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Tourisme en CĂ´te d'Ivoire

L'important développement économique de la Côte d'Ivoire jusqu'au milieu des années 1980 en a fait une destination d'affaires plus que touristique. La forte communauté d'expatriés qui y vivait en permanence et la hausse générale du niveau de vie ont permis le développement d'infrastructures de grande qualité, orientées vers la clientèle haut de gamme et le tourisme d'affaires. Le secteur touristique a cependant lourdement souffert de la décennie de crise et de ses conséquences.

L'hĂ´tel Ivoire, une institution dans le milieu du tourisme ivoirien.

Le groupe Accor est présent depuis 1979, avec les hôtels Pullman, Novotel et Ibis à Abidjan (727 chambres et plus de 400 salariés au total)[1]. Le groupe représente 50 % de l'activité et des résultats d'Accor en Afrique[2]. Récemment, le groupe a obtenu la charge de l'emblématique hôtel Ivoire.

Politique et Ă©conomie du tourisme

Politique

Journée du tourisme (2020).

En avril 2007, Sidiki Konaté issu des anciennes Forces nouvelles, est nommé Ministre du tourisme et de l'artisanat dans le premier Gouvernement Soro. Pour la première fois, l'état vient de confier la mission de promouvoir l'image de la Côte d'Ivoire au tourisme. Une des priorités du mandat de Laurent Gbagbo et de Guillaume Soro était d'améliorer l'image de la Côte d'Ivoire et de supprimer les idées reçues négatives créés par la crise politico-militaire[3]. La récente guerre civile de 2010-2011 a renforcé l'image considérablement négative d'un pays en désordre. Alassane Ouattara fait, à son tour, la réhabilitation de l'image de la Côte d'Ivoire auprès des touristes et des hommes d'affaires une priorité. De nombreux chantiers hôteliers et d'infrastructures sont repris et d'autres achevés, sans pour autant parvenir à établir une bonne sécurité dans l'ensemble du pays (en 2012).

Économie

L'industrie touristique, en Côte d'Ivoire peine à se faire une place. En effet, dans un système économique dualiste, et inégalement exploité, le secteur du tourisme a du mal à fleurir de nos jours, soit à cause de la perception du tourisme par la population, soit à cause de manque de moyen financier permettent de développer ce secteur. Ainsi, l’État se trouve dans l'obligation de mettre en œuvre les politiques qu'il juge nécessaire pour une mise à contribution de ce secteur dans l'économie ivoirienne.

Tourisme balnéaire

Plage Assinie

La CĂ´te d'Ivoire compte 520 km de cĂ´tes bordant l'OcĂ©an Atlantique : plages de sable fin, cocotiers, criques, falaises, lagunes permettant la baignade, surf, pĂŞche sportive, sports nautiques, voile. Les villes de Grand-Bassam, Assinie ou Sassandra sont les principales destinations touristiques balnĂ©aires.En outre, les villes telles que San-pĂ©dro avec la somptueuse plage de Monogaga et Grand-BĂ©rĂ©by qui doit sa popularitĂ© Ă  la sublime baie nommĂ©e "La baie des sirènes".

Écotourisme

Le pays compte de nombreux parcs nationaux et près de 300 réserves naturelles qui offrent une large variété de faune et de paysages du Nord au Sud. Depuis 1996, le gouvernement ivoirien encadre un projet de protection des zones sauvages en Côte d'Ivoire. En plus de ceux-ci, il convient d'ajouter les sites et curiosités qu'offrent les villages ivoiriens. Cependant leur caractère sacré rend leur développement et leur mise à disposition du grand public très délicat.

Tourisme traditionnel et religieux

Un tourisme traditionnel qui peut facilement se compléter avec un tourisme culturel : la population ivoirienne est une mosaïque de plus de soixante ethnies représentant autant de croyances, langues, traditions et artisanats. À Yamoussoukro se trouve la basilique Notre-Dame-de-la-Paix, dont le dôme est plus grand que celui de la Basilique Saint Pierre de Rome. Le nord du pays, à majorité musulmane, compte aussi de nombreuses mosquées, séculaires de style soudanaise.

La mosquée de Kaouara[4]

La mosquée Tengrela[5]

La mosquée de Kouto[6]

La mosquée de M’Bengé[7]

La mosquée de Nambira[8]

Les deux mosquées de Kong[9]

Tourisme d'affaire

Des centres et complexes Ă©quipĂ©s sont mis Ă  disposition pour accueillir toute personne de passage dans un cadre professionnel, pour des confĂ©rences, congrès ou sĂ©minaires. Les villes les plus concernĂ©es sont Abidjan et Yamoussoukro ; elles bĂ©nĂ©ficient en effet d'une forte activitĂ© Ă©conomique.

Dans cette offre touristique, l'hĂ´tel Ivoire se dĂ©marque par son offre haut de gamme, dont une salle prestigieuse de plus de 1 650 places avec une technologie de pointe.


La Fondation FĂ©lix-HouphouĂ«t-Boigny, crĂ©Ă©e en 1973, porte le nom du premier prĂ©sident du pays et a abritĂ© des congrès internationaux dans le cadre de la recherche pour la paix sous le couvert de l'UNESCO. Elle se situe Ă  Yamoussoukro et dispose de nombreuses salles, avec une capacitĂ© totale de plus de 2 000 places[10] - [11].

Références

  1. http://www.accor.com/fr/groupe/accor-dans-le-monde.html#/area:AF/country:CIV/
  2. Selon M. Daniel Lin, Directeur Général d'Accor en Côte d'Ivoire
  3. Selon les explications du Ministre du tourisme et de l'artisanat, Sidiki Konaté
  4. fondation atef OMAĂŹS, le fatom CĂ´te d'Ivoire, CĂ´te d'Ivoire, Malika Ă©dition, , 367 p., p. 38
  5. Fondation Atef OMAĂŹS, le fatom CĂ´te d'Ivoire, CĂ´te d'Ivoire, Malika Ă©dition, sseptembre 2018, 367 p., p. 38
  6. Fondation Atef OMAĂŹS, Le fatom CĂ´te d'Ivoire, CĂ´te d'iVOIRE, Malika Ă©dition, , 367 p., p. 38
  7. Fondation Atef OMAĂŹS, le Fatom CĂ´te d'Ivoire, CĂ´te d'Ivoire, Malika Ă©dition, , 367 p., p. 38
  8. Fondation Atef OMAĂŹS, Le fatom CĂ´te d'Ivoire, CĂ´te d'Ivoire, Malika Ă©dition, , 367 p., p. 38
  9. fondation Atef OMAĂŹS, le fatom CĂ´te d'Ivoire, CĂ´te d'Ivoire, Malika Ă©dition, , 367 p., p. 38
  10. http://www.unesco.org/cpp/fr/declarations/yamoussoukro2.htm
  11. « cotedivoiretourisme.ci/index.p… »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
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