence se fit sentir plusieurs siĂšcles aprĂšs sa mort[22]. Toutefois, ses hĂ©ritiers tombent vite dans les travers de l’imitation sans recherche d’originalitĂ©. L’époque de Kamakura marque en fait le dernier Ăąge d’or de la sculpture japonaise[40].

Les documents d’époque permettent d’attribuer quelque soixante-dix statues Ă  Unkei, et un peu moins d’une trentaine ont Ă©tĂ© conservĂ©es de nos jours[41]. Concernant sa cote actuelle, le bouddha en bois dorĂ© de Dainichi nyƍrai, d’une hauteur de 66 cm et prĂ©sentant Ă  l’intĂ©rieur des bibelots symboliques, des reliques, deux petites pagodes et une boule de cristal, a Ă©tĂ© adjugĂ© pour 14,37 millions de dollars US chez Christie New York Ă  une association cultuelle japonaise d’un temple bouddhiste de Tokyo[42].

Annexes

Liens externes

Bibliographie

  • (en) Melanie Beth Drogin, Images for warriors : Unkei’s sculptures at Ganjojuin and Jorakuji, universitĂ© Yale, (thĂšse)
  • Jonathan Edward Kidder (trad. Madeleine-paul David), Sculptures japonaises, Tokyo, Bijutsu Shuppan-Sha, Office du Livre, coll. « La BibliothĂšque de l’Amateur », , 336 p.
  • (ja) Takeshi Kobayashi, äœ›ćž«é‹æ…¶ăźç ”ç©¶ (Busshi Unkei no kenkyĆ«), Tenri, Yƍtokusha,‎
  • (ja) Takeshi Kuno et Mikihiro Taeda, é‹æ…¶ăźćœ«ćˆ» (Unkei no chƍkoku), Tokyo, Heibonsha,‎ , 202 p.
  • (en) Penelope E. Mason et Donald Dinwiddie, History of Japanese art, Pearson-Prentice Hall, , 432 p. (ISBN 978-0-13-117601-0)
  • (en) Hisashi Mƍri, Sculpture of the Kamakura period, vol. 11, Weatherhill, coll. « Heibonsha Survey of Japanese Art », , 174 p. (ISBN 978-0-8348-1017-4)
  • Christine Shimizu, L’art japonais, Flammarion, coll. « Tout l’art », , 448 p. (ISBN 9782080137012)
  • Peter Charles Swann (trad. Marie TadiĂ©), Japon : de l’époque Jƍmon Ă  l’époque des Tokugawa, Paris, Albin Michel, coll. « L’art dans le monde », , 239 p.
  • (ja) Saburƍsuke Tanabe, é‹æ…¶ăšćż«æ…¶ (Unkei to Kaikei), Tokyo, Shibundƍ, coll. « Nihon no bijutsu »,‎ , 93 p.

Références

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  2. Mason et Dinwiddie 2005, p. 169
  3. Shimizu 2001, p. 164-165
  4. Swann 1967, p. 106-108
  5. (en) Hiromichi Soejima, « Japan, Sculpture, Kamakura Period », dans Jane Turner, The dictionary of Art, vol. 17, Grove’s Dictionaries, (ISBN 9781884446009), p. 121-126
  6. Shimizu 2001, p. 171
  7. (en) UNKEI (1151 - 1223), Sculptor : Benezit Dictionary of Artists - oi (DOI 10.1093/benz/9780199773787.article.b00187067, lire en ligne)
  8. Drogin 2000, p. 34
  9. Marie Mathelin, « Unkei (1148 env.-1223) », EncyclopÊdia Universalis en ligne (consulté le )
  10. Drogin 2000, p. 35
  11. Drogin 2000, p. 43
  12. (en) Hiromichi Soejima, « Unkei », Oxford Art Online, université d'Oxford (consulté le )
  13. Shimizu 2001, p. 172-173
  14. Mƍri 1974, p. 40
  15. (en) Donald F. McCallum, « Japan, Sculpture, Muromachi, Momoyama, Edo Periods », dans Jane Turner, The dictionary of Art, vol. 17, Grove’s Dictionaries, (ISBN 9781884446009), p. 126-129
  16. (en) Victor Harris et Ken Matsushima, Kamakura : the renaissance of Japanese sculpture 1185-1333, British Museum Press, , 128 p. (ISBN 978-0-7141-1451-4), p. 33-34
  17. Mƍri 1974, p. 48
  18. Drogin 2000, p. 56-57
  19. Drogin 2000, p. 58
  20. Mƍri 1974, p. 50
  21. Mƍri 1974, p. 65
  22. (en) « Unkei », EncyclopÊdia Britannica en ligne (consulté le )
  23. Kuno et Taeda 1974, p. 193
  24. Mƍri 1974, p. 67-68
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  26. Mƍri 1974, p. 70
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  29. Drogin 2000, p. 45, 132-133
  30. Drogin 2000, p. 45
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  40. Swann 1967, p. 135
  41. Drogin 2000, p. 33
  42. (en) Souren Melikian, « Christie's sells sculpture attributed to Unkei for $14.37 million », The New York Times,‎ (lire en ligne)
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