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Union royale belge de handball

L'Union royale belge de handball (URBH) (en néerlandais: Koninklijke belgische handbalbond (KBHB), en allemand: Königlicher Belgischer Handballverband (KBHV) est la fédération belge de handball officiellement reconnue par la Fédération internationale de handball.

Union royale belge de handball
Image illustrative de l’article Union royale belge de handball

Sigle URBH
Sport(s) représenté(s) Handball
Création 1956
Président Jean-François Hannosset
Siège Ans
Affiliation IHF (1946)
EHF (1991)
LicenciĂ©s 10 000

L'URBH est composée de la Ligue francophone de handball et de l'Association flamande de handball, elle est reconnue par toutes les fédérations étrangères comme la seule fédération représentant le sport du Handball Belge. La gestion de l'URBH est effectuée en alternance par les deux fédérations.

Histoire

Le handball fut tout d'abord importé en Province de Liège grâce au liégeois Jules Devlieger qui découvris ce sport aux olympiades ouvrières de Prague de 1921 en compagnie du sérésien Clément Lambinon et flémallois Joseph Demaret. Tous les trois contribuèrent à la mise en place de ce sport, d'abord en Province de Liège puis dans toute la Belgique. En 1956, les trois hommes fondèrent l'Union belge de handball. Fédération, qui en 1977, est scindée en deux, la LFH et la VHV.

Liste des affaires

  • 1966 : Le ROC FlĂ©mallois et le CH Schaerbeek Brussels terminent la saison avec 39 points. L'Union belge de handball dĂ©cide alors que les deux formations se dĂ©partage sur terrain neutre. Une semaine avec le match, le ROC participe au tournoi international d'Eupen mais lors d'une rencontre le joueur de FlĂ©malle, Richard Lespagnard s'Ă©croule et dĂ©cède sur le terrain. Ă€ la suite de cet Ă©vĂ©nement, FlĂ©malle demande Ă  l'Union belge de reporter le match mais celle-ci refuse et dĂ©cerne le titre Ă  Schaerbeek par forfait[1].
  • 1967 - Affaire Elita Lebbeke versus Dendermonde : Le KAV Dendermonde porte plainte auprès du ComitĂ© Sportif de l'Union belge car l'Elita aurait alignĂ© un joueur non affiliĂ©. Le ComitĂ© Sportif rejette la plainte du KAV et celui-ci dĂ©cide de faire appel de la dĂ©cision. Le ComitĂ© d'appel rejette lui aussi la plainte. Alors que l'on croit Lebbeke sortir gagnant, le ComitĂ© national dĂ©cide de se mĂŞler de l'affaire et fait pression sur le comitĂ© d'appel, celui-ci dĂ©cide alors de rĂ©intĂ©grer Dendermonde en Division 1. Toutefois, plusieurs clubs trouvant la dĂ©cision injuste dĂ©cide de faire pression sur le ComitĂ© d'Appel et l'affaire est reprise depuis le dĂ©but. Finalement, le comitĂ© national se tourne vers le COIB pour sortir de l'impasse, ce dernier dĂ©cide d'envoyer Lebbeke en Division 2.
  • 1971/1972 - Crise des clubs liĂ©geois : En prĂ©quel de la saison 1971/1972, la conseil d'administration de l'UBH dĂ©cide de ne jouer dorĂ©navant qu'en salle. Bien que cette mesure avait dĂ©jĂ  Ă©tĂ© approuvĂ© par le passĂ©, certains clubs continuèrent de jouer Ă  l'extĂ©rieur tel que le ROC FlĂ©malle, le HC Inter Herstal, le Progrès HC Seraing, le HC Amay mais Ă©galement le club est-flandrien du EV Aalst. Le ComitĂ© provincial liĂ©geois se sentant bafouĂ© demande alors la dĂ©mission de conseil d'administration. Le ComitĂ© provincial liĂ©geois demande alors l'Ă©lection d'un nouveau conseil avec la moitiĂ© des reprĂ©sentants provenant de la Province de Liège. En outre, le Conseil d'administration prĂ©voyait Ă©galement la venue d'arbitre nĂ©erlandais au sein de la Division 1, afin d'Ă©lever le niveau d'arbitrage en Belgique. Ce dernier point a Ă©tĂ© accueilli comme une menace par les arbitres liĂ©geois qui prĂ©voyait alors de faire grève. Lors de la fin novembre 1971, les clubs liĂ©geois dĂ©cident de se mettre en grève et exige le dĂ©part du prĂ©sident de l'UBH, Jef Wuyts, ainsi que celle du comitĂ© national. La crise Ă©clate lors de la courte victoire du ROC FlĂ©malle face au KV Mechelen, 15-14. FlĂ©malle accuse les arbitres nĂ©erlandais d'avoir favoriser Malines dont le prĂ©sident n'est autre que Jef Wuyts. Pendant deux mois, les clubs liĂ©geois dĂ©cidèrent de se mettre en grève. Le KV Sasja HC tenta d'organiser une rĂ©union de rĂ©conciliation, sans rĂ©sultat. Le 12 fĂ©vrier 1972, au "CafĂ© de l'Alliance" Ă  St. Lambrechts-Woluwe, une assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale extraordinaire a eu lieu. Les points essentielles dĂ©batus sont : "Pour ou contre le maintien du conseil d'administration" (46 pour; 43 contre) et "Pour ou contre le licenciement des clubs liĂ©geois" (44 pour; 45 contre). Toutefois le prĂ©sident dĂ©clara : "Il est clair que dans de telles circonstances, la coopĂ©ration n'est plus possible et que le conseil d'administration doit prendre ses responsabilitĂ©s et licenciĂ© les 35 clubs liĂ©geois !". Les clubs liĂ©geois sont alors exclus de toute compĂ©tition de handball en Belgique et ce, jusqu'en juin 1972, date Ă  laquelle une rĂ©union de rĂ©conciliation a lieu lors de laquelle les clubs liĂ©geois dĂ©cidèrent de finalement accepter le recommandations de l'UBH en matière d'arbitrage et de salle. Cette rĂ©union voit Ă©galement l'arrivĂ©e de nouveau prĂ©sident RenĂ© Van der Haegen de l'Uilenspiegel.
  • 1991/1992 - Affaire Initia Hasselt versus Sporting Neerpelt: Au terme de la phase classique de la saison 1991/1992 de Division 1, avec le mĂŞme nombre de points ainsi que le mĂŞme nombre de victoires, le Sporting Neerpelt et l'Initia HC Hasselt terminent tous deux Ă  la quatrième place, dernière place qualificative pour les play-offs. Dès lors le CEP (ComitĂ© exĂ©cutif paritaire) et l'UBH devaient trancher entre l'article 631 C (goal average et dans ce cas Hasselt serait qualifiĂ©) ou l'article 641 B (organisation d'un test-match). Ce fut finalement un test-match qui dut ĂŞtre jouĂ© Ă  Hechtel-Eksel mais lors de ce test-match seul Neerpelt Ă©tait prĂ©sent, en effet Hasselt mĂ©content s'est pourvu en cassation. Mais rien n'y fait et ce fut finalement le Sporting Neerpelt qui remporta le test-match sur forfait de l'Initia et donc fut qualifiĂ© pour les play-offs.
  • 1992/1993 - Affaire Jo Delpire : Cette affaire dĂ©bute en mars de la saison 1992/1993 oĂą Joseph Delpire signe un contrat avec Jean-Marie Valkeners, le prĂ©sident du club, stipulant qu'il restait sous contrat avec le club mosan pour une saison. Toutefois, lors du dĂ©but de la saison des transferts, Joseph dĂ©pose une demande de transfert pour rejoindre l'Initia HC Hasselt, mais le club liègeois ne trouve aucun accord avec le club flamand pour son transfert car Valkeners aurait demandĂ© un million de franc belge (24 789.40 €) avant de redescendre Ă  700 000 mille franc belge (17 352.58 €), alors que Joseph valait 150 000 franc belge (3 718.41 €), Joseph dĂ©clara dès lors qu'il ne jouera pas avec le maillot de Herstal, cette saison[2]. Ce qu'il fit puisque Joseph resta au repos toute la saison 1993/1994, ce qui ne l'empĂŞcha pas d'ĂŞtre repris en sĂ©lection alors que le tribunal rejeta sa plainte. Finalement, un accord est trouvĂ© en 1994 puisque malgrĂ© les rĂ©ticences de Herstal et de son prĂ©sident Valkeners dont l'intransigeance lui a coĂ»tĂ© un an de chĂ´mage forcĂ©. Il a mĂŞme tentĂ© d'obtenir de la FĂ©dĂ©ration qu'elle radie Ă  vie Joseph, la Commission des transferts officialisa son passage Ă  Hasselt en 1994.
  • Affaire Neerpelt-Herstal
  • Affaire Herstal-Hechtel
  • Affaire Strijckers
  • 2022/2023 : Affaire Bocholt-VisĂ© : Pour la troisième journĂ©e des playoffs du Championnat de D1 national, le HC VisĂ© BM, tenant du titre, doit se rendre au Achilles Bocholt, dauphin en titre et alors rĂ©cent vainqueur de la BeNe League. La rencontre est alors programmĂ© le 10 avril. Le club de Bocholt ne communique toutefois l'heure de la rencontre qu'au mercredi 5 avril, soit cinq jours avant la confrontation, ne respectant donc pas l'article 613 D bis.

« Le club visité qui ne communique pas le jour et l’heure du match dans les délais fixés par le Secrétariat Général, ou au moins huit jours à l’avance, sera déclaré perdant le match par le score de forfait. »

— Article 613.D.Bis[3].

Visé refuse de s'arranger à l'amiable avec Bocholt et saisit alors le Secrétariat Général de l'Union Royal Belge de Handball :

« Sportivement, ce n’est pas une bonne image, mais les règlements sont faits pour être respectés. Dans le passé, Bocholt a aussi demandé son application envers notre club. »

— Georges Rensonnet - Secrétaire du HC Visé BM[4].

L'URBH est applique son règlement. Bocholt est déclaré forfait. Mais, n'étant pas en accord avec cette décision, le club flamand saisit à son tour la Commission de Juridiction d'Urgence (CJU) de l'URBH comme l'article 816 lui en donne la possibilité. Après examen, la CJU donne raison aux Campinois le mardi 11 avril. Selon cette dernière : toutes les parties ont été impliqués. Bocholt ayant fait preuve de négligence, Visé d'un manque de fairplay. Visé décide dès lors de faire appel de cette décision.

Président

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Liens externes

Notes et références

  1. (nl) « Histoire du handball belge », sur handbal.be Site officiel de la VHV], (consulté le ).
  2. « JO DELPIRE CONTRAINT AU CHOMAGE ? IL REFUSE DE CONTINUER A HERSTAL », sur , (consulté le ).
  3. [PDF]« Règlements sur le site de la LFH », sur Site officiel de la LFH, - (consulté le )
  4. « Handball », sur Sudinfo, (consulté le ).
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