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Un prince Ă  New York

Un prince à New York (Coming to America) est un film américain réalisé par John Landis, sorti en 1988.

Un prince Ă  New York

Titre original Coming to America
RĂ©alisation John Landis
ScĂ©nario David Sheffield (en)
Barry W. Blaustein (en)
Musique Nile Rodgers
Acteurs principaux
Sociétés de production Eddie Murphy Productions
Pays de production Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre comédie romantique
Durée 116 minutes
Sortie 1988

SĂ©rie

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Eddie Murphy y incarne un prince africain venant s'installer à New York. Pour la premiÚre fois de sa carriÚre, l'acteur incarne par ailleurs plusieurs autres personnages, ce qu'il réitÚrera par la suite dans d'autres films. Un prince à New York reçoit des critiques partagées à sa sortie. En revanche, c'est un total succÚs commercial dans le monde. Une suite, Un prince à New York 2, est sortie en 2021.

Synopsis

À son 21e anniversaire, Akeem — prince de Zamunda, une riche nation africaine — doit se marier Ă  une femme qu'il n'a jamais vue auparavant, selon la tradition de la maison royale. Le prince dĂ©cide de rompre avec la tradition et va chercher l'amour de sa vie aux États-Unis. S'installant Ă  New York, il fait croire qu'il est un homme pauvre afin de trouver une femme qui soit vĂ©ritablement attirĂ©e par lui et non par sa richesse et son pouvoir.

Synopsis détaillé

Dans la riche nation africaine de Zamunda, le prince hĂ©ritier Akeem Joffer se lasse de son style de vie choyĂ© Ă  son 21e anniversaire et souhaite en faire plus par lui-mĂȘme. Lorsque ses parents, le roi Jaffe et la reine Aoleon, lui prĂ©sentent une future mariĂ©e arrangĂ©e, Akeem passe Ă  l'action. À la recherche d'une femme indĂ©pendante qui l'aime pour lui-mĂȘme et non pour son statut social, Akeem et son meilleur ami/assistant personnel, Semmi, se rendent dans le quartier new-yorkais du Queens et louent un immeuble sordide dans le quartier de Long Island sous le couvert d' Ă©tudiants Ă©trangers pauvres.

Commençant leur recherche d'une future Ă©pouse pour le Prince Akeem, ils finissent par ĂȘtre invitĂ©s par des habitants Ă  un rassemblement pour collecter des fonds pour le quartier. Lors du rallye, Akeem rencontre Lisa McDowell, qui possĂšde toutes les qualitĂ©s qu'il recherche chez une femme. Ainsi, sur son insistance, lui et Semmi obtiennent des emplois d'entrĂ©e de gamme dans le restaurant de restauration rapide local appelĂ© McDowell's, une imitation de McDonald's appartenant au veuf Cleo McDowell, le pĂšre de Lisa.

Les tentatives d'Akeem pour gagner l'amour de Lisa sont compliquées par le petit ami paresseux et odieux de Lisa, Darryl Jenks, dont le pÚre possÚde Soul Glo (une aide à la coiffure semblable à des boucles Jheri). AprÚs que Darryl ait annoncé leurs fiançailles - sans le consentement de Lisa - à leurs familles, elle commence à sortir avec Akeem, qui prétend qu'il vient d'une famille de pauvres éleveurs de chÚvres.

Pendant ce temps, bien qu'Akeem prospÚre grùce au travail acharné et à l'apprentissage de la vie des roturiers, Semmi n'est pas à l'aise de vivre dans des conditions aussi misérables. AprÚs qu'un dßner avec Lisa est contrecarré lorsque Semmi meuble leur appartement avec un bain à remous et d'autres objets de luxe, Akeem confisque son argent et en fait don à deux sans-abri. Semmi envoie un télégraphe au roi Jaffe pour plus d'argent, incitant les Joffers à se rendre dans le Queens pour le retrouver.

Cleo dĂ©sapprouve initialement Akeem, car il pense qu'il est pauvre et donc pas assez bien pour sa fille. Il devient extatique lorsqu'il dĂ©couvre qu'Akeem est en fait un prince extrĂȘmement riche, aprĂšs avoir rencontrĂ© ses parents. Quand Akeem dĂ©couvre que ses parents sont arrivĂ©s Ă  New York, lui et Lisa se rendent Ă  la rĂ©sidence McDowell pour s'allonger lĂ  oĂč Cleo les accueille. AprĂšs que le lien de Cleo avec Akeem soit ruinĂ© par l'arrivĂ©e inattendue de l'entourage de Zamundan, Lisa devient plus tard en colĂšre et confuse qu'Akeem lui ait menti sur son identitĂ©. Akeem explique qu'il voulait qu'elle l'aime pour qui il est, proposant mĂȘme de renoncer Ă  son trĂŽne, mais Lisa, toujours blessĂ©e et en colĂšre, refuse de l'Ă©pouser. DĂ©couragĂ©, Akeem se rĂ©signe au mariage arrangĂ©, mais alors qu'ils partent, Jaffe est rĂ©primandĂ© par Aoleon pour s'ĂȘtre accrochĂ© Ă  des traditions dĂ©passĂ©es au lieu de penser au bonheur de leur fils.

Lors du cortĂšge nuptial, Akeem, toujours avec le cƓur brisĂ©, est surpris lorsque son Ă©pouse voilĂ©e est Lisa elle-mĂȘme. AprĂšs la cĂ©rĂ©monie, ils montent joyeusement dans une calĂšche sous les acclamations des Zamundans. TĂ©moin d'une telle splendeur, Lisa est Ă  la fois surprise et touchĂ©e par le fait qu'Akeem y aurait renoncĂ© rien que pour elle. Akeem propose Ă  nouveau d'abdiquer si elle ne veut pas de cette vie, mais Lisa refuse de maniĂšre ludique.

Fiche technique

IcĂŽne signalant une information Sauf indication contraire ou complĂ©mentaire, les informations mentionnĂ©es dans cette section peuvent ĂȘtre confirmĂ©es par la base de donnĂ©es IMDb.

Distribution

*Ces deux personnages sont doublés en français par Med Hondo.

Production

GenÚse et développement

En 1982, Art Buchwald Ă©crit un premier traitement de scĂ©nario, intitulĂ© It's a Crude, Crude World (plus tard King for a Day). Il prĂ©sente ensuite l'idĂ©e Ă  Jeffrey Katzenberg de Paramount avec l'intention d'en faire un film avec Eddie Murphy, alors sous contrat avec le studio. Paramount met une option sur ce premier traitement en 1983. Plusieurs scĂ©naristes se succĂšdent Ă  l'Ă©criture et John Landis est engagĂ© comme rĂ©alisateur. Paramount abandonne le film en . Le projet est alors repris par Warner Bros. À l'Ă©tĂ© 1987, la Paramount dĂ©veloppe un nouveau projet basĂ© sur une histoire imaginĂ©e par Eddie Murphy. L'acteur-humoriste fait alors Ă  nouveau appel Ă  John Landis, qui l'avait dirigĂ© dans Un fauteuil pour deux (1983)[3] - [2].

Distribution des rĂŽles

Pour la premiĂšre fois de sa carriĂšre, Eddie Murphy incarne plusieurs personnages diffĂ©rents en plus du personnage principal : le chanteur soul Randy Watson, Saul (le client juif blanc du barbershop) et enfin Clarence, propriĂ©taire du barbershop. Cela deviendra ensuite une « marque de fabrique Â» qu'il rĂ©itĂšrera dans Un vampire Ă  Brooklyn (1995), Le Professeur foldingue (1996), La Famille foldingue (2000) et Norbit (2007). Selon John Landis, Eddie Murphy a voulu jouer un juif blanc pour rappeler les comĂ©diens humoristes juifs qui avaient recours aux blackfaces dans les annĂ©es 1900[2].

Sidney Poitier est initialement envisagé pour le rÎle du roi Jaffe Joffer[2]. Le rÎle reviendra finalement à James Earl Jones. Le rÎle de Lisa McDowell a quant à lui été proposé à Vanessa Lynn Williams[2].

John Landis voulait que Paul Gleason reprenne son rÎle de Clarence Beeks de Un fauteuil pour deux, mais l'acteur est alors occupé par le tournage de PiÚge de cristal (1988)[2].

À noter, les apparitions de Samuel L. Jackson (l'homme du hold-up), Cuba Gooding Jr. (l'homme qui se fait faire une coupe de cheveux) et Eriq La Salle le fabricant de produit pour cheveux prĂ©tendant de Lisa.

Tournage

Le tournage a lieu de janvier à . Il se déroule à Los Angeles (notamment les Paramount Studios), dans le Big Sky Movie Ranch de Simi Valley et à New York (Brooklyn, Elmhurst, Manhattan, Park Avenue, aéroport international de New York - John-F.-Kennedy, ...)[4].

Les maquillages sont réalisés par Rick Baker. Pour tester celui du personnage de Saul (un juif blanc), Eddie Murphy se balade dans les studios Paramount et personne ne le reconnait[2].

Le tournage est marqué par de nombreux désaccords et altercations entre John Landis et Eddie Murphy. Ils avaient auparavant collaboré dans Un fauteuil pour deux (1983), alors que l'acteur débutait sa carriÚre. Le réalisateur déclarera plus tard en interview : « Le gars de Un fauteuil pour deux était jeune et plein d'énergie et curieux et drÎle et frais et génial. Le gars de Un prince à New York se comportait comme un porc... Mais je pense toujours qu'il est merveilleux dans le film[5]. » Malgré cela, les deux hommes travailleront à nouveau ensemble pour Le Flic de Beverly Hills 3 (1994).

Bande originale

Coming To America
Original Motion Picture Soundtrack
Bande originale de divers artistes
Sortie 1988
Genre pop rock, rap
Label Atco Records

La musique du film est composée par Nile Rodgers. L'album commercialisé par Atco Records ne contient cependant que des chansons pop rock. Plusieurs titres de l'album sont édités en singles : Coming to America, Better Late Than Never et Come into My Life. On retrouve également Comin' Correct du groupe de rap féminin J.J. Fad et écrite par les membres de NWA.

Liste des titres[6]
  1. Coming to America — The System (3:49)
  2. Better Late Than Never — The Cover Girls (4:02)
  3. All Dressed Up (Ready to Hit the Town) — Chico DeBarge (en) (4:50)
  4. I Like It Like That — Michael Rodgers (4:01)
  5. That's the Way It Is — Mel and Kim (3:25)
  6. Addicted to You — LeVert (en) (3:54)
  7. Comin' Correct — J.J. Fad (3:56)
  8. Livin' the Good Life — Sister Sledge (3:46)
  9. Transparent — Nona Hendryx (3:50)
  10. Come into My Life — Laura Branigan & Joe Esposito (4:39)
Autres chansons présentes dans le film

Accueil

Le film reçoit des critiques partagĂ©es mais assez positives. Sur l'agrĂ©gateur amĂ©ricain Rotten Tomatoes, il rĂ©colte 67% d'opinions favorables pour 45 critiques et une note moyenne de 5,90⁄10[7]. Sur Metacritic, il obtient une note moyenne de 47⁄100 pour 16 critiques[8].

CĂŽtĂ© box-office, le film est un immense succĂšs commercial. Produit pour 28 millions de dollars, il rapporte 288 752 301 $ dont 128 152 301 $ sur le sol amĂ©ricain[9]. Il est le 3e meilleur film au box-office 1988 au Canada et aux États-Unis. En France, il attire 1 937 163 spectateurs en salles[1]. Il s'agit du 12e meilleur rĂ©sultat au box-office France 1988.

Distinctions

Source : Internet Movie Database[10]

RĂ©compenses

Nominations

Commentaires

Clins d'Ɠil

  • Tout comme dans SĂ©rie noire pour une nuit blanche, Ă©galement rĂ©alisĂ© par John Landis, lors de la scĂšne se dĂ©roulant Ă  l'aĂ©roport on peut entendre une annonce demandant un certain Frank Oznowicz. Il s'agit du vĂ©ritable nom de l'acteur Frank Oz, qui a dĂ©jĂ  tournĂ© six fois sous la direction de Landis[2].
  • Le prince Akeem est surnommĂ© Kunta Kinte par les coiffeurs, en rĂ©fĂ©rence au livre Racines (Roots en anglais). Dans la mini-sĂ©rie Racines, qui en est tirĂ©e, John Amos (le pĂšre de Lisa) interprĂ©tait Kunta Kinte adulte, Madge Sinclair (la reine Aoleon) celui de la femme de Kunta Kinte, tandis que James Earl Jones (le roi Jaffe Joffer) interprĂ©tait Alex Haley Jr. dans Racines : La Nouvelle GĂ©nĂ©ration[2].
  • Les deux personnages auxquels le prince Akeem donne de l'argent sont interprĂ©tĂ©s par Ralph Bellamy et Don Ameche, et reprennent leur rĂŽle des frĂšres Duke d’Un fauteuil pour deux, Ă©galement rĂ©alisĂ© par John Landis. Ils y jouent deux clochards Ă  qui Murphy donne une liasse importante de billets. Randolph dĂ©clare alors : « c'est reparti ! » Son frĂšre Mortimer juste aprĂšs Ă  Murphy : « Merci infiniment ! DĂ©jeunons un de ces jours ! »
  • Le nom du pays fictif africain Zamunda vient d'un mot souvent employĂ© par l'humoriste Richard Pryor qui en fait une tribu fictive dans ses sketches. Dans le gĂ©nĂ©rique du film, la Zamundun Film Commission est remerciĂ©e, bien qu'elle n'existe pas rĂ©ellement elle aussi[2].
  • Quand le roi Jaffe Joffer (incarnĂ© par James Earl Jones) fait une visite surprise Ă  Akeem au restaurant McDowell's, il dit « No. Do not alert him to my presence. I shall deal with him myself. ». Cela rappelle une rĂ©plique de Dark Vador (doublĂ© en anglais par James Earl Jones) dans Le Retour du Jedi (1983) « No. Leave them to me. I will deal with them myself »[2].

Poursuite en justice

En 1990, Art Buchwald intente un procĂšs contre Eddie Murphy et Paramount Pictures, pour ne pas avoir Ă©tĂ© crĂ©ditĂ© en tant que coauteur de l'histoire originale et pour ne pas avoir Ă©tĂ© rĂ©munĂ©rĂ©. Il poursuit la production pour rupture de contrat car il devait ĂȘtre dĂ©dommagĂ© si un film Ă©tait un jour fait Ă  partir de son premier jet.

La cour de justice de Californie donne ensuite raison Ă  Art Buchwald en raison de nombreuses preuves montrant que la production a eu accĂšs Ă  son traitement et en raison des nombreuses similitudes de l'intrigue. Art Buchwald sera dĂ©dommagĂ© Ă  hauteur de 900 000 $[11].

Dans une interview rétrospective pour la sortie en DVD du film en 2007, John Landis et les scénaristes Barry Blaustein et David Sheffield ne font aucune mention d'Art Buchwald et maintiennent que l'idée vient d'un traitement de 25 pages écrit par Eddie Murphy. Ce dernier déclarera en interview avoir eu l'idée de départ en tournée. Dans le livre John Landis (2008) de Giulia D'Agnolo Vallan, John Landis revient sur le procÚs qu'il juge inutile :

« Je précise cela en disant que je ne connais pas Art Buchwald et que je n'ai rien contre lui. Je dois souligner que malgré toute l'attention médiatique accordée à cette affaire, personne ne mentionne jamais Barry Blaustein et David Sheffield, les hommes qui ont réellement écrit le scénario ! Chaque film dans lequel j'ai été impliqué et qui a été un grand succÚs a amené des gens à poursuivre le studio en disant que c'était leur idée. Nous vivons dans une société trÚs litigieuse. Vous pouvez poursuivre n'importe qui pour n'importe quoi ici[12]. »

Il ajoute que le procÚs a eu un fort retentissement médiatique pour une raison précise :

« Eh bien, parce que c'Ă©tait Art Buchwald ! Il est un vieux chouchou des mĂ©dias cĂŽte Est. Les autres procĂšs venaient de personnes moins cĂ©lĂšbres. Je me souviens que sur American College, il y a eu quatre ou cinq poursuites en justice. Et Universal vient de les rĂ©gler, car c'Ă©tait moins cher que de se battre et mĂȘme de prĂ©valoir ! Art Buchwald n'est pas seulement sur la cĂŽte Est, c'est aussi un journaliste. La presse va prendre son parti. L'ironie de cette affaire est que les seules personnes qui ont bĂ©nĂ©ficiĂ© de son procĂšs Ă©taient Eddie Murphy et moi parce que cela a forcĂ© Paramount Ă  ouvrir leurs livres[13]. »

Projet de série télévisée et suite

AprÚs le succÚs du film, CBS produit le pilote d'un éventuel spin-off télévisé. Tommy Davidson y incarne le prince Tariq alors que Paul Bates reprend son rÎle d'Oha. Le pilote ne donnera finalement pas lieu à une série. Il sera cependant diffusé le dans le cadre du programme CBS Summer Playhouse[2].

Une suite, Un prince Ă  New York 2 (Coming 2 America), est sortie en 2021. Eddie Murphy, Arsenio Hall, John Amos, Shari Headley, Louie Anderson, Vanessa Bell Calloway ou encore Paul Bates y reprennent leurs rĂŽles.

Notes et références

  1. « Un prince à New York », sur JP's Box-office (consulté le )
  2. (en) Trivia sur l’Internet Movie Database
  3. http://www.degenevieve.com/files/Buchwald%20v%20Paramount.pdf « https://web.archive.org/web/20070810112608/http://www.degenevieve.com/files/Buchwald%20v%20Paramount.pdf# »(Archive.org ‱ Wikiwix ‱ Archive.is ‱ Google ‱ Que faire ?), Buchwald v. Paramount, pp.18
  4. (en) Locations sur l’Internet Movie Database
  5. « The Collider Interview: John Landis, Part II » [archive du ], sur Collider, (consulté le )
  6. Various – Coming To America (Original Motion Picture Soundtrack) - Discogs
  7. (en) « Coming to America (1988) », sur Rotten Tomatoes, Fandango Media (consulté le )
  8. (en) « Coming to America Reviews », sur Metacritic, CBS Interactive (consulté le )
  9. (en) « Coming to America », sur Box Office Mojo (consulté le )
  10. (en) Awards sur l’Internet Movie Database
  11. (en) Buchwald, Partner Win $900,000 From Studio - Los Angeles Times
  12. John Landis, cited in John Landis by Giulia D'Agnolo Vallan. (2008, M Press), pp.125–126
  13. John Landis, cited in John Landis by Giulia D'Agnolo Vallan. (2008, M Press), p.126

Liens externes

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