Tarsila do Amaral
Tarsila do Amaral aussi connue sous le nom Tarsila, née le à Capivari[1] (Brésil) et morte le à São Paulo (Brésil), est une artiste peintre brésilienne.
Naissance | |
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Décès |
(à 86 ans) São Paulo, Brésil |
SĂ©pulture | |
Autres noms |
Tarsila |
Nationalité |
Brésilienne |
Activité | |
Formation | |
Mouvement | |
Conjoint |
Oswald de Andrade (de Ă ) |
Site web |
Urutu, 1928 |
Représentative du courant du modernisme brésilien, elle est membre du groupe des Cinq (pt) aux côtés d'Anita Malfatti, de Menotti Del Picchia, d'Oswald de Andrade et de Mário de Andrade.
Biographie
Tarsila do Amaral est née en 1886 dans une famille aisée de la région de São Paulo — son père était un riche planteur de café — et suit l'enseignement de Pedro Alexandrino Borges (pt), avant de partir en 1920 à Paris pour y approfondir sa formation. Elle va y suivre les cours des artistes comme Fernand Léger, Albert Gleizes et André Lhote.
Elle développe peu à peu un style particulier et coloré, mêlant sa culture brésilienne avec les techniques apprises à Paris comme les dessins préparatoires et la mise en valeur des compositions. Elle va présenter des toiles invitant à l'imagination et à la rêverie.
Avec ses amis Oswald de Andrade — qui deviendra son mari — et Blaise Cendrars, elle accède au monde des arts parisiens, mais retourne souvent dans son pays natal où avec ses amis Anita Malfatti, Mário de Andrade et Menotti Del Picchia, elle va être initiatrice de l'art moderniste au Brésil.
Sa production est la plus féconde entre 1923 à 1929, mais son succès fut limité, car les débuts du surréalisme attiraient toutes les attentions du public. Elle est la seule artiste latino-américaine à participer en 1928 et 1929 au Salon des vrais indépendants. En , elle participe au Salon des surindépendants[2] Puis elle se tourne vers le Parti communiste et l'art réaliste et ce n'est que beaucoup plus tard, vers sa vieillesse, qu'elle reviendra à l'imagination et aux fantasmes.
Deux expositions consacrées à cette artiste se sont tenues à Paris, la première en 1926 et la seconde en 2006 à la Maison de l'Amérique latine. Selon Paulo Herkenhoff, directeur du Musée des Beaux-Arts de Rio de Janeiro, elle est le « baromètre de la société brésilienne des premières décennies du XXe siècle. »
Ĺ’uvre
- Rio de Janeiro, paysage
- A cuca, 1924, musée de Grenoble[3]
- O mamoeiro, scène de la vie quotidienne
- A Negra a Sol poente
- Manteau rouge, autoportrait, 1923, huile sur toile, 73 Ă— 60 cm
- Carnaval Ă Madureira, 1924, huile sur toile, 76 Ă— 65 cm
- Urutu, 1928, huile sur toile, 60,5 Ă— 72,5 cm
- Abaporu, 1928
- Chapèu azul, 1922
Notes et références
- (en) Phoebe Farris (en), Women artists of color : a bio-critical sourcebook to 20th century artists in the Americas, Westport, Greenwood Press, , 496 p. (ISBN 0-313-30374-6 et 978-0-313-30374-6, OCLC 40193578, lire en ligne), p. 128
- Stéphanie d'Alessandro, Luis Péréz Oramas, Tarsila do Amaral, Yale University Press, 2017, p. 128 et 182.
- « Notice - Base en ligne », sur www.navigart.fr (consulté le )
- « Planetary Names: Crater, craters: Amaral on Mercury », sur planetarynames.wr.usgs.gov (consulté le )
Liens externes
- Site officiel
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Ressource relative à la littérature :
- Ressource relative Ă la musique :
- Ressource relative Ă l'audiovisuel :
- (en) IMDb
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- (en) « Tarsila do Amaral » dans Artcyclopedia.