Thomas Joly
Thomas Joly, né le à Bayonne dans les Basses-Pyrénées et mort le à Paris, est un général de brigade de la Révolution française.
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Service historique de la DĂ©fense (GR 8 YD 217)[1] |
Biographie
Il entre en service le , comme soldat au régiment d'Auxerrois, et il passe sergent le . Il participe aux campagnes d’Amérique de 1778 à 1783 dans les Antilles et notamment à l'attaque de Sainte-Lucie où il est blessé à la main droite le , à la prise de Tobago en mai et , à la prise de Saint-Eustache où il est blessé à la tête, à la bataille des Saintes en où il est fait prisonnier et emmené en captivité à la Jamaïque[2]. Il est nommé quartier-maître trésorier le .
Il passe lieutenant, puis capitaine le , et il est fait chevalier de Saint-Louis le . Le , il devient chef d’escadron du 4e bataillon de la formation d’Orléans. Il participe aux opérations contre l'insurrection vendéenne et y gagne le grade de lieutenant-colonel.
Il est promu général de brigade provisoire le , à l’armée des Côtes de la Rochelle. Confirmé dans son grade le suivant, il est suspendu le pour être entré en conflit avec le Général Ronsin mais aussi pour avoir été dénoncé comme suspect par la société révolutionnaire de Dunkerque, le ministre de la guerre charge la commission militaire de faire une enquête, laquelle rendit un rapport défavorable, lui reprochant des "négligences coupables" et de n'avoir jamais manifesté une opinion révolutionnaire.
Il reçoit alors l'ordre du Général Rossignol de fixer sa résidence à Dreux et se présente au bureau municipal le , déclarant trois jours après vivre rue des Capucins chez la citoyenne Baroullier. Il est alors chargé du recensement des grains, tant pour l'approvisionnement de la ville que pour le ravitaillement de Paris.
Le Général Joly est réintégré comme chef de bataillon le . Il devient vice-président et administrateur de la ville de Dreux de 1795 à 1799. Il est admis à la retraite comme chef de bataillon le . Il est maire de Dreux de 1800 à 1808, et il est fait chevalier de la Légion d’honneur. Le , il obtient une pension de général de brigade.
Il meurt le Ă Paris.
Sources
- (en) « Generals Who Served in the French Army during the Period 1789 - 1814: Eberle to Exelmans »
- Étienne Charavay, Correspondance général de Carnot, tome 3, imprimerie Nationale,
- (pl) « Napoléon.org.pl »
Notes et références
Références
- « https://francearchives.fr/fr/file/ad46ac22be9df6a4d1dae40326de46d8a5cbd19d/FRSHD_PUB_00000355.pdf »
- Journal L'Action républicaine 24 mars 1954.