Trichotillomanie
La trichotillomanie, ou trichomanie, est un trouble chez l'ĂȘtre humain caractĂ©risĂ© par lâarrachage compulsif de ses propres poils et/ou cheveux, entraĂźnant une alopĂ©cie manifeste sur la partie du corps touchĂ©e. Elle est dĂ©finie dans le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM IV) en tant que trouble des habitudes et des impulsions[1].
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Causes | Anxiété, état dépressif, trouble obsessionnel compulsif ou stress |
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SymptÎmes | Alopécie |
Spécialité | Psychiatrie et psychologie |
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CIM-10 | F63.3 |
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CIM-9 | 312.39 |
OMIM | 613229 |
DiseasesDB | 29681 |
MedlinePlus | 001517 |
eMedicine |
1071854 ped/2298 |
MeSH | D014256 |
Mise en garde médicale
Le mot vient des termes grecs ΞÏÎŻÎŸ, ÏÏÎčÏÏÏ, (thrĂx, trĂkhos) : poil, ÏίλλÏ, (tĂllĆ) : Ă©piler ou effeuiller et ÎŒÎ±ÎœÎŻÎ±, (manĂa). Il fut utilisĂ© pour la premiĂšre fois en 1889 dans une Ă©tude de cas par le dermatologue français François Henri Hallopeau[2].
Prévalence
Il apparaĂźt que l'Ă©pidĂ©miologie de la trichotillomanie est extrĂȘmement complexe Ă estimer. Ceci s'explique par plusieurs raisons. Tout d'abord, peu de trichotillomanes consultent un mĂ©decin spĂ©cifiquement pour ce trouble, et beaucoup d'entre eux ont plutĂŽt tendance Ă consulter les dermatologues que les psychiatres. De plus, la trichotillomanie est frĂ©quemment un symptĂŽme accompagnant un trouble psychiatrique et pas forcĂ©ment le trouble lui-mĂȘme. De plus, il se trouve Ă©galement que la dĂ©finition mĂȘme de la trichotillomanie et ses critĂšres ne sont pas trĂšs bien prĂ©cisĂ©s.
Tout ceci fait que l'Ă©pidĂ©miologie de la trichotillomanie est extrĂȘmement variable selon les Ă©tudes, les auteurs et les critĂšres utilisĂ©s.
La trichotillomanie Ă©tait d'ailleurs considĂ©rĂ©e comme assez rare jusqu'aux annĂ©es 1990. Toutefois, le fait que les mĂ©dias se soient intĂ©ressĂ©s Ă ce trouble semble avoir poussĂ© les individus Ă se faire ausculter beaucoup plus qu'auparavant, provoquant une petite envolĂ©e des statistiques. Certains auteurs estiment la prĂ©valence de la trichotillomanie chez les adultes d'au moins 18 ans Ă environ 1 cas pour 200 personnes. Les estimations actuelles suggĂšrent que 3,5 % des femmes et 1,5 % des hommes aux Ătats-Unis ont un Ă©pisode de trichotillomanie significatif au cours de leur vie. La majoritĂ© des trichotillomanes commencent Ă tirer pendant lâenfance ou lâadolescence mais d'autres peuvent commencer Ă tout Ăąge. Il semble que les trĂšs jeunes enfants sont davantage concernĂ©s, mais qu'ils peuvent plus facilement arrĂȘter. Actuellement, il est considĂ©rĂ© que la trichotillomanie est relativement rĂ©pandue. Ce trouble serait assez commun et toucherait, selon les Ă©tudes, environ 1 Ă 2 % de la population[3].
Flessner et al. (2008) rapportent quant à eux une prévalence de 0,6 % de la population mondiale. De plus, cette fréquence passe à 13 à 15 % de la population si les cas de trichotillomanie sont considérés moins sévÚres, c'est-à -dire n'aboutissant pas à une perte de cheveux ou de poils significative[4]. Il est généralement considéré que la trichotillomanie touche en grande majorité les femmes (environ 90 % des cas), toutefois ce fait est à relativiser, les hommes pouvant plus facilement invoquer une calvitie naturelle ou se raser, et les femmes étant plus facilement disposées à consulter pour ce problÚme[5].
Causes
Les études n'ont pas encore montré de cause certaine. Une mutation génétique impliquée dans la trichotillomanie aurait été identifiée mais cette piste reste à explorer[6]. Souvent la trichotillomanie apparaßt aprÚs un traumatisme (arrachage focalisé, elle prend alors la fonction de focaliser l'attention consciente pour éviter les pensées anxiogÚnes), mais elle peut également commencer sans raison (arrachage automatique).
Il existe de nombreuses interprétations psychodynamiques puisque les cheveux sont associés à la féminité et la trichotillomanie est beaucoup plus présente chez les femmes.
La trichotillomanie peut ĂȘtre Ă©pisodique ou continue, d'intensitĂ© variable. La trichotillomanie est un comportement impulsif donc les sujets ne peuvent s'empĂȘcher de toucher et d'arracher leurs cheveux (ou poils). Ils peuvent connaĂźtre des pĂ©riodes sans rien arracher puis avoir une soudaine reprise inexpliquĂ©e. Le stress (d'oĂč l'expression populaire « avoir envie de s'arracher les cheveux » lorsque les individus se trouvent dans une situation particuliĂšrement dĂ©sagrĂ©able), le syndrome post-traumatique, l'angoisse ou l'ennui peuvent provoquer des crises : le trichotillomane ne peut s'empĂȘcher d'arracher pendant un certain laps de temps (de quelques minutes Ă quelques heures) oĂč il est dans un Ă©tat second, est comme dans une bulle et ne fait que cela. Il est trĂšs difficile pour un trichotillomane de sortir d'une crise.
Les cheveux, les cils, les sourcils et les poils de barbe sont le plus souvent concernĂ©s mais tous les poils du corps peuvent l'ĂȘtre (bras, jambes, poitrine). Certaines personnes, en particulier les enfants, peuvent aussi arracher les poils dâautres personnes ou dâanimaux de compagnie. Souvent, les sujets atteints de trichotillomanie jouent et/ou ingĂšrent les poils arrachĂ©s (trichophagie). La trichotillomanie est parfois considĂ©rĂ©e comme un trouble obsessionnel compulsif (TOC) mais ce comportement, mĂȘme s'il est compulsif, procure du plaisir (ce qui augmente la difficultĂ© Ă arrĂȘter), donc n'est pas tout Ă fait un TOC (des arguments neurologiques semblent aller dans ce sens). En rĂ©alitĂ©, certains auteurs s'accordent pour considĂ©rer que la trichotillomanie prĂ©sente tous les critĂšres d'une addiction comportementale (persistance du comportement malgrĂ© les consĂ©quences psychologiques et sociales, plaisir liĂ© Ă l'arrachage, existence de craving, pensĂ©es anticipatoires, soulageantes et permissives autour de l'arrachageâŠ)[7].
Conséquences
Pour certains, la perte de cheveux peut ĂȘtre minime, alors que pour dâautres la trichotillomanie peut entraĂźner de sĂ©rieux dommages physiques comme la calvitie totale ce qui entraĂźne une importante dĂ©tresse. Certains trichotillomanes peuvent ne plus avoir d'activitĂ© professionnelle, et ne plus vouloir sortir de chez eux. Cependant dans la plupart des cas, les trichotillomanes redoutent essentiellement que leur trouble soit dĂ©couvert (ils Ă©vitent d'aller Ă la piscine, prennent parfois plusieurs heures pour se coiffer) et utilisent de nombreux subterfuges (coiffures, foulards, maquillage) pour le cacher.
La trichotillomanie est fortement associĂ©e Ă une image nĂ©gative de soi et particuliĂšrement de son corps, une anxiĂ©tĂ© et une frustration importante, de la dĂ©pression, une faible estime de soi, et un sentiment de ne pas ĂȘtre attirant(e). En effet, 80 % des trichotillomanes rencontreraient des difficultĂ©s avec leur image corporelle, et plus de 20 % d'entre eux prĂ©senteraient un trouble de type dysmorphophobie. Selon les Ă©tudes, de 17 Ă 75 % des trichotillomanes cachent leur trouble Ă leur entourage[8].
Un certain nombre de patient(e)s sont Ă©galement confrontĂ©(e)s Ă l'incomprĂ©hension du corps mĂ©dical face Ă ce trouble, en raison d'une certaine mĂ©connaissance de la trichotillomanie, qui peut ĂȘtre perçu de façon triviale et sans prendre en considĂ©ration les implications Ă©motionnelles et psychosociales. Or ceci ne peut qu'augmenter le sentiment de honte et le repli sur soi chez la personne[9].
La trichotillomanie s'accompagne souvent d'autres troubles psychologiques (notamment troubles anxieux, dépression, personnalité histrionique, narcissique et trouble borderline)[10].
Traitements
Le traitement est gĂ©nĂ©ralement dĂ©terminĂ© d'aprĂšs l'Ăąge du patient. La majoritĂ© des enfants de moins de 10 ans peut ĂȘtre guĂ©rie avec un traitement adĂ©quat. Chez les jeunes adultes, Ă©tablir un diagnostic et quelques prĂ©ventions est une solution rassurante pour la famille et le patient. Les interventions non-pharmaceutiques, incluant les programmes de modification comportementale, peuvent ĂȘtre considĂ©rĂ©es comme faillibles d'aprĂšs les psychologues ou psychiatres. Lorsque la trichotillomanie survient Ă l'Ăąge adulte, elle est souvent associĂ©e Ă d'autres troubles mentaux[11]. Depuis 2011, il semblerait que l'action du sucre aurait un impact dĂ©clencheur sur la trichotillomanie.
MĂ©dicaments
Certains antidépresseurs peuvent donner des résultats, notamment la clomipramine, la sertraline, les antidépresseurs de type inhibiteur sélectif de la recapture de la sérotonine (ISRS).
Il est toutefois probable qu'il s'agisse d'un effet indirect de l'amélioration de l'état dépressif éventuel, car ce dernier joue un rÎle important dans le maintien des symptÎmes[12].
Psychothérapies
La psychothérapie cognitivo-comportementale est une thérapie axée sur les comportements, les sentiments et les pensées. Elle permet au trichotillomane de prendre conscience de ses gestes afin de mieux les contrÎler. Des études montrent que le traitement le plus efficace est l'association d'une thérapie comportementale avec des antidépresseurs, qui s'avÚre d'une efficacité supérieure à la thérapie de soutien[13].
Les outils issus des thérapies cognitives et comportementales (TCC) sont les suivants :
- Le self-monitoring (en) par la collecte des cheveux arrachĂ©s : il sâagit dâune tĂąche spĂ©cifique Ă la trichotillomanie. Le patient a pour consigne de collecter et de mettre dans une enveloppe journaliĂšre datĂ©e tous les cheveux quâil sâarrache. Il doit ensuite ramener ces enveloppes Ă la sĂ©ance de thĂ©rapie. Effectuer cette tĂąche permet au patient notamment de rĂ©aliser lâampleur de son comportement dâarrachage en ayant une idĂ©e prĂ©cise du nombre de cheveux quâil sâarrache. De plus, rĂ©aliser cette tĂąche systĂ©matiquement augmente le coĂ»t comportemental de lâarrachage et entraĂźne un sentiment de honte Ă devoir rĂ©vĂ©ler ce type d'information, ce qui en altĂšre considĂ©rablement le plaisir ressenti.
- Le dĂ©veloppement de stratĂ©gies de coping : Ă lâinstar dâun programme de prĂ©vention de la rechute, il sâagit dâaider le patient Ă identifier puis Ă affronter les situations Ă risques, câest-Ă -dire celles oĂč il a tendance Ă ressentir de fortes envies de sâarracher les cheveux. Ensuite, le thĂ©rapeute aide le patient Ă dĂ©terminer des stratĂ©gies comportementales et cognitives afin de pouvoir Ă©viter de sâarracher les cheveux, ainsi quâĂ dĂ©velopper son auto-efficacitĂ©[14].
- Lâidentification des pensĂ©es automatiques : il sâagit notamment dâaider le patient Ă prendre conscience de ses monologues internes et de ses pensĂ©es automatiques, particuliĂšrement lorsquâil ressent une envie de sâarracher les cheveux (« Allez, je vais en arracher juste quelques-uns, ça ne se verra pas, et puis c'est tellement bon, je peux bien faire ça aprĂšs cette journĂ©e de travail⊠»). Il convient de sensibiliser le patient Ă ĂȘtre particuliĂšrement attentif Ă ces pensĂ©es au moment de l'exposition aux situations Ă risques.
- Lâentretien motivationnel : dĂ©veloppĂ© dans le cadre des addictions par Miller et Rollnick (1991), il peut reprĂ©senter un autre argument en faveur du statut d'addiction de la trichotillomanie, puisqu'il peut ĂȘtre appliquĂ© dâune façon relativement classique Ă ce trouble. Lors de ces entretiens le patient est amenĂ© de façon ouverte et sans jugement Ă faire le point sur sa situation actuelle, ainsi que sur les consĂ©quences de la trichotillomanie dans divers domaines de son existence (familiales, sociales, bien-ĂȘtreâŠ). Le patient est ensuite invitĂ© Ă rĂ©flĂ©chir notamment sur les Ă©ventuels coĂ»ts et bĂ©nĂ©fices dâarrĂȘter de sâarracher les cheveux. Le thĂ©rapeute Ă©galement suggĂ©rer au patient d'imaginer sa vie future, en continuant ou non de s'arracher les cheveux, et de considĂ©rer les consĂ©quences probables sur son avenir de ces deux options.
- L'entraĂźnement Ă la relaxation : pour les patients chez qui lâarrachage de cheveux a tendance Ă se produire face Ă une situation stressante, lâapprentissage de techniques de relaxation peut aider Ă prĂ©venir la rĂ©ponse comportementale dâarrachage. La plupart des techniques classiques de relaxation utilisĂ©es en thĂ©rapie cognitive et comportementale (Jacobson, Schultz, respiration ventraleâŠ) peuvent ĂȘtre utilisĂ©es, selon les dispositions du patient.
- L'affirmation de soi : en accord avec les recherches de Marcks, Woods et Ridosko (2005), il semble que le fait de vouloir cacher la trichotillomanie à l'entourage soit socialement mal perçu, et que l'assumer puisse avoir des conséquences sociales plus favorables pour la personne. Il s'agit donc d'aider le patient à assumer ce trouble en cessant de masquer la zone dégarnie, notamment en l'aidant à acquérir les compétences sociales lui permettant de faire face aux éventuelles critiques. Il serait donc intéressant de développer des séances-types d'affirmation de soi adaptée au thÚme de la trichotillomanie, axée sur les situations sociales problématiques probables que les patients peuvent rencontrer. De plus, le fait de ne pas chercher à masquer la trichotillomanie peut favoriser la recherche de support social et l'affiliation, et donc enrichir les moyens de coping de la personne. Les derniÚres recherches sur les arrachages automatiques ou focalisés[15] permettent de saisir toute la pertinence des techniques suivantes pour la prise en charge de la trichotillomanie :
- LâentraĂźnement Ă la prise de conscience : cette technique a pour objectif de prĂ©venir l'arrachage automatique des cheveux en provoquant une prise de conscience de celui-ci. Le patient a pour consigne de focaliser son attention sur sa main dĂšs qu'elle entre en contact avec les cheveux et la zone d'arrachage, et de se concentrer sur les sensations tactiles. LĂ aussi, concentrer son attention sur l'arrachage augmente le coĂ»t cognitif de celui-ci et en altĂšre le plaisir.
- Le contrĂŽle de la rĂ©ponse : lorsque le patient ressent une envie pressante de s'arracher les cheveux, il doit produire une rĂ©ponse comportementale antagoniste, incompatible avec la rĂ©alisation de celui-ci. Ce peut ĂȘtre par exemple de serrer les poings trĂšs fortement pendant trois minutes. L'objectif est ici de gĂ©rer les envies d'arrachage.
Sur certains trichotillomanes, l'hypnothérapie pourrait également avoir des effets positifs, mais aucune étude contrÎlée ne permet de l'affirmer avec certitude.
Notes et références
- Association américaine de psychiatrie, Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux.
- (en) Hautmann G, Hercogova J. et Lotti T. « Trichotillomania » Journal of American Academy of Dermatology 2002;46(6):807-21. .
- (en) Gershuny BS, Keuthen NJ, Gentes EL, Russo AR, Emmott EC, Jameson M, Dougherty DD, Loh R. & Jenike MA. (2006) « Current Posttraumatic Stress Disorder and History of Trauma in Trichotillomania » Journal of Clinical Psychology 2006;62(12):1521-1529. .
- (en) Flessner C.A., Conelea C.A., Woods D.W., Franklin M.E., Keuthen N.J. & Cashin S.E. (2008) Styles of pulling in trichotillomania: Exploring differences in symptom severity, phenomenology, and functional impact, Behaviour Research and Therapy, 46, 345-357.
- (en) Dubose J.A. & Spirrison C.L. (2006) Hair Pulling in a Diverse College Sample, North American Journal of Psychology, 8 (3), 471-478.
- (en) ZĂŒchner S., Cuccaro M.L., Tran-Viet K.N., Cope H., Krishnan R.R, Pericak-Vance M.A., Wright H.H. & Ashley-Koch A. (2006) SLITRK1 mutations in Trichotillomania, Molecular Psychiatry, 11, 888-891.
- (en) Grant J.E., Odlaug B.L. & Potenza M.N. (2007) Addicted to Hair Pulling? How an Alternate Model of Trichotillomania May Improve Treatment Outcome, Harvard Review of Psychiatry, 15 (2), 80-85.
- (en) Marcks B.A., Woods D.W. & Ridosko J.L. (2005) The effect of trichotillomania disclosure on peer perceptions and social acceptability. Body Image, 2, 299-306.
- (en) Casati J., Toner B.B. & Yu B. (2000) Psychosocial Issues for Women With Trichotillomania, Comprehensive Psychiatry, 41 (5), 344-351.
- (en) TĂŒckel R., Keser V., Karalı N.T., Olgun T.Ă & ĂalıkuĆu C. (2001) Comparison of clinical characteristics in trichotillomania and obsessive-compulsive disorder, Anxiety Disorders, 15, 433-441.
- (en) Sah DE, Koo J, Price VH, Trichotillomania, vol. 21, , PDF (PMID 18318881, DOI 10.1111/j.1529-8019.2008.00165.x, lire en ligne), p. 13â21.
- (en) Keijsers G.P.J., van Minnen A., Hoogduin C.A.L., Klaassen B.N.W., Hendricks M.J. & Tani-Jacobs J. (2006) Behavioural Treatment of Trichotillomania: Two-year follow-up results, Behaviour Research and Therapy, 44, 359-370.
- (en) Diefenbach G.J., Tolin D.F., Hannan S., Maltby N. & Crocetto J. (2006) Group Treatment for Trichotillomania: Behavior Therapy versus Supportive Therapy, Behavior Therapy, 37 (4), 353-363.
- Hautmann, Hercogova et Lotti, 2002 ; Diefenbach et al.., 2006.
- Flessner et al., 2008.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Bibliographie
- Thierry Baudoin, Trichotillomanie : à propos de six cas chez l'adulte, Université de Paris VII, Bichat, 1999 (thÚse)
- Julien Blanc-Comiti, à propos de la trichotillomanie : revue de la littérature et présentation de trois cas cliniques, Université Claude Bernard, Lyon 1, 2004 (thÚse)
- Jacques Corraze, La Trichotillomanie : Ă©tude psychopathologique, Imprimerie Moderne, Toulouse, 1965, 70 p.
- Nathalie Gluck, La trichotillomanie chez l'enfant et l'adolescent : revue de la littérature et présentation de 13 observations, Université de Paris VII, LariboisiÚre, 1987 (thÚse)
- Elizabeth Randon Louis, Contribution à l'étude de la trichotillomanie chez l'enfant et l'adolescent, Université de Paris VI, Saint-Antoine, 1985 (thÚse)
- Théodore Rezaire, Trichotillomanie et boulimie, Université de Paris V, 1994 (thÚse)
- Catherine Soulet, Trichotillomanie : à propos de 4 observations, Université de Reims, 1990 (thÚse)
- Luc Tanguy, à partir d'un cas clinique : le bézoard ; cette pathologie médico-chirurgicale méconnue et ses relations avec la trichotillomanie, Université de Brest, 2000 (thÚse)
- Eric Villouin, La trichotillomanie chez l'adulte : revue de la littérature et présentation de deux cas, Université de Nantes, 1992 (thÚse)
- (en) Keuthen, Stein, Christensen et Christenson, Help for Hair Pullers: Understanding and Coping With Trichotillomania, New Harbinger Publications, 2001 (ISBN 1-57224-232-9)
- (en) Parker (dir.), Trichotillomania - A Medical Dictionary, Bibliography, and Annotated Research Guide to Internet References, Icon Health Publications, 2004 (ISBN 0-597-84664-2)
- (en) Stein, Christenson et Hollander (dir.), Trichotillomania, American Psychiatric Press, 1999 (ISBN 0-88048-759-3)