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Théodule Charles Devéria

Théodule Charles Devéria (Paris, - Paris, [1]), fils du peintre Achille Devéria, est un égyptologue français.

Théodule Charles Devéria
Portrait de Charles Théodule Devéria en 1864
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
française
Activités
Période d'activité
Famille
Jean-Gabriel Devéria
Père
Mère
Céleste Motte (d)
Fratrie
Sara Devéria (d)
Gabriel Devéria
Autres informations
A travaillé pour
Distinction

Biographie

Son grand-père est le lithographe Charles Motte, qui a collaboré à l'impression de la Grammaire égyptienne de Champollion.

Membre de l'Institut d'Alexandrie, il effectue diverses missions archéologiques en Égypte, collaborant avec Auguste Mariette de 1858 à 1866, l'accompagnant notamment sur les fouilles de Memphis en 1859 et visitant les salles du musée de Boulaq.

Attaché au département égyptien en 1855, puis nommé conservateur-adjoint du musée du Louvre en 1860, Devéria étudie la collection égyptienne de papyrus au Louvre durant de nombreuses années ; il a été considéré en son temps comme un expert des textes funéraires égyptiens anciens. De lui, Sir E.A. Wallis Budge a déclaré :

« Aucun autre savant avait une telle compétence et d'aussi vastes connaissances du Livre des morts », et que sa mort était « une grande perte pour l'égyptologie »

— E.A. Wallis Budge, From Fetish to God in Ancient Egypt[2].

Théodule Devéria a laissé une œuvre photographique encore peu étudiée et peu exposée. Lorsqu'il accompagne Auguste Mariette en 1859 en Égypte, il réalise de nombreuses photographies (procédé négatif papier) sur des chantiers de fouille situés entre Memphis et Karnak. En 1865, il retourne en Égypte aux côtés d’Henri Péreire, Alexandre Surell et Arthur Rhoné et réalise des prises de vue selon la technique du négatif sur verre au collodion[3].

Son frère, Jean-Gabriel Devéria (1844-1899), était sinologue.

Publications

  • Abydos, grand temple, 1859
  • Catalogue des manuscrits égyptiens écrits sur papyrus, toile, tablettes et ostraca en caractères hiéroglyphiques, hiératiques, démotiques, grecs, coptes, arabes et latins qui sont conservés au Musée égyptien du Louvre, 1872
  • Château de France à Luqsor, 1859
  • Fouilles exécutées à Thèbes dans l'année 1854, 1855
  • Lettre à M. Cailliaud… sur un ostracon égyptien, 1861
  • Notice sur quelques antiquités relatives au basalicogrammate. Thouth ou Teti, 1857
  • Le Papyrus judiciaire de Turin, 1866
  • Spécimen de l'interprétation des écritures de l'ancienne Égypte, 1866

Galerie

  • Exemple d'œuvres
  • Photographie du temple d'Edfou (1859).
    Photographie du temple d'Edfou (1859).
  • Estampage du cintre de la stèle de Piânkhy qui permit à Eugène Mariette de la déchiffrer.
    Estampage du cintre de la stèle de Piânkhy qui permit à Eugène Mariette de la déchiffrer.

Notes et références

  1. Acte de décès à Paris 9e, n° 584, vue 12/31.
  2. Ernest Alfred Thompson Wallis Budge, From Fetish to God in Ancient Egypt, p. 53.
  3. Nicolas Le Guern, « Théodule Devéria, un photographe égyptologue très discret », sur BNF, (consulté le ).

Liens externes

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