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Thiébaut VIII de Neufchâtel

Thiébaut VIII de Neufchâtel-Bourgogne, (1386/87 - ), inhumé à L'Isle-sur-le-Doubs dans l'Église de-la-Nativité-de-la-Très-Sainte-Vierge, chevalier, seigneur de Neuchâtel, de Châtel-sur-Moselle, Chaligny et de Pesmes, était lieutenant-général pour les deux Bourgognes et le comté du Charolais, décoré de l'ordre du Dragon par Sigismond Ier du Saint-Empire en 1418[1], conseiller et grand maître de la maison du roi de 1418 à 1422, chevalier de l'ordre de la Toison d'or (1433)[2] et conseiller de Catherine de Bourgogne pour la Haute-Alsace.

Thiébaut VIII de Neufchâtel
Illustration.
Thiébaut VIII de Neufchâtel dans le recueil des Statut de l'Ordre (La Haye, KB, 76 E 10, fol. 56v)
Biographie
Dynastie Maison de Neufchâtel
Date de naissance 1386/1387
Date de décès
Nationalité Francs-Comtois
Père Thiébaut VII de Neufchâtel
Mère Alix de Joinville
Conjoints Agnès de Montfaucon(de 1398 à 1439)

Guillemette de Vienne (en 1440)

Enfants Thiébaut IX de Neufchâtel (vers 1412)
Jean II de Neufchâtel-Montaigu(vers 1414)
Antoine (?)
Bonne (vers 1442)
Henri (hors mariage)(?)
Distinctions Chevalier de la Toison d'or
Chevalier de l'Ordre du Dragon

Thiébaut VIII de Neufchâtel

Biographie

Thiébaut est le fils de Thiébaut VII de Neufchâtel-Bourgogne et de Alix de Joinville. À l'âge de 14 ans, il prend la tête de la Maison de Neufchâtel-en-Bourgogne, secondé par son grand-père, Pierre d'Avilley. Il reçut son titre de chevalier (et donc sa majorité) avant août 1410.

Ses deux mariages vont lui permettre de considérablement augmenté sa fortune. Jean II de Grandson, allié à Thiébaud VIII par le mariage de sa tante Catherine de Neuchâtel à son grand-père Jean Ier de Grandson, était seigneur de Pesmes. Fortement endetté il engage la seigneurie de Pesmes auprès de la seconde épouse de Thiébaud VIII[3]. Il ne réussira pas à lever cet engagement, ni ses héritiers Simon et Heylion II, c'est pourquoi Thiébaud VIII se parait du titre de seigneur de Pesmes[4].

Thiébaut poursuit la politique pro- bourguignonne de son père. Il a accompagné et soutenu Jean sans Peur lors de nombreux voyages et campagnes, par exemple, dans la lutte contre les Armagnacs. En octobre 1411, il est nommé capitaine général du duché de Bourgogne, du comté libre de Bourgogne et du comté de Charolais. Avec le duc-comte Jean sans Peur, il rencontre l'empereur Sigismond, qui l'intègre dans l'Ordre du Dragon en 1418.

En novembre 1418, il est nommé Grand Maître de France et conseiller du Grand Conseil Royal, poste qu'il occupe jusqu'à la mort du roi Charles VI en octobre 1422. Pendant ce temps, il a été impliqué dans de nombreuses négociations (lors de la Guerre de Cent Ans ), comme par exemple au traité de Troyes (21 mai 1420).Thiébaut a également servi Philippe le Bon et a été impliqué dans de nombreuses négociations, comme lors du traité d'Arras (1435). Il fut également intronisé dans l'Ordre bourguignon de la Toison d'or en 1433.

Entre ses services au roi de France, aux ducs-comtes de Bourgogne et aux ducs de Lorraine, Thiébaut préservait et élargissait constamment ses domaines, qui s'étendaient du comté de Bourgogne à la Lorraine.

Famille

Ses parents étaient Thiébaut VII, seigneur de Châtelot (vers 1360/61 - Bataille de Nicopolis 1396) et Alix de Joinville († juin 1413), fille d'Henri V de Joinville, comte de Vaudémont, et de Marie de Luxembourg.

Il épouse en premières noces le / Agnès de Montfaucon[5], (? - ), dame de Marnay et du Fay, vicomtesse de Blaigny, fille d'Henri de Montbéliard et de Marie de Châtillon vicomtesse de Bligny.

Ils ont pour enfants :

  • Thiébaud IX, dit "le Jeune" (* avant août 1417 ; † 4. décembre 1469), maréchal de Bourgogne et chevalier de l'ordre de la Toison d'or.
  • Jean II (* fin 1417/début 1418 ; † juillet 1489), qui fonde la branche de Montaigu et des vicomtes de Bligny, chevalier de l'ordre de la Toison d'or.

En secondes noces, Thiébaut se marie le 8 novembre 1440 à Port-sur-Saône avec Guillemette de Vienne[6] († 22. septembre 1472), veuve d'Antoine de Vergy, dame de Bussière et de Port-sur-Saône, fille de Philippe de Vienne (fils de l'amiral) et de Philiberte de Maubec. Ils ont eu pour enfants :

D'une relation hors mariage il a Henri, (? - /06), curé de Gy, chanoine du chapitre métropolitain et chambrier de l'archevêque de Besançon.

  • voir la légende ci-après
    Thiébaut VIII dans l'Armorial équestre de la Toison d’Or 1430-1461
  • voir la légende ci-après
    Thiébaut VIII de Neufchâtel dans Le grand armorial équestre de la Toison d'or. Manuscrit BNF Arsenal 4790.
  • voir la légende ci-après
    Reconstitution d'une audience par Thiébaut VIII. Musée de l'hôtel des sires de Neuchâtel. Baume-les-Dames. Doubs

Notes et références

  1. Si Chaligny m'était conté, Thiébaud VIII de Neuchâtel, sur le site personnel Axsane (2005).
  2. unknown library, Recherches historiques et statistiques sur l'ancienne seigneurie de Neuchatel, au comté de Bourgogne, (lire en ligne)
  3. une charte datée du 21 juin 1449 indique que "Jean de Grandson seigneur de Pesmes" vendait "tous les fiefs ... de Pesmes qu'íl possédait aux lieux de Bard , Rupt, Balançon ..." à "Thiébaud de Neufchâtel et Guillemette de Vienne sa femme", qui sous-offrit "Huguenin de Vuillafans seigneur de Scey" À la même date Médiéval Généalogie lire en ligne
  4. Recherches sur Pesmes, pages 278, 290, 291 et 292 lire en ligne
  5. Le contrat de mariage de "Thiebault seigneur de Nuefchastel ... damoisel Thiebaul de Neufchastel" et "Henry comte de la Roiche et seigneur de Villercesel ... Agnel de Montbeliart fille de feu messire Henry de Montbéliard signeur de Villersexel" est daté du 22 avril 1398 Médiéval Généalogie lire en ligne
  6. Le contrat de mariage de "Thiebault seigneur de Neufchastel et de Chastel sur Meuzelle" et de "Guillemette de Vienne dame de Bussères et de Port sur Saône" est daté du 8 novembre 1440 Médiéval Généalogie lire en ligne
  7. Gallica, Recherches sur Pesmes, page 305

Liens externes

Bibliographie

  • Raphaël de Smedt (éd. ): Les chevaliers de l'ordre de la Toison d'or au XVe siècle. Notices bio-bibliographiques. (Kiel Workpieces, D 3) 2e édition améliorée, Verlag Peter Lang, Francfort 2000 (ISBN 3-631-36017-7), pages 81-85, n° 36.

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