Titus Interactive
Titus Interactive Studio était une société française de développement et d'édition de jeu vidéo, active entre 1985 et 2004.
Titus Interactive Studio | |
Création | (immatriculation de la société) |
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Dates clés | 1985 : création 2004 : liquidation judiciaire |
Disparition | (dépôt de bilan) |
Forme juridique | Société à responsabilité limitée |
Siège social | Saint-Thibault-des-Vignes |
Direction | Hervé Caen (dernier directeur général au ) |
Activité | Production de films institutionnels et publicitaires |
Produits | Jeux vidéo |
SIREN | 333 435 444 |
Site web | www.titus-interactive.com/index.php |
Chiffre d'affaires | comptes non disponibles |
Société précédente | Palace Software |
Société suivante | Interplay Entertainment |
Le siège social de l'entreprise était situé près de Lagny-sur-Marne et Montfermeil à Saint-Thibault-des-Vignes[1] - [2].
Historique
En 1985, à 19 ans, Eric Caen aidé de son meilleur ami Gil Espeche, enfant et petit-enfant d'entrepreneurs, devient chef d'entreprise sur la proposition de son frère aîné Hervé.
Au début de l'aventure, Titus crée et adapte des jeux pour le compte d'autres sociétés (Matra, Loriciel, France Image Logiciel, Infogrames). Le premier jeu à sortir sous le label « Titus » est One en 1986, suivi par Erebus lui-même suivi rapidement la même année de Maddog. Puis, à la fin de l'année 1986 sort Crazy Cars en version Amiga.
Le succès de Crazy Cars permet à Titus de se consacrer entièrement à sa propre ligne de produits.
D'autres succès viennent s'ajouter, Fire and Forget, Galactic Conqueror et surtout Titan qui est adapté sur un nombre important de machines ( PC DOS CGA/VGA, Amiga, Atari ST, ZX Spectrum, Commodore 64, CDI Phillips, Fujitsu FMTonws, Nec PCEngine, Nintendo NES, Amstrad CPC).
Titus Interactive décide de pénétrer le marché américain dès 1988 puis entre en Bourse en . Titus rachète en 1998 Digital Integration et BlueSky Software, puis devient actionnaire majoritaire d'Interplay Entertainment et de Virgin Interactive en 1999.
Le studio fait faillite début 2005[3] et la liquidation judiciaire est étendue à :
Jeux développés
- Erebus (1986)
- One (1986)
- Magic (1986)
- Maddog (1986)
- Balthazar (1986)
- Les Classiques Vol 1 (1987)
- Les Classiques Vol 2 (1987)
- Les Classiques Vol 3 (1987)
- Les Classiques Vol 4 (1987)
- Crazy Cars (1987)
- Fire and Forget (1988)
- Galactic Conqueror (1988)
- Off Shore Warrior (1988)
- Titan (1988)
- Xerion (1988)
- Crazy Cars II (1989)
- Knight Force (1989)
- Fire and Forget 2 (1989)
- Battlestorm (1990)
- Le crime ne paie pas (1990)
- Dark Century (1990)
- Dick Tracy (1990)
- Wild Streets (1990)
- The Blues Brothers (1991)
- Lagaf: Les Aventures de Moktar - Vol 1: La Zoubida (1991)
- Prehistorik (1991)
- The Brainies (1992)
- Titus the Fox: To Marrakech and Back (1992, version anglophone des aventures de Moktar)
- Crazy Cars III (1992)
- Prehistorik 2 (1993)
- Super Cauldron (1993)
- Quik the Thunder Rabbit (1994)
- Prehistorik Man (1995)
- Incantation (1996)
- Metal Rage (1996)
- Virtua Chess (1996)
- Virtual Chess II (1996)
- Automobili Lamborghini (1997)
- Virtual Chess 64 (1998)
- Rival Realms (1998)
- Superman (1999)
- Roadsters (1999)
- F/A-18E Super Hornet (2001)
- Kao the Kangaroo (2001, version GBA)
- Virtual Kasparov (2002)
- RoboCop (2003)
Jeux édités
Titus Interactive a aussi édité des jeux de développeurs tiers (La Bande à Picsou : La Ruée vers l'or, Monster Max, etc), parfois seulement dans une région du monde (France, États-Unis).
- Barbarian 2 (1988, Palace Software)
- Pipe Mania (1989, Empire Interactive)
- Incredible Crisis (1999, Polygon Magic)
Notes et références
- "Contact." Titus Interactive. 3 juin 2004. Consulté le 4 septembre 2012.
- "Profil de la société." Titus Games. 30 juin 1998. Consulté le 4 septembre 2012.
- « Titus Interactive en liquidation judiciaire », sur ZDNet France (consulté le )
- « liquidation du holding », sur www.societe.com (consulté le )
- « liquidation gie », sur www.societe.com (consulté le )