AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

Tryphon de Constantinople

Tryphon de Constantinople (mort 933) est patriarche de Constantinople du Ă  .

Tryphon de Constantinople
Fonction
Patriarche de Constantinople
-
Biographie
Naissance
Date inconnue
DĂ©cĂšs
Nom dans la langue maternelle
ΠατρÎčÎŹÏÏ‡Î·Ï‚ ΀ρύφωΜ
Activité
Autres informations
Étape de canonisation
FĂȘte

Selon Jean SkylitzĂšs, aprĂšs la mort du patriarche Étienne II d'AmasĂ©e, on fit venir le moine Tryphon, connu pour son austĂ©ritĂ©, qu'on ordonna patriarche pour un temps convenu en attendant que ThĂ©ophylacte, le fils de l'empereur Romain Ier LakapĂšnos, eĂ»t atteint l'Ăąge lĂ©gal.

Deux ans aprĂšs, Tryphon, qui refuse d'abandonner son siĂšge comme il l'avait promis, ne se dĂ©met finalement qu'Ă  la suite d'un subterfuge de l'Ă©vĂȘque ThĂ©ophane de CĂ©sarĂ©e. Il manquait cependant encore un an et cinq mois Ă  ThĂ©ophylacte pour avoir l'Ăąge accompli, ce qui lui permettait toutefois d'ĂȘtre ordonnĂ© Ă©vĂȘque. Il ne devient patriarche que le aprĂšs une vacance du siĂšge.

Tryphon est considĂ©rĂ© comme un saint par l'Église orthodoxe et il est fĂȘtĂ© le 19 avril.

Biographie

Jeunesse

Tryphon de Constantinople Ă©tait un moine originaire d’Opsikion, thĂšme byzantin situĂ© en Asie Mineure, soit au nord-ouest de l’empire[1]. Si trĂšs peu d’information subsiste Ă  son sujet ainsi que sur sa jeunesse, Tryphon semble cependant avoir Ă©tĂ© reconnu pour sa grande piĂ©tĂ© et sa ferveur religieuse. Il se distinguait par sa douceur, sa soumission Ă  Dieu ainsi que par sa foi envers l’Église[2], et ce, depuis son enfance. En effet, selon une correspondance adressĂ©e Ă  Anastase, mĂ©tropolite d’HĂ©raclĂ©e, par ThĂ©odore DaphnopatĂšs, homme d’état byzantin du Xe siĂšcle qui Ă©crivait au nom de l’empereur Romain Ier LĂ©capĂšne, Tryphon aurait Ă©tĂ© ordonnĂ© diacre dĂšs l’ñge de douze ans. Il semble qu’il aurait ensuite Ă©tĂ© Ă©levĂ© au rang de prĂȘtre trois ans plus tard, soit Ă  l’ñge de quinze ans, non sans susciter le dĂ©saccord de quelques mĂ©tropolites en raison de son jeune Ăąge[3].

Les premiĂšres mentions prĂ©sumĂ©es de Tryphon datent de 914 dans des lettres du Patriarche Nicholas I Mystikos adressĂ©es Ă  Tryphon. Il semble en effet que Tryphon ait offert son support Ă  Nicholas dans une pĂ©riode trouble entre 914 et 918, car les quatre lettres en question sont des rĂ©ponses aux lettres de consolation que Tryphon aurait adressĂ©es Ă  Nicholas, Patriarche Ă  l’époque[1]. La premiĂšre lettre fait briĂšvement mention d’une possible rencontre entre les deux hommes qui ne put avoir lieu. Il semble Ă©galement que Tryphon ait Ă©tĂ© malade et que Nicholas lui ait envoyĂ© un remĂšde Ă  sa demande afin de favoriser plus rapidement sa guĂ©rison[4]. Dans une seconde courte lettre, Nicholas exprime sa joie de voir Tryphon « s’intĂ©resser Ă  [ses] affaires »[5]. Le mĂȘme ton se dĂ©gage de leur troisiĂšme et quatriĂšme correspondance dans laquelle Nicholas remercie Tryphon pour un cadeau qu’il lui a fait ainsi que pour ses mots de consolation. Il mentionne Ă©galement une demande de Tryphon qui n’est pas prĂ©cisĂ©e[6]. Il apparaĂźt donc que les deux hommes entretenaient une certaine amitiĂ© et que Tryphon fut proche du patriarcat bien avant de porter lui-mĂȘme le titre.

Élection au patriarcat de Constantinople

L’empereur Romain Ier LĂ©capĂšne aurait destinĂ© le plus jeune de ses fils, ThĂ©ophylacte, alors jeune garçon dĂ©crit comme Ă©tant frivole quoique de bon cƓur, et plus prĂ©occupĂ© par ses chevaux que par des questions d’ordre thĂ©ologique[7], Ă  devenir le futur patriarche de Constantinople aprĂšs le siĂšge de Nicholas I Mystikos. Or, la mort de ce dernier survint plus tĂŽt que ne le prĂ©voyait l’empereur, et ThĂ©ophylacte n’était toujours pas, Ă  ce moment, en Ăąge de siĂ©ger Ă  titre de Patriarche[7]. On appointa donc Étienne II d’AmasĂ©e Ă  la position de chef suprĂȘme de l’Église. Celui-ci ne siĂ©gea cependant que pour une pĂ©riode de temps limitĂ©e et laissa vacant le siĂšge du Patriarche aprĂšs seulement trois ans d’occupation lorsqu’il mourut aux environs du [8]. Plusieurs contestations s’ensuivirent concernant la succession d’Étienne II. En effet, de nombreux membres du clergĂ© parmi lesquels Anastase, MĂ©tropolite d’HĂ©raclĂ©e[9], s’opposĂšrent au dĂ©sir de l’empereur de donner la charge Ă  son fils ThĂ©ophylacte, alors seulement ĂągĂ© d’environ 16 ans et donc encore trop jeune, selon les lois du Canons, pour tenir le siĂšge du patriarcat[8]. AprĂšs de longues dĂ©libĂ©rations du cĂŽtĂ© de l’empereur  qui, « peu instruit des lois ecclĂ©siastiques et aussi peu scrupuleux sur leur observation, [
] balança longtemps »[10], hĂ©sitant entre user de sa puissance pour faire siĂ©ger son fils ou respecter les lois canoniques, on rĂ©solut finalement l’affaire en dĂ©signant, le [10], le moine Tryphon, « arrach[Ă©] de son monastĂšre »[11], en tant que Patriarche et associĂ© de ThĂ©ophylacte pendant une pĂ©riode prĂ©dĂ©terminĂ©e de deux ans[8]. Tryphon aurait Ă©tĂ© choisi pour sa vertu, son excellence morale et sa dĂ©votion envers l’Église qui faisaient sa distinction. L’empereur, afin de s’assurer que l’accord serait honorĂ©, aida Tryphon dans son travail ecclĂ©siastique en faisant des dons aux monastĂšres et aux pauvres[12].  D’aprĂšs l’historien Charles Lebeau dans son cĂ©lĂšbre Histoire du Bas-Empire, tous les chroniqueurs grecs ayant rapportĂ© l’histoire se seraient entendus sur le fait que Tryphon ait Ă©tĂ© formellement dĂ©signĂ© patriarche par intĂ©rim, le temps que le jeune ThĂ©ophylacte soit en Ăąge de siĂ©ger Ă  sa place. Mais selon l’auteur, Tryphon serait, dans les faits, entrĂ© « de bonne foi dans le patriarcat », sans prendre conscience des objectifs rĂ©els de l’empereur dont les desseins allaient trĂšs certainement Ă  l’encontre des lois ecclĂ©siastiques, ce qui s’accorderait avec les faits qui s’ensuivirent[10]. Il est toutefois possible qu’une telle entente avait Ă©tĂ© dĂ©cidĂ©e de maniĂšre non officielle entre le nouveau Patriarche et l’empereur et que, au moment venu, Tryphon ne reconnaissait plus une telle entente comme Ă©tant valide et aurait opposĂ© son refus Ă  la demande de l’empereur Romain 1er[1]. Quoi qu’il en soit, Tryphon portera le titre de Patriarche de Constantinople durant environ trois ans avant de se faire destituer au profit de ThĂ©ophylacte.

Destitution

Selon la version de Jean Skylitzes, version la plus communĂ©ment rapportĂ©e de la destitution de Tryphon du siĂšge du patriarcat de Constantinople, Tryphon, aurait refusĂ© de tenir sa promesse faite Ă  l’empereur et de dĂ©missionner de son poste pour le laisser au fils impĂ©rial. Il aurait exigĂ© de connaĂźtre les raisons d’une telle requĂȘte ainsi que les charges dĂ©posĂ©es contre lui dans le but de justifier son renvoi[13]. D’autres sources suggĂšrent plutĂŽt que le refus de Tryphon aurait Ă©tĂ© motivĂ© par une crainte que l’évĂ©nement ne crĂ©e un scandale au sein de l’empire ainsi qu’une division dans l’Église, car ThĂ©ophylacte Ă©tait inexpĂ©rimentĂ© et inapte Ă  siĂ©ger[12]. Tryphon Ă©tant d’une saintetĂ© sans reproche, Romain Ier LĂ©capĂšne n’avait aucun recours rĂ©el contre lui[10]. C’est ainsi que l’empereur et les PrĂ©lats firent appel Ă  ThĂ©ophane, mĂ©tropolitain de CĂ©sarĂ©e communĂ©ment surnommĂ© le « Porc » en raison de ses usages, afin qu’il propose une solution au problĂšme. Celui-ci, feignant d’ĂȘtre prĂ©occupĂ© par l’honneur du Patriarche[10], avertit Tryphon des intentions de l’empereur dans le but de le piĂ©ger de la maniĂšre suivante et en s’adressant Ă  lui en ces termes:

L’empereur cherche votre ruine, mais ne sait de quoi vous accuser. On lui a fait entendre que vous Ă©tiez d’une ignorance Ă  ne pas mĂȘme savoir Ă©crire. Venez demain au conseil et prouvez le contraire Ă  tous vos dĂ©tracteurs ». Tryphon, qui avait la simplicitĂ© de la colombe et non la prudence du serpent, se rendit le lendemain au palais. « Tracez-nous », lui dit-on, « vos noms et qualitĂ©s sur cette feuille de papier ». Il le fit de sa plus belle main, et le blanc-seing fut immĂ©diatement remis Ă  l’empereur, qui Ă©crivit Ă  son tour : « Moi, soussignĂ©, me reconnais indigne d’occuper le siĂšge de Constantinople[11].   

C’est ainsi que Tryphon se vit malgrĂ© lui destituĂ© de sa charge aprĂšs que le document ait Ă©tĂ© prĂ©sentĂ© Ă  un Synode qui rassembla des Ă©vĂȘques de la cour afin d’officialiser sa dĂ©mission forcĂ©e[10]. L’évĂšnement se serait dĂ©roulĂ© en aoĂ»t 931 et ce ne serait qu’environ deux ans plus tard, soit en fĂ©vrier 933, que le siĂšge sera finalement octroyĂ© Ă  ThĂ©ophylacte, malgrĂ© « sa maniĂšre de vivre voluptueuse » pour laquelle beaucoup le jugeaient indigne d’une telle position[14]. En effet, Rome aurait refusĂ© de reconnaĂźtre tout successeur Ă  Tryphon tant que ce dernier serait encore en vie[11]. Tryphon, pour sa part, retourna dans son monastĂšre d’Opsikion oĂč il mourut en 933[10].

Si telle est la version la plus communĂ©ment admise sur les faits entourant la destitution de Tryphon, il semblerait toutefois que ce rĂ©cit soit peu plausible[1]. Une lettre datĂ©e de l’an 931 et rĂ©digĂ©e par Arethas de CĂ©sarĂ©e, prĂ©lat byzantin et archevĂȘque de CĂ©sarĂ©e durant le Xe siĂšcle, fut adressĂ©e au Synode au sujet du Patriarche Tryphon et offre des renseignements supplĂ©mentaires concernant les Ă©vĂ©nements en question. Ne pouvant pas se prĂ©senter Ă  l’assemblĂ©e pour des raisons de santĂ©, Arethas accuse Tryphon dans sa lettre d’avoir agi Ă  l’encontre de l’Église et des Canons, d’avoir dĂ©viĂ© des principes chrĂ©tiens ainsi que d’avoir nĂ©gligĂ© les affaires de l’Église. Il mentionne Ă  ce sujet le cas d’un monastĂšre, mais sans prĂ©ciser de quoi Tryphon serait coupable. Il s’agirait peut-ĂȘtre de l’octroi de privilĂšges Ă  l’institution monastique en question. MalgrĂ© le fait que ces accusations soient vagues et imprĂ©cises, il semblerait que Tryphon n’était pas, dans les faits, sans reproche dans son rĂŽle de Patriarche. L’auteur de la lettre mentionne Ă©galement qu’une demande de destitution du Patriarche aurait Ă©tĂ© envoyĂ©e par Romain Ier LĂ©capĂšne la journĂ©e prĂ©cĂ©dente, demande avec laquelle Arethas se montre d’accord. La lettre suggĂšre donc qu’une poursuite fut menĂ©e par l’Église contre Tryphon sur ordre de l’empereur et ce, devant l’assemblĂ©e du Synode qui dĂ©cida soit de la dĂ©mission forcĂ©e de Tryphon ou encore de « sa condamnation et dĂ©position » du siĂšge du patriarcat de Constantinople[1].

Postérité

Durant son patriarcat, Tryphon ordonna Anastase comme mĂ©tropolite d’HĂ©raclĂ©e, en Thrace, tel que mentionnĂ© dans une correspondance de ThĂ©odore DaphnopatĂšs avec ce dernier[3] - [1]. Anastase fut parmi ceux qui s’opposĂšrent Ă  l’élection de ThĂ©ophylacte comme Patriarche en raison de son jeune Ăąge[3]. À la mort de Tryphon, son corps fut ramenĂ© Ă  Constantinople oĂč il fut enterrĂ© avec les patriarches. ConsidĂ©rĂ© comme saint dans l’Église orthodoxe, sa mĂ©moire est cĂ©lĂ©brĂ©e le 19 avril[2].

Notes et références

  1. (de) F. Winkelmann, Ludwig, Claudia, Lily, Ralph-Johannes, Zielke, Beate et Pratsch, Thomas, « Tryphon », sur De Gruyter, Prosopographie der mittelbyzantinischen Zeit Online (Prosopography of Middle Byzantine Time Online), Berlin, Boston, (consulté le )
  2. (en) « Sainted Tryphonos, Patriarch of Constantinople », sur holytrinityorthodox.com (consulté le )
  3. Theodƍro, Daphnopatēs et Westerink, Leendert Gerrit (trad. du grec ancien), Correspondance, Paris, Éditions du Centre national de la recherche scientifique, , 263 p. (ISBN 2-222-02225-8 et 9782222022251, OCLC 9897320, lire en ligne), p.40-42
  4. (en) Nikolaos I, Mystikos (trad. du grec ancien), Letters, Washington, Dumbarton Oaks Center for Byzantine Studies, Trustees for Harvard University, , 631 p. (ISBN 0-88402-089-4 et 9780884020899, OCLC 8616057, lire en ligne), p. 245
  5. (en) Nikolaos I, Mystikos (trad. du grec ancien), Miscellaneous writings, Washington, Dumbarton Oaks Center for Byzantine Studies, Trustees for Harvard University, , 631 p. (ISBN 0-88402-089-4 et 9780884020899, OCLC 8616057, lire en ligne), p. 307-308
  6. (en) Nikolaos I, Mystikos (trad. du grec ancien), Letters, Washington, Dumbarton Oaks Center for Byzantine Studies, Trustees for Harvard University, , 631 p. (ISBN 0-88402-039-8 et 9780884020394, OCLC 1527305, lire en ligne), p. 412-429
  7. (en) Constance Head, « Imperial partners : Constantine VII and Romanus Lecapenus », History Today, vol. 22, no 9,‎ , p. 624-634
  8. Jean Le Sueur, Histoire de l'Ă©glise et de l'empire, De l'Imprimerie de Duillier, , 548 p. (lire en ligne), p. 122-123
  9. Theodƍro, Daphnopatēs et Westerink, Leendert Gerrit (trad. du grec ancien), Correspondance, Paris, Éditions du Centre national de la recherche scientifique, , 263 p. (ISBN 2-222-02225-8 et 9782222022251, OCLC 9897320, lire en ligne), p. 42
  10. Charles Le Beau, Histoire du Bas-Empire en commençant a Constantin le Grand, Nyon, , 518 p. (lire en ligne), p. 466-468
  11. Paul Guérin, Les Petits Bollandistes vies des saints de l'Ancien et du Nouveau Testament des martyrs, des pÚres, des auteurs sacrés et ecclesiastiques des vénérables et autres personnes mortes en odeur de sainteté : notices sur les congrégations et les ordres religieux histoire des reliques, des pÚlerinages, des dévotions populaires, des monuments dus à la piété depuis le commencement du monde jusqu'aujourd'hui d'aprÚs le pÚre Giry, L. Guérin, , 668 p. (lire en ligne), p. 527
  12. (grk) « ΀ρύφωΜ », sur Site of Ecumenical Patriarchate of Constantinople (consultĂ© le )
  13. (en) John Skylitzes et John Wortley, John Skylitzes : A Synopsis of Byzantine History, 811–1057 : Translation and Notes, New York, Cambridge University Press, , 491 p. (ISBN 978-1-139-48915-7, lire en ligne), p. 219
  14. Jean Le Sueur, Histoire de l'Ă©glise et de l'empire, De l'Imprimerie de Duillier, , 548 p. (lire en ligne), p. 165

Bibliographie

  • Bernard Flusin (traduction) et Jean-Claude Cheynet (annotations) (trad. du grec ancien), Jean SkylitzĂšs. Empereurs de Constantinople, Paris, P. Lethielleux, coll. « RĂ©alitĂ©s byzantines » (no 8), , 466 p. (ISBN 2-283-60459-1), chap. 21, 26 (« Romain LakapĂšnos »).
  • Jean DarrouzĂšs, et L.G. Westerink, ThĂ©odore DaphnopatĂšs. Correspondance, Paris, Editions du Centre national de la recherche scientifique, 1978, coll. « Le Monde byzantin », 263p.
  • Paul GuĂ©rin, Les petits Bollandistes vies des saints de l’Ancien et du Nouveau Testament, Louis GuĂ©rin, 1873, 668p.
  • Constance Head, « Imperial Partners: Constantine Vii and Romanus Lecapenus », History Today, vol. 22, n° 9, 1972, p. 624-634.
  • Charles Le Beau, Histoire du Bas-Empire en commençant a Constantin le Grand, chez Saillant et Nyon, 1773, 518p.
  • Jean Le Sueur, Histoire de l’église et de l’empire, De l’Imprimerie de Duillier, 1688, 548p.
  • Romily James Heald Jenkins et L.G. Westerink, Nicholas I, Patriarch of Constantinople. Letters, Washington: Locus Valley, N.Y., Dumbarton Oaks, 1973, 631p.
  • John SkylitzĂšs, A synopsis of Byzantine history, 811-1057, Cambridge ; New York, Cambridge University Press, 2010, 491p.
  • Prosopographie der mittelbyzantinischen Zeit Online. Berlin-Brandenburgische Akademie der Wissenschaften. Nach Vorarbeiten F. Winkelmanns erstellt. 2013. Berlin, Boston: De Gruyter. Retrieved 20 Apr. 2019, from https://www.degruyter.com/view/db/pmbz
  • « Sainted Tryphonos, Patriarch of Constantinople », Holy Trinity Orthodox, 2001, Retrieved 20 Apr. 2019 from http://www.holytrinityorthodox.com/calendar/los/April/19-07.htm
  • « Ecumenical Patriarchy. Tryfon », Site of Ecumenical Patriarchate of Constantinople, Retrieved 20 Apr. 2019 from http://www.ec-patr.org/list/index.php?lang=gr&id=92

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.