Thomas Blake Glover
Thomas Blake Glover ( – ) est un importateur écossais qui opéra au Japon à la fin du shogunat Tokugawa.
Naissance | |
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Décès | |
SĂ©pulture |
Sakamoto International Cemetery (en) |
Nationalité |
Écossaise |
Domiciles | |
Formation | |
Activités | |
Conjoint |
Tsuru Yamamura |
Enfant |
Tomisaburo Awajiya Glover (d) |
Distinction |
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Thomas Blake Glover est une personne admirée dans ce pays car il a beaucoup contribué à sa modernisation.
Biographie
Thomas Blake Glover est né à Fraserburgh en Écosse. Son père travaillait comme garde-côte. Après avoir quitté l'école, Thomas entra dans une compagnie de commerce.
En 1859, il débarqua à Nagasaki et avait pour métier de se procurer du thé vert japonais reconnu en Europe. Deux ans plus tard, Glover fonda sa propre compagnie de commerce : Glover Trading Co.
Son entreprise étant basée à Nagasaki, il y fit construire ce qui fut la première bâtisse de style occidental[1].
Sa première grande affaire est la vente d'armes à feu aux clans rebelles de Satsuma, Chōshū et Tosa qui s'opposaient alors au gouvernement militaire du Japon en vertu du traité Harris qui régulait le commerce d'armes entre le shogunat et le Royaume-Uni.
Ayant étudié en Angleterre, Glover fut nommé responsable de la construction de la première voie de chemin de fer du Japon à Oura.
Glover se plaça aux côtés de Meiji lors de la guerre de Boshin. S'étant placé du côté des vainqueurs il eut de bonnes relations avec le gouvernement Meiji et il fut chargé de trouver les fournisseurs des premiers navires de guerre de la marine impériale japonaise. Il choisit la compagnie Alexander Hall & Co. basée à Aberdeen. Il permit au Japon de se doter des bateaux suivants : le Jho Sho Maru, le Ho Sho Maru, le Kagoshima.
En 1868, Glover passa un contrat avec le clan Nabeshima et développa la mine de charbon de Takashima, la première mine moderne du Japon.
Notes et références
- (en) Michael Gardiner, « The scot who shaped Japan »
Vie romancée
- La vie et l'activité de Thomas Glover au Japon ont été romancés par Alan Spence sous le titre Le monde flottant (Éditions Héloïse d'Ormesson)