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Tommaso Reggio

Tommaso Reggio (GĂȘnes, - Triora, ) est un ecclĂ©siastique italien, Ă©vĂȘque du diocĂšse de Vintimille puis archevĂȘque de GĂȘnes, fondateur des sƓurs de Sainte Marthe de Vintimille et reconnu bienheureux par l'Église catholique.

Tommaso Reggio
Image illustrative de l’article Tommaso Reggio
Biographie
Naissance
GĂȘnes
Ordination sacerdotale
DĂ©cĂšs
Triora
ÉvĂȘque de l'Église catholique
Ordination Ă©piscopale
Dernier titre ou fonction ArchevĂȘque de GĂȘnes
ArchevĂȘque de GĂȘnes
–
ÉvĂȘque du diocĂšse de Vintimille
–
ÉvĂȘque coadjuteur du diocĂšse de Vintimille
–

.html (en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org

Biographie

NĂ© dans une famille de la noblesse gĂ©noise, il reçoit une premiĂšre Ă©ducation d'un prĂ©cepteur puis suit des Ă©tudes supĂ©rieures au Collegio Reale de GĂȘnes dirigĂ© par les clercs rĂ©guliers de Somasque. Il s'inscrit Ă  l'universitĂ© et obtient le diplĂŽme de bachelier en jurisprudence en 1838.

Ayant ressenti la vocation sacerdotale, il entre au sĂ©minaire de GĂȘnes le . Il Ă©tudie la philosophie et la thĂ©ologie. Il est ordonnĂ© prĂȘtre le par le cardinal Placido Maria Tadini. Il est nommĂ© vice-chancelier du sĂ©minaire de GĂȘnes et, en 1845, recteur du sĂ©minaire de Chiavari. Il revient Ă  GĂȘnes en 1851 en tant qu'abbĂ©-curĂ© de la basilique Santa Maria Assunta de GĂȘnes ; il enseigne aussi la morale au sĂ©minaire, et propose des moments de priĂšre et de formation religieuse pour les ouvriers. AprĂšs avoir Ă©tĂ© rĂ©dacteur du quotidien Stendardo Cattolico, il en devient directeur en 1861. ObĂ©issant aux nouvelles dispositions Ă©mises par le pape Pie IX aprĂšs la prise de Rome, il ferme le journal en 1870 mĂȘme si cela entre en contradiction avec sa conviction que les catholiques doivent ĂȘtre actifs dans la vie publique.

Le , il est nommĂ© Ă©vĂȘque titulaire de Tanis (it) et coadjuteur du diocĂšse de Vintimille. Il est nommĂ© Ă©vĂȘque de Vintimille le 26 juin de la mĂȘme annĂ©e. L'annĂ©e suivante, il fonde la congrĂ©gation religieuse des sƓurs de Sainte Marthe de Vintimille. Dans nombre de ses documents, il fait part de la nĂ©cessitĂ© de mieux prĂ©parer les laĂŻcs en vue d'une participation plus active Ă  la vie de l'Église catholique.

Statue en bronze du RĂ©dempteur sur le Mont Saccarel

Le , il est promu archevĂȘque de GĂȘnes. Il s'efforce d'apaiser les tensions entre l'État et l'Église grĂące aux bonnes relations qu'il entretient toujours avec la maison rĂ©gnante, il cĂ©lĂšbre, avec la permission du Saint-SiĂšge, les funĂ©railles d'Humbert Ier, le . GrĂące Ă  l'estime dont il jouit auprĂšs des pouvoirs publics, il obtient des concessions toujours plus grandes, comme la possibilitĂ© de cĂ©lĂ©brer la procession du Corpus Christi dans les rues de la ville, de crĂ©er de nouvelles paroisses et de commencer la restauration de la cathĂ©drale San Lorenzo.

TrÚs attentif aux problÚmes sociaux, il poursuit ses travaux en faveur de la classe ouvriÚre, il donne une nouvelle impulsion aux sociétés ouvriÚres catholiques, il s'implique personnellement dans la lutte pour la reconnaissance du droit au repos et du travail régulé. Pour contrer le phénomÚne de l'immigration illégale, il crée un systÚme d'aide pour sortir les gens de la clandestinité.

Le , il se rend en pĂšlerinage Ă  Triora pour participer Ă  l'Ă©rection de la statue du RĂ©dempteur sur le Mont Saccarel. Une maladie soudaine qui commence par une vive douleur au genou droit l'oblige Ă  se coucher ; l'infection s'aggrave, et ni les mĂ©dicaments, ni les deux incisions du genou qui sont pratiquĂ©es, ne peuvent le guĂ©rir. Il meurt le 22 novembre. Il avait demandĂ© Ă  ĂȘtre enterrĂ© dans le cimetiĂšre de Triora, mais le clergĂ© de GĂȘnes rĂ©clame le retour de ses restes, le corps est transfĂ©rĂ© dans la chapelle du petit sĂ©minaire de Chiappeto puis en 1951, les religieuses de Sainte Marthe portent les restes Ă  la chapelle construite dans leur maison Ă  GĂȘnes. Il est bĂ©atifiĂ© par le pape Jean-Paul II le .

Bibliographie

  • (it) Luigi Sanguineti, Mons. Tommaso dei Marchesi Reggio arcivescovo di Genova, fondatore delle suore di S. Marta, 1818-1901, l'uomo e i suoi tempi, Pisa, 1927.
  • (it) Emilio Faldi, Tommaso Reggio Arcivescovo di Genova, Genova, 1971.
  • (it) Francesca Consolini, La formazione umanistica e la dottrina spirituale di Mons. Tommaso Reggio, Roma, 1981, p. 885 (Tesi di laurea al Magistero Maria SS. Assunta).
  • Antonio Durante, Ricordi di un secolo della Chiesa in Genova alla luce dei suoi arcivescovi 1892-1992, Roma, 1993
  • Giorgio Basadonna, Sulle tracce di Tommaso Reggio, Gribaudi, Assisi, 1998
  • Giovanni Battista Varnier, I grandi arcivescovi Magnasco e Reggio, in Aa. Vv., Il cammino della Chiesa genovese dalle origini ai nostri giorni, a cura di D. Puncuh, Genova, 1999, p. 445–449
  • Dionigi Tettamanzi, Tommaso Reggio, ed. Piemme, Casale Monferrato, 2000, (ISBN 88-384-4902-3)

Notes et références

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