Thierry Hubert

Thierry Hubert est issu d’une famille catholique[2]. C'est au collège Saint-Michel de Liffré qu'il se découvre une passion durable pour le théâtre[3]. Il suit ensuite des études à l’université Rennes-I, puis obtient l'agrégation de mathématiques.

Il enseigne durant une dizaine d’années au lycée Saint-Vincent Providence à Rennes[4]. Il approfondit sa foi en effectuant à la vingtaine le pèlerinage de Compostelle, puis décide d’entrer dans l’ordre des Prêcheurs en 2001, choix dans lequel il voit « une remise en cause des règles mondaines »[2]. Se préparant à Strasbourg[2] en étudiant la philosophie et la théologie, il obtient en parallèle un master en urbanisme à l’Institut national des sciences appliquées. Il y[5] est ordonné prêtre en 2008[2].

Affecté au couvent de Lille, il est alors en parallèle directeur de la plateforme Retraite dans la ville (qui regroupe jusqu’à 160 000 internautes[6]) et aumônier de l'École des hautes études commerciales du Nord[2]. Il est également actif dans le monde du théâtre, auquel il voue une passion, participant notamment à partir de 2006[6] aux rencontres Foi et Culture du festival d’Avignon[2].

En 2018, au vu de son « expertise numérique », il est nommé producteur du Comité français de radio-télévision, chargé notamment du Jour du Seigneur[6]. Il est dans le même temps affecté au couvent Saint-Jacques, dont il devient le syndic en 2019[7].

• [Andries 2014] Chloé Andries, « Thierry, frère dominicain pour 245 euros par mois et plein de surprises », Rue89,‎ 24 février 2014 (lire en ligne).
• [Carasco 2018] Aude Carasco, « Un geek à la tête du Jour du Seigneur », La Croix,‎ 16 septembre 2018 (lire en ligne).
• « Frère Thierry Hubert : "Les fidèles ne vont plus à l'église, alors c'est l'église qui entre chez eux" », nouvelobs.com, 4 avril 2020