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USS Onondaga (1863)

L'USS Onondaga est un monitor fluvial construit pour l'Union Navy durant la guerre de Sécession. Il participe ainsi au blocus de l'Union au large de la Virginie durant les dernières années de la guerre. En 1867, il est revendu à la France qui le met en service en 1869 comme cuirassé garde-côtes. Il est finalement rayé des listes en 1904.

USS Onondaga
illustration de USS Onondaga (1863)
L'USS Onondaga vers 1864-1865.

Type Monitor
Cuirassé à coque en fer
Histoire
A servi dans Pavillon de l'United States Navy Union Navy
Marine nationale
Architecte John Ericsson
Quintard
Chantier naval Continental Iron Works (en) (Greenpoint)
Commandé
Quille posée [1]
Lancement
Commission [2]
Statut : retiré du service
: revendu Ă  la France
1869 : en service
1904 : rayé des listes
Équipage
Commandant Devarenne (1867-1869)
Sellier (1870)
Guiberteau (1898)
Équipage 100 hommes
Caractéristiques techniques
Longueur 69,68 m[3]
MaĂ®tre-bau 15,60 m
Tirant d'eau 3,75 m
DĂ©placement 2 592 t
Tonnage 1 250 bm
Propulsion 2 hélices
2 machines Ă  vapeur
4 chaudières
Vitesse 7,07 nœuds (13,1 km/h)
Caractéristiques militaires
Armement USA :
2 canons de 15 pouces
2 canons de 150 livres
France :
4 canons de 24 cm
Rayon d'action 720 milles marins (1 330 km)
Carrière
Pavillon États-Unis
CoĂ»t 4 330 600 francs (rachat)

Conception

L'Onondaga est conçu selon le système de tourelles inventĂ© par l'ingĂ©nieur John Ericsson[1]. Sa ceinture blindĂ©e est Ă©paisse de 125 mm, grâce Ă  la superposition de 5 plaques de tĂ´le de 25 mm. Les tourelles, elles, sont protĂ©gĂ©es par 12 de ces plaques, soit un blindage de 300 mm. Le monitor, long de 69,68 m et large de 15,60 m, peut atteindre la vitesse de 7,07 nĹ“uds (13,1 kilomètres par heure) grâce Ă  ses 2 hĂ©lices, mues par 2 machines alternatives Ă  deux cylindres Ă  bielle renversĂ©e. Sa plateforme n'est Ă©levĂ©e que de 60 cm au-dessus du niveau de l'eau[3].

Histoire

Dans la Marine de l'Union

La construction de l'USS Onondaga commence en 1862, au chantier de Continental Iron Works (en) à Greenpoint près de New York. Le monitor est lancé le et entre en service dans l'Union Navy le [2]. Pendant la Guerre de Sécession, il participe au blocus de l'Union et pendant l'avancée du général Grant il se distingue au large de Richmond le , et le il affronte les monitors confédérés Virginia II (en) et Richmond (en) sur la James River. Il est finalement retiré du service le et mis en réserve au Philadelphia Navy Yard. Le , le navire est revendu à son constructeur, G. W. Quintard, qui le revend à la France[2].

Dans la Marine française

L'Onondaga et le Rochambeau (ex-USS Dunderberg) sont rachetĂ©s par la France en 1867, pour une somme totale de 14 546 943 francs (l'Onondaga coĂ»tant Ă  lui seul 4 330 600 francs). Le capitaine de frĂ©gate Devarenne va alors en prendre le commandement, et le voyage vers la France va s'avĂ©rer plus long que prĂ©vu. En effet, durant le transfert de New York Ă  Halifax, le monitor prend l'eau et doit passer l'hiver dans ce dernier port. RemorquĂ© par l'EuropĂ©en et escortĂ© du Volta, il appareille finalement le , et arrive Ă  Brest le , après une traversĂ©e satisfaisante. Les essais dĂ©butent en 1869, puis le navire est placĂ© en rĂ©serve. Il est rĂ©armĂ© en et subit d'autres essais. En 1898 il est commandĂ© par le capitaine de frĂ©gate Guiberteau. Durant ses dernières annĂ©es, l'Onondaga sert de dĂ©fense mobile Ă  Saint-Malo. RayĂ© des listes le , il est vendu Ă  Brest pour y ĂŞtre dĂ©moli[3].

Notes et références

Bibliographie

  • (en) Roger Chesneau et Eugène M. KoleĹ›nik, Conway's All the World's Fighting Ships (1860-1905), [dĂ©tail de l’édition]
  • Éric Gille, Cent ans de cuirassĂ©s français, Nantes, Marines Ă©ditions, , 160 p. [dĂ©tail de l’édition] (ISBN 2-909675-50-5, prĂ©sentation en ligne)
  • (en) Stephen S Roberts, French Warships in the Age of Steam 1859-1914 : Design, Construction, Careers and Fates, Barnsley, Seaforth Publishing, , 512 p. (ISBN 978-1-5267-4533-0)
  • E. Bulle, « L'Onondaga : cuirassĂ© garde-cĂ´tes Ă  deux tourelles », Revue maritime et coloniale, Hachette,‎ , p. 95-110

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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