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U Frati è a Sora

U Frati è a Sora, appelés aussi menhirs du Rizzanese, sont deux menhirs situés au lieu-dit Gjumenta Russa, sur la commune de Sartène, en Corse-du-Sud.

U Frati è a Sora
Image illustrative de l’article U Frati è a Sora
U Frati è a Sora (Le Moine et la Nonne).
Présentation
Nom local Menhirs du Rizzanese
Type Menhir
Protection Logo monument historique ClassĂ© MH (1889)
Caractéristiques
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 41° 38′ 48″ nord, 8° 56′ 52″ est
Pays France
RĂ©gion Corse
DĂ©partement Corse-du-Sud
Commune Sartène
GĂ©olocalisation sur la carte : Corse-du-Sud
(Voir situation sur carte : Corse-du-Sud)
U Frati è a Sora
GĂ©olocalisation sur la carte : Corse
(Voir situation sur carte : Corse)
U Frati è a Sora
GĂ©olocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
U Frati è a Sora

Historique

U Frati è a Sora ont été décrits pour la première fois par Prosper Mérimée dans ses Notes d'un voyage en Corse, publiées en 1840 :

« Deux autres menhirs, mais debout, se voient à environ une lieue de Sartène, sur la rive gauche du Rizzanese et au bord du chemin de Propriano. Le lieu se nomme le Stantare. Les deux pierres sont fortement inclinées l'une vers l'autre. La plus grande, haute de trois mètres, est un peu plus grosse à sa base qu'à son sommet qui, d'ailleurs, m'a paru brisé par un accident. Elle est à peu près carrée, ayant environ 0,85 m de côté. L'autre, aussi grosse, ne dépasse point 1,60 m. Elles sont éloignées de 0,50 m. Entre les deux pierres debout il y en a une troisième, longue d'un mètre, presque aussi grosse que les deux précédentes, mais couchée à terre. Peut-être est-ce un fragment de l'une des deux Stantare. »[1]

Les menhirs sont classés au titre des monuments historiques par la liste de 1889[2].

Description

Les deux menhirs faisaient partie d'un alignement plus important dĂ©sormais disparu[3]. U Frati (« le frère ») est brisĂ©, la partie infĂ©rieure Ă©tant demeurĂ©e plantĂ©e dans le sol, selon de Mortillet il devait mesurer Ă  l'origine environ m de hauteur[4]. A Sora (« la nonne » ), dĂ©sormais renversĂ© au sol, mesure 1,25 m de long[4].

Folklore

Selon la légende, les deux pierres sont un moine et une nonne qui aurait succombé à la tentation et se seraient enfuis de leurs couvents. Ils furent punis par Dieu en étant pétrifiés et unis à jamais[4].

U Frati è a Sora sont aussi mentionnés dans la chanson U Frati è a Sora du groupe Svegliu d'Isula :

Ma quali si n'inveni (Mais qui se souvient)
Di l'amori difesi (De l'amour défendu)
Ch'Ăąn poni mancu tema (Cela ne pose mĂŞme pas question)
Di u tempu l'offesi (De l'offense du temps)
Sti dui petri ritti (Ces deux pierres dressées)
In pian' di Rizzanesi (Dans la plaine du Rizzanesi).

Notes et références

Annexes

Bibliographie

  • Laurent-Jacques Costa, Monuments prĂ©historiques de Corse, Errance, , 189 p. (ISBN 9782877723893), p. 78
  • Prosper MĂ©rimĂ©e, Notes d'un voyage en Corse, Paris, Fournier jeune, , 249 p. (lire en ligne), p. 23-24
  • Adrien de Mortillet, « Les monuments mĂ©galithiques de la Corse : Congrès de Rouen », Comptes-rendus de la 12e session de l'Association française pour l'avancement des sciences,‎ , p. 597

Articles connexes

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