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Temple de la Lune (PĂ©kin)

Le Temple de la Lune (chinois simplifiĂ© : æœˆć› ; chinois traditionnel : æœˆćŁ‡ ; pinyin : yuĂštĂĄn) est un autel situĂ© Ă  Fuchengmen, dans le district de Xicheng, Ă  l'Ouest de PĂ©kin. L'autel fut construit en 1530 sous la dynastie Ming pour le sacrifice annuel effectuĂ© par l'empereur de Chine en l'honneur de la lune[1]. Le temple de la lune est un parc public depuis sa reconversion en 1955[2].

La Tour de la cloche du temple de la lune
Temple de la lune
Présentation
Type
Patrimonialité
Localisation
Localisation
Coordonnées
39° 54â€Č 57″ N, 116° 20â€Č 46″ E
Carte

Situé à l'Ouest de la cité interdite, en dehors des anciennes fortifications de Pékin, il est avec le temple du Ciel au Sud, le temple de la Terre au Nord, et le temple du Soleil, à l'ouest, tous situés dans des jardins portant leur nom, un des quatre principaux temples de l'aire impériale.

Histoire

AprĂšs le transfert de la capitale des Ming de Nankin vers PĂ©kin, les sacrifices au Ciel et Ă  la Terre, au Soleil et Ă  la Lune, se sont d'abord dĂ©roulĂ©s dans le Temple du Ciel (Tiantan) en une « cĂ©rĂ©monie associĂ©e » (heji 搈焭). Il faut donc attendre l'annĂ©e 1530 pour que, conformĂ©ment aux rĂ©formes de l'empereur Jiajing, le Ciel, la Terre, le Soleil et la Lune fassent Ă  nouveau l'objet d'un culte sĂ©parĂ©. Les deux derniĂšres dynasties y pratiquaient leurs sacrifices Ă  l’équinoxe d’automne Ă  l’heure hai (de 21 heures Ă  23 heures), sacrifices Ă  la dĂ©esse de la clartĂ© nocturne, aux vingt-huit loges lunaires, aux cinq Ă©lĂ©ments (bois, feu, terre, mĂ©tal et eau) ainsi qu’à tous les astres du ciel. Ce genre de sacrifices Ă  la divinitĂ© lunaire existerait depuis le rĂšgne de Qin Shihuang (premier empereur historique de la Chine).

Si la région du golfe de Bohai (au Shandong) étaient notamment consacrés au culte de la lune, le temple de Pékin est le seul d'une certaine taille à avoir été conservé. AprÚs la chute de la derniÚre dynastie impériale, et la création de la République de Chine (1912-1949), le Temple de la Lune connut un déclin progressif avant que les arbres du parc furent détruits lors de l'occupation japonaise. Les murs et l'autel furent détruits pendant la révolution culturelle[3].

Références

  1. (en) Chen Nan, « To the Moon and Back », China Daily, (consulté le )
  2. (zh) « æœˆć›ć…Źć›­ », sur 癟ćșŠç™Ÿç§‘ (consultĂ© le )
  3. « æœˆć›ć…Źć›­ćźŒæˆæ”čé€ æ­ŁćŒćŒ€æ”Ÿ »
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