Theodor Heinsius
Otto Friedrich Theodor Heinsius, né le à Tschernow (Prusse) et mort le à Berlin, est un grammairien et lexicographe allemand.
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(Ă 78 ans) Berlin |
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Biographie
Il est le fils d'un surintendant qui a accompagné Frédéric le Grand lors de la guerre de Sept Ans[1]. De 1788 à 1790, il fréquente le lycée de Joachimsthal de Berlin et étudie la théologie, la philologie et la pédagogie à l'Université de Halle de 1790 à 1793. Docteur en philologie, il est nommé professeur associé le 3 février 1794 au lycée Frédéric-Guillaume de Berlin. Du 4 avril 1801 à 1847, il est professeur et recteur lycée berlinois du monastère franciscain où il enseigne la langue et la littérature allemandes[2]. et, à partir de 1803, directeur d'une école supérieure pour filles à Berlin.
En 1814, avec Johann August Zeune et Friedrich Ludwig Jahn, il fonde la Société berlinoise pour la langue allemande[3]. De nombreuses lettres de Heinsius au directeur du lycée Johann Joachim Bellermann ont survécu. Le 31 mai 1833, il participe au banquet du soixantième anniversaire de Ludwig Tieck.
Max Stirner, en 1842, dans son article de journal Das unwahre Princip unserer Erziehung (Le faux principe de notre éducation), s’oppose aux conceptions de l'éducation de Heinsius[4] - [5] - [6].
À Berlin, Heinsius était membre de la loge maçonnique Pythagoras zum flammenden Stern. Sa tombe se trouve au cimetière Sainte-Marie et Saint-Nicolas I du Berlin-Prenzlauer Berg.
Ĺ’uvres
- Nouvelle grammaire allemande, 3 vol, 1801
- Dictionnaire national de la langue allemande, Hanovre, 4 vol, 1818-1822
Bibliographie
- Julius Eduard Hitzig: Verzeichniss im Jahre 1825 in Berlin lebender Schriftsteller und ihrer Werke. Ferdinand Dümmler, Berlin 1826, S. 97–100, books.google.de mit Bibliografie bis 1825
- Friedrich Zelle: Das Fünfzigjährige Amts-Jubiläum des Königlichen Professors Dr. Theodor Heinsius. Berlin 1845.
- Verzeichniss der vom Director Heinsius, Professor Dirksen, Herrn v. Briesen und Andern hinterlassenen Bücher-Sammlungen aller Fächer, nebst Charten und Kupferstichen, welche bestimmt am Montag 5. Januar 1851 versteigert werden sollen. Zschiesche, Berlin 1851.
- (de) Wilhelm Scherer, « Heinsius, Theodor », dans Allgemeine Deutsche Biographie (ADB), vol. 11, Leipzig, Duncker & Humblot, , p. 660
- Hartmut Meyer: O. F. Theodor Heinsius (1770–1849). Preußischer Lehrer des Deutschen. In: Satzlehre – Denkschulung – Nationalsprache. Deutsche Schulgrammatik zwischen 1800 und 1850. Hans Dieter Erlinger (Hrsg.). Nodus, Münster 1989, (ISBN 3-89323-209-5), S. 115–140.
- Ludwig M. Eichinger: Theodor Heinsius. In: Hans Jürgen Höller, Edeltraud Dobnig-Jülch, Herbert E. Brekle (Hrsg.): Bio-Bibliographisches Handbuch zur Sprachwissenschaft des 18. Jahrhunderts. Die Grammatiker, Lexikographen und Sprachtheoretiker des deutschsprachigen Raums mit Beschreibung ihrer Werke. Band 4: H–I. Niemeyer, Tübingen 1996, (ISBN 3-484-73024-2), S. 160–181, bsz-bw.de (PDF; 983 kB) mit Bibliografie und Bewertung seines Werkes.
Notes et références
- Friedrich der Zweite und sein Jahrhundert, in Bezug auf Sprache und Literatur, Schule und Volksbildung. Eine vaterländische Säcular-Schrift, p. VIII.
- Dezobry et Bachelet, Dictionnaire de biographie, T. 1, Ch. Delagrave, 1878, p. 1292
- Friedhilde Krause, Handbuch der historischen Buchbestände in Deutschland, vol. 14, Berlin, 1995, p. 234.
- Theodor Heinsius, Concordat zwischen Schule und Leben oder Vermittelung des Humanismus und Realismus, Berlin, 1842
- Rheinische Zeitung, Cologne, 1842, no 100, 102, 104, 109 (10.–19. avril 1842).
- John Henry Mackay (dir.), Max Stirner’s Kleinere Schriften und Entgegnungen, Zweite Auflage, Berlin, 1914.
Liens externes
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :