Union Montréal
Union Montréal (Union des citoyens et citoyennes de l'île de Montréal avant le ) était un parti politique montréalais dont le chef était Gérald Tremblay. Le parti était au pouvoir du jusqu'à la démission de Gérald Tremblay le .
Union Montréal | |
Logotype officiel. | |
Présentation | |
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Fondation | 2001 |
Disparition | 2013 |
Siège | Montréal (Québec) |
Niveau | Municipal |
Personnalités marquantes | Gérald Tremblay |
Président | ? |
Idéologie | Centrisme Libéralisme |
Site web | http://www.unionmontreal.com |
Le , le parti annonce sa dissolution Ă la suite de plusieurs scandales de corruption[1].
Création et victoires électorales
Le parti est né, avant les élections de , d'une coalition hétéroclite comprenant des personnalités de l'ensemble de l'île de Montréal opposées à l'administration de Pierre Bourque, chef du parti Vision Montréal. Le parti, avec à sa tête Gérald Tremblay, remporte les élections de .
Le parti de l'Équipe Tremblay est reportée également au pouvoir lors des élections municipales de 2005 et de 2009.
Scandale de corruption et dissolution
En aout 2008, la Ville de Montréal a accordé en juin deux contrats 2,25 millions de dollars a deux firmes dont les présidents ont rendu dans un passé récent des services du même ordre au parti du maire Tremblay Union Montréal[2].
En , Martin Dumont révèle que 14 représentants d'entreprises ont payé 10 000 $, afin de rencontrer le maire Tremblay en personne[3].
L'ex-entrepreneur en construction Lino Zambito révèle à la Commission Charbonneau qu'un cartel mafieux de réfection des égouts obtenait des contrats de la Ville de Montréal et versait 3 % de leur valeur à Union Montréal. Des millions de dollars auraient été détournés[4].
En novembre 2012, Gérald Tremblay annonce qu'il démissionne de son poste de maire de Montréal et se retire de la vie publique[5]. À la suite de la démission de la majorité de ses membres, la dissolution du parti est annoncée en mai 2013[1].
En , l'UPAC soupçonne 4 personnes d'avoir participé à une fraude entre 2001 et 2009 qui implique l'entreprise Octane, et le parti Union Montréal. Les citoyens auraient perdu 100 000 $[6] - [7]
Notes et références
- « Union Montréal disparaît », sur La Presse, (consulté le )
- « Deux importants contrats accordés à des firmes proches du parti du maire », La Presse,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- « Commission Charbonneau : Union Montréal a reçu 150 000$ pour combattre les défusions », sur Le Devoir (consulté le ).
- « Déclarations chocs de Lino Zambito: une «cote» de 3% à Union Montréal », La Presse,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- « Tremblay: «Mon dernier acte d'amour pour Montréal» », sur La Presse, (consulté le )
- « Union Montréal aurait détourné des fonds publics », sur Le Journal de Montréal (consulté le ).
- Brian Myles, « Les factures impayées d'Octane et les squelettes d'Union Montréal », sur Lactualite.com, Mishmash Média, (consulté le ).
Liens externes
- (fr) Site officiel