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Tiers-ordre

Un tiers-ordre est une association de fidèles s'inspirant, le plus souvent, de la règle d'un ordre religieux, historiquement catholique ou plus tard anglican. Ils peuvent aussi être des associations de fidèles proches de sociétés de prêtres qui ont prononcé des engagements mais non des vœux (telle que, par exemple, les Sulpiciens ou les Pères Blancs) et de leurs spiritualités.

Le premier ordre étant les religieux prononçant des vœux perpétuels et le second, les moniales, un membre de ces associations est appelé « tertiaire » ou, plus rarement « tiercelin ».

L'idéal religieux s'inspirant du clergé régulier

Parmi les tiers-ordres importants, on compte :

Les Salésiens coopérateurs, bien que n'étant pas formellement tertiaires, peuvent être assimilés aux tiers-ordres[5], en revanche les coopérateurs de l'Opus Dei, qui contribuent financièrement à cette œuvre, ne sont pas tertiaires, l'Opus Dei n'étant pas un Ordre de religieux ; en effet ses membres ne prononcent pas de vœux perpétuels, et dépendent d'une prélature personnelle composée de prêtres et de laïcs non consacrés[6].

L'idéal religieux s'inspirant du clergé séculier

Protestantisme

Chez les anglicans, on peut noter par assimilation la présence de tertiaires parmi les franciscains anglicans de la Haute Église, tendance qui s'inspire du catholicisme.

En France et en Suisse, plusieurs mouvements de spiritualité ont vu le jour :

  • en 1923, le pasteur Wilfred Monod, père du savant ThĂ©odore Monod, crĂ©e le tiers-ordre des Veilleurs, d'inspiration franciscaine, avec comme règle la rĂ©citation des BĂ©atitudes Ă  midi, rĂ©sumĂ©es par la joie, la simplicitĂ©, la misĂ©ricorde. Celui-ci n'Ă©tant pas directement rattachĂ© Ă  un ordre religieux, il a pris rĂ©cemment le nom de FraternitĂ© spirituelle des Veilleurs[8].
  • en 1945, dans le mouvement de la fondation de la communautĂ© des sĹ“urs de Pomeyrol, près de Tarascon, naĂ®t un groupe de laĂŻcs appelĂ©s simplement "Compagnons de Pomeyrol".
  • dans les mĂŞmes annĂ©es, au contact de la communautĂ© protestante fĂ©minine de Grandchamp, se crĂ©e le Tiers Ordre de l'UnitĂ©.
  • plus rĂ©cemment encore, dans les annĂ©es 1990, un mouvement regroupant catholiques et protestants s'est constituĂ© en lien avec les Diaconesses de Reuilly.

Notes et références

  1. Mourre 1986, p. 1923 (vol. 8 t. III)
  2. Augustin Calmet, Commentaire litteral,historique et moral sur la Règle de Saint Benoît : Avec de remarques sur les différentes Ordres Religieux qui suivent la Règle de Saint Benoît, t. 2, Paris, Emery, , 576 p. (lire en ligne), p. 538.
  3. Dictionnaire universel francois et latin ... : Dictionnaire de Trévoux CHE=E, t. 2, Paris, , 2165 p. (lire en ligne), p. 1317.
  4. « Jean Soreth, réformateur du XVe siècle », sur Le Carmel en France, par l’Ordre des Carmes Déchaux (France) : Provinces de Paris et d’Avignon-Aquitaine, carmel.asso.fr (consulté le )
  5. Salésien coopérateur de Don Bosco
  6. « Chrétiens au milieu du monde », sur Opus Dei France, opusdei.fr, (consulté le ).
  7. « Présentation », sur Confraternité Saint Pierre, confraternite.fr (consulté le ).
  8. « Qui sommes nous ? », sur Fraternité Spirituelle des Veilleurs, sites.google.com (consulté le ).

Voir aussi

Bibliographie

  • Michel Mourre (dir.), Dictionnaire encyclopĂ©dique d'Histoire, vol. 8, t. III, Paris, Bordas, (ISBN 2-04-015383-7)

Articles connexes

Liens externes

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