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Titanic (magazine)

Titanic est un magazine satirique allemand dont le siège de la rédaction est à Francfort-sur-le-Main.

Titanic
Image illustrative de l’article Titanic (magazine)

Pays Allemagne
Langue Allemand
Périodicité Mensuel
Format Magazine
Genre Satirique
Prix au numéro 4 euros
Diffusion 100 000 ex.
Fondateur Robert Gernhardt
F. K. Waechter
Peter Knorr
Hans Traxler
Chlodwig Poth
Date de fondation Novembre 1979
Éditeur Titanic-Verlag
Ville d’édition Francfort-sur-le-Main

Directeur de la rédaction Julia Mateus
Site web www.titanic-magazin.de

Histoire

Le magazine est créé en 1979 à Francfort par d'anciens membres du satirique Pardon. À l'origine, il devait s'appeler Die Sonne (le soleil), pour s'amuser à le détourner. Parmi ses membres fondateurs, on compte Robert Gernhardt, F. K. Waechter, Peter Knorr, Hans Traxler et Chlodwig Poth ainsi que F. W. Bernstein, Eckhard Henscheid et Bernd Eilert, représentants de la Nouvelle école de Francfort.

Après un changement d'actionnaires à l'été 2006, le magazine est repris par Greser & Lenz (de), Bernd Fritz (de), Oliver Maria Schmitt, Martin Sonneborn, Hans Zippert (de), Achim Frenz et Patric Feest (de).

Le premier rédacteur en chef est Lionel van der Meulen, avec Elsemarie Maletzke (de), Nikolaus Jungwirth et Paul Taussig. En 1983, Bernd Eilert prend l'intérim avec Richard Kähler (de), Achim Szymanski (de) et Jörg Metes (de). Hans Kantereit (de) viendra ; plus tard, ils fonderont Kowalski (de).

Collaborent ou ont collaboré au magazine : Stefan Gärtner, Oliver Nagel, Uwe Becker (de), Simon Borowiak, Eugen Egner, Bernd Fritz, Max Goldt, Achim Greser, Katharina Greve, Gerhard Henschel, Rudi Hurzlmeier, Ernst Kahl, Stephan Katz, Heribert Lenz, Christiane Lokar, Christian Meurer, Walter Moers, Fanny Müller, Nicolas Mahler, Ari Plikat, Bernd Pfarr, Hilke Raddatz, Michael Rudolf, Christian Y. Schmidt, Oliver Maria Schmitt, Michael Sowa, Christian Y.Schmidt...

Actions

  • En 1988, Bernd Fritz participe Ă  l'Ă©mission Wetten, dass..?. Il prĂ©tend pouvoir reconnaĂ®tre la couleur des crayons en les goĂ»tant. En fait, il les reconnaĂ®t grâce Ă  un bandeau mal serrĂ© autour des yeux. Il avoue tout en direct. La vente de numĂ©ros double.
  • Hans Traxler publie une sĂ©rie de caricatures La poire vaut bien un chancelier, ce qui donnera ce surnom Ă  Helmut Kohl.
  • En 1999, une certaine Edmunda Zlep souhaite lĂ©guer sa fortune Ă  Walter Döring (de) pour soutenir son avenir politique. Derrière la vieille dame se cache la rĂ©daction de Titanic. Cette affaire d'hĂ©ritage fait sensation et poursuivra Döring jusqu'Ă  la fin de son mandat, après qu'il a tentĂ© de transfĂ©rer l'argent sur un compte personnel.
  • Le magazine rebaptise l'euro « teuro », jeu de mots avec teuer, cher, qui devient un mot familier.
  • En 2000, le magazine monte une tentative de corruption auprès de la FIFA pour l'attribution de la Coupe du monde de football de 2006 en envoyant des fax : l'abstention du nĂ©o-zĂ©landais Charles Dempsey, impliquĂ© dans l'affaire, a sans doutĂ© penchĂ© le vote en faveur de l'Allemagne. Lors d'une confĂ©rence de presse, il dĂ©clare qu'il Ă©tait menacĂ© par des «groupes d'intĂ©rĂŞt europĂ©ens influents» : s'il votait pour l'Afrique du Sud, cela aurait eu des consĂ©quences nĂ©gatives pour la ConfĂ©dĂ©ration du football d'OcĂ©anie qu'il prĂ©sidait. Le journal Bild incite ses lecteurs Ă  les harceler pour exprimer l'indignation. Titanic enregistre les appels et fait un titre reprenant toutes les fois oĂą on les traite de « traĂ®tres ». La FĂ©dĂ©ration allemande de football menace d'un procès et demande 600 millions d'euros de dommages et intĂ©rĂŞts. Elle s'arrange avec le rĂ©dacteur en chef Sonneborn qui promet de ne plus recommencer.
  • Lors des Ă©lections de 2003, Titanic simule une rĂ©union Ă©lectorale Ă  Aschaffenbourg et dĂ©clare au nom de la section bavaroise du SPD : « Nous abandonnons. »
  • En 2004, le magazine fonde le PARTI qui participe aux Ă©lections fĂ©dĂ©rales allemandes de 2005.

Procès

Chaque fois, le magazine est dĂ©fendu par l'avocate Gabriele Rittig (de). 55 procès ont Ă©tĂ© intentĂ©s depuis sa fondation. Ont portĂ© plainte la filiale allemand d'Apple, Johannes Rau, Friedrich Merz, Benjamin von Stuckrad-Barre (de), Gerhard Zwerenz, Evelyn KĂĽnneke, Hans-Joachim Kulenkampff, Björn Engholm... Ce dernier a menĂ© un procès qui lui a coĂ»tĂ© 190 000 marks, menaçant le magazine d'insolvabilitĂ©.

L'Église catholique a porté plainte huit fois : quatre pour diffamation envers le Pape, trois pour blasphème et une pour insulte de la part de l'éveque de Fulda Johannes Dyba.

Helmut Kohl a été environ 50 fois sur la couverture du magazine en 1992, même cinq fois de suite. Cependant, il n'a jamais mené une action en justice contre Titanic.

Notes et références

    Bibliographie

    • Peter Knorr et al.: Titanic – das Beste aus 20 Jahren: EndgĂĽltige Satire fĂĽr Deutschland. Elefanten Press, Berlin 1999, (ISBN 978-3-88520-772-6).
    • Oliver Maria Schmitt et al.: Titanic – das totale Promimassaker: Die endgĂĽltige People-Bibel. Rowohlt Verlag, Berlin 2011, (ISBN 978-3-87134-724-5).
    • Peter Knorr, Oliver Maria Schmitt, Martin Sonneborn, Mark-Stefan Tietze, Hans Zippert (Hrsg.): Titanic. Das endgĂĽltige Satirebuch. Das Erstbeste aus 30 Jahren. Rowohlt Verlag, Berlin 2012, (ISBN 978-3-87134-747-4).
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