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Un soir, un train

Un soir, un train est un film franco-belge d'André Delvaux sorti en 1968, d'après la nouvelle de Johan Daisne, De trein der traagheid (1950)[1].

Un soir, un train

Réalisation André Delvaux
Scénario d'après Johan Daisne
Acteurs principaux
Pays de production Drapeau de la France France
Drapeau de la Belgique Belgique
Sortie 1968

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Le film a pour thème l'incommunicabilité, mais traitée sur le mode du réalisme magique et sur fond de conflit linguistique belge.

Synopsis

Hiver 1967-1968. Mathias est professeur de linguistique dans une université flamande qui pourrait être celle de Louvain (des allusions précises à l'Affaire de Louvain sont données au début, lorsque le professeur est confronté à une grève d'étudiants partis manifester contre la présence de francophones dans cette université). Il vit avec Anne, une Française mal à l'aise dans ce pays dont elle ne partage pas la culture, bien qu'elle s'efforce d'y participer avec bonne volonté en travaillant comme décoratrice de théâtre pour la pièce Renaissance Elckerlijc que Mathias met en scène. Leur vie commune, minée d'incompréhensions rentrées, se ressent de ce malaise.

Un après-midi, Mathias prend le train (à la gare d'Anvers) pour aller donner une conférence dans une autre ville. Il a la surprise de voir Anne le rejoindre dans son compartiment, apparemment pour tenter une réconciliation. Mais la présence d'autres passagers les retient de se parler. Mathias s’assoupit, et se réveille alors que le train s'est arrêté au crépuscule en pleine campagne. Anne a disparu. Mathias descend le long de la voie, retrouve deux connaissances. Le train repart brusquement, abandonnant les trois hommes dans un univers totalement incompréhensible, où ils tentent vainement de se conduire de façon rationnelle.

Fiche technique

Distribution

Lieux du tournage

Voir aussi

Bibliographie

Liens externes

Notes et références

  1. « Un soir, un train », bifi.fr, Cinémathèque Française (consulté le )
  2. « C’est du belge: un soir, un train, la vie, l’avant-port de la mort », sur Le Soir, (consulté le )
  3. Catherine Degan et Luc Honorez, « Yves Montand, un homme dans l'histoire », Le Soir,‎ (lire en ligne Accès payant, consulté le ).
  4. Jean-Pierre De Staercke, « Benoît Lamy était mort sous les coups », L'Avenir,‎ (lire en ligne Accès payant, consulté le ).
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