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The House of the Dead: Overkill

The House of the Dead: Overkill est un jeu vidéo de tir de type rail shooter sorti en 2009 sur Wii et édité par Sega. C'est l'un des volets de la saga The House of the Dead, qui a très peu de rapports avec les autres épisodes de la série, à part la présence de « G » et des morts-vivants. Avec ce jeu gore, inspiré de films de série B et au vocabulaire grossier à outrance, Sega visait un public adulte sur la Wii.

Un portage du jeu, en version un peu plus complète et nommée The House of the Dead: Overkill Extended Cut, est également disponible sur PlayStation 3.

Synopsis

Ce jeu suit les dĂ©buts de l'agent "G" avec son partenaire de l'Ă©poque Isaac Washington. L'histoire commence alors que les hĂ©ros vont investir le palais de « Papa Caesar », le responsable de la horde de mutants qui dĂ©ferle sur Bayou City.

Influence des films de série B

Entre les séquences de jeu, des cinématiques s'inspirent des films d'exploitation et de série B, chers au réalisateur Quentin Tarantino. Bradley Crooks, chef de studio chez Headstrong Games, a même souhaité inclure des filtres et des rayures, pour reproduire l'effet d'une bobine de film abîmée[1].

Overkill est une parodie des films de série B des années 1970, car on nous présente deux agents qui n'ont peur de rien. Ils ont même l'air de s'amuser dans les différentes positions délicates que le jeu impose. Par ailleurs, chaque chapitre correspond à une parodie de situation courante de films comme la maison hantée, l'hôpital ou la prison.

Système de jeu

Le jeu reste fidèle au gameplay des jeux précédents tirant profit des fonctionnalités de la Wiimote. Le jeu est également jouable au Wii Zapper et Sega a sorti un accessoire, le Sega Gun, qui a la forme d'un colt pour ce jeu. Quant à la version PlayStation 3, le PS move remplace le contrôleur de Nintendo, et la Dualshock 3 est également compatible. Un joueur incarne "G", l'autre Washington. Un mode deux armes est à débloquer dans la Version intégrale, qui permet au joueur de jouer seul avec une arme dans chaque main. Trois mini-jeux, à débloquer, peuvent être joués jusqu'à 4 joueurs.

DĂ©veloppement

Dans une interview en 2008, Bradley Crooks, chef de studio chez Headstrong Games, déclarait créer un jeu "gore"[1], en direction d'un public de joueurs avertis. Quelques mois plus tard, le lead designer du studio, Alastair Halsby, se montrait confiant dans la capacité de ce titre à attirer ce public[2], rappelant que Resident Evil 4 avait réussi à s'écouler à 1,5 million d'exemplaires sur la Wii à l'époque. Pour Steve Pritchard, directeur du développement, le fait que le jeu ne sorte pas sur des bornes de salle d'arcade a donné au studio une plus grande liberté de ton, leur permettant notamment d'employer un vocabulaire vulgaire[3]. Et selon lui, Sega ne s'y serait pas opposé du tout. Quelques 189 occurrences du mot "fuck" ont ainsi été recensées[4]. Si bien que le Livre Guinness des records 2009 lui a décerné le titre de "jeu contenant le plus de jurons".

Chez Sega, The House of the Dead: Overkill s'inscrit dans la même démarche que MadWorld, jeu ultra-violent. Ces deux jeux, interdits à la vente en Allemagne[5], visaient un public adulte sur la Wii, considérée comme une console "familiale". Dans sa stratégie de marketing, l'éditeur avait inclus une bande-annonce de MadWorld dans Overkill ainsi qu'une publicité pour MadWorld au dos du manuel de jeu (ce que MadWorld avait fait pour Overkill).

Personnages

  • Agent "G" : "Il est intelligent, beau, immaculĂ©. C'est un bleu! On l'appelle agent "G" son identitĂ© est un mystère…" Telle est la description de "G" par la voix off. Il est dirigĂ© par le joueur 1 et c'est un "G" qui a l'esprit un tout petit peu plus jeune que dans son apparition dans le premier volet. Il n'aura insultĂ© qu'une seule personne afin d'expliquer Ă  Isaac qu'il ne pense mĂŞme pas ce qu'il dit…
  • Isaac Washington : "Isaac Washington, un flic play-boy. Tapez-lui sur le système et il vous arrachera les couilles!" Il n'aime pas les autres et insulte tout le monde de "motherfucker", sauf ClĂ©ment qui est le vrai "motherfucker" de l'histoire… Il veut tuer Caesar pour "venger son vieux", mais Ă©chouera puis que Caesar sera tuĂ© par Clement. Durant tout le jeu il se disputera avec G (qu'il appel agent Gwendolyn) alors qu'au fond il l'apprĂ©cie (dĂ©montrĂ© par G en insultant Clement).
  • Varla Guns : La sĹ“ur du premier boss Jasper Guns. Elle aidait son frère au service de papa Caesar. Elle ne vit maintenant que pour la vengeance car Caesar est le responsable de la mort de son frère. Mais elle Ă©chouera elle aussi et finira l'aventure sous forme de cerveau puisque la mère de Clement a pris son corps…
  • Jasper Guns :"Un esprit de gĂ©nie dans un corps brisĂ©" il est le frère cadet de Varla. Il se sacrifie en s'injectant un produit de transformation afin de tuer Caesar qui avait menacĂ© sa sĹ“ur, mais il perd le contrĂ´le et attaque les agents. Il demandera Ă  "G" de mettre fin Ă  sa douleur et ce dernier accepte.
  • Papa Caesar : Un criminel notoire, amateur de plats chinois et recherchĂ© par l'AMS. AssociĂ© Ă  ClĂ©ment, il souhaite envahir Bayou City Ă  l'aide des mutants sous son contrĂ´le. Il meurt de la main de ClĂ©ment. Isaac accuse Caesar d'avoir tuĂ© son père. Ă€ la fin du film Scream Train, il donne une cassette Ă  Isaac dont le contenu est rĂ©vĂ©lĂ© après le gĂ©nĂ©rique de fin oĂą il explique qu'il avait des doutes sur Clement et que le père d'Isaac est toujours vivant.
  • Clement Darling : Il est le gardien de la prison de Bayou City (on ne l'apprend qu'au dĂ©but du film Jailhouse Judgment) et a aussi dĂ©couvert le bunker militaire sous sa prison dans lequel ont eu lieu des expĂ©riences sur la mutation gĂ©nĂ©tique. Il a aussi fait appel Ă  Papa Caesar pour qu'il amĂ©liore le sĂ©rum de mutation dans le but de rendre Ă  sa mère sa jeunesse. Il a aussi une forte idĂ©e sur les première impressions.

Histoire

  1. Papa's Palace of Pain: Il s'agit d'un manoir hantĂ© par les mutants. « G » et Isaac y cherchent Caesar jusque dans les souterrains mais il s'enfuit. Le boss est Jasper Guns, sous forme de mutant surpuissant.
  2. Balistic Trauma: ce film se passe à l'hôpital de Bayou City. C'est ici que l'on apprend l'existence d'un certain "Clément" impliqué dans cette affaire. Après avoir suivi Caesar, les deux agents se retrouvent dans cet hôpital. Le boss est un screamer, une jeune femme qui contrôle les esprits avec ses cris.
  3. Carny: « Une fĂŞte foraine. Torture et douleur assurĂ©es ! » Les deux agents s'arrĂŞtent Ă  la fĂŞte foraine afin de chercher des traces de Caesar. En bonus, un petit tour dans un train fantĂ´me. Les boss s'appellent Nigel et Sebastian. Nigel est le cerveau et Sebastian le nigaud. Il se partagent le mĂŞme corps.
  4. Scream Train : Les deux agents arrivent à la gare avec un camion de glace, juste au moment où Papa Caesar va prendre le train. Les deux agents et Varla se disputent pour savoir qui va le tuer. Caesar profite de la discorde pour faire démarrer le train, les deux agents montent juste à temps laissant Varla à la gare. Le boss est le Crawler, énorme, et aussi rapide que le train. Il essaye de lacérer les agents sur le toit.
  5. Fetid Waters : Varla rattrape les agents qui ont sautĂ© du train qui vient d'exploser. Mais Caesar la prend en otage et la force Ă  aller Ă  la prison. Isaac et « G » dĂ©cident de traverser les marĂ©cages pour aller plus vite. Ă€ l'issue d'une partie endiablĂ©e de pierre papier ciseau, « G » convainc Isaac d'arrĂŞter normalement et sans violence le boss mais cela ne servira pas Ă  grand-chose… Le boss est le Lobber, la chose des marais, qui reste dans l'eau en balançant des boules de pus.
  6. Jailhouse Judgment : Les agents arrivent à la prison de Bayou City et font la connaissance de Clement. Après avoir franchi la prison, ils se retrouvent à la salle d'exécution, côté spectateur. Ils assistent impuissants à la mort de Caesar et à l'enlèvement de Varla. Le jeu prétexte une coupure pub afin de séparer ce film du film "Overkill". Les boss sont deux Brutus, mais le joueur n'en affronte qu'un car le deuxième s'est fait tabasser par le premier.
  7. Overkill : « 10 000 morts et ils ne font que commencer ! » Dernier film du jeu. Les agents prennent un Ă©lĂ©vateur qui les emmène dans un bunker. Ils assistent par radio Ă  l'opĂ©ration de transfert du corps de la mère de Clement. Varla, devenue dĂ©moniaque, tombe dans de l'agent chimique et se transforme en monstre. Le jeu prĂ©texte alors un manque de moyens et donc l'impossibilitĂ© de prendre des cascadeurs pour le combat final. Après la coupure, les deux hĂ©ros sortent du bunker. Ils sont suivis par Mother, le boss qu'ils n'ont pas battu. Le joueur utilise une arme spĂ©ciale pour ce combat et Ă  la mort de Mother, le jeu se termine sur l'Ă©vacuation des agents avec une petite surprise Ă  la fin de la cinĂ©matique.

Version intégrale

La version intégrale correspond au mode histoire mais les films sont cette fois-ci en version intégrale. Cela signifie qu'il y a des scènes supplémentaires, des crédits limités et des armes réinitialisées ainsi que la possibilité de jouer en mode deux armes une fois la version intégrale terminée tandis que le mode histoire normale ne propose pas le mode deux armes mais le mode mutant extra qui propose plus de mutants.

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Notes et références

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