Taghreed Hikmat
Taghreed Hikmat, née le à Zarka en Jordanie, est une juge et femme politique jordanienne.
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Elle est la premiÚre femme juge en Jordanie à ses débuts en 1998. Elle devient plus tard juge au Tribunal pénal international pour le Rwanda de 2003 à 2011.
Taghreed Hikmat est ensuite membre du SĂ©nat de Jordanie. Depuis octobre 2020, elle est juge Ă la Cour constitutionnelle de Jordanie.
Elle met en relief les obstacles à l'exercice du droit des femmes en Jordanie, qu'elle estime dus au patriarcat, aux préjugés de genre, au manque d'indépendance économique.
Biographie
Jeunesse et formation
Taghreed Hikmat naßt à Zarqa en 1945[1]. Elle part en Syrie pour étudier le droit à l'université de Damas de 1969 à 1973[2].
Avocate, juge internationale
En 1982, Taghreed Hikmat commence à travailler comme avocate en représentant des clients pour plaider devant les tribunaux. En 1996, elle devient assistante du procureur général de la Division des droits civils. En 1998, Hikmat est nommée juge à la Cour d'appel[3]. Cela a fait d'elle la premiÚre femme juge en Jordanie[2]. De 2002 à 2003, elle est juge à la Cour pénale supérieure[3].
En juin 2003, Taghreed Hikmat est l'une des 18 juges Ă©lus par l'AssemblĂ©e gĂ©nĂ©rale des Nations Unies pour siĂ©ger ad litem au Tribunal pĂ©nal international pour le Rwanda (TPIR)[4]. En septembre de lâannĂ©e suivante, Kofi Annan, le SecrĂ©taire gĂ©nĂ©ral des Nations Unies, la nomme juge temporaire au tribunal[5]. Taghreed Hikmat est juge au TPIR jusqu'en 2011 et elle en assure la prĂ©sidence de 2009 Ă 2010[3].
SĂ©natrice
De retour dans son pays, Taghreed Hikmat est membre du SĂ©nat de Jordanie lors des 26e et 27e sessions du SĂ©nat[1] - [6]. Le 6 octobre 2020, elle est nommĂ©e juge Ă la Cour constitutionnelle de Jordanie[7]. Elle prĂȘte serment devant le roi Abdallah II de Jordanie le 19 octobre 2020[8].
Droits des femmes
Taghreed Hikmat a critiqué les partis politiques jordaniens pour présenter des programmes politiques superficiels qui ne s'intéressent aux femmes pour leurs votes. Taghreed Hikmat relÚve plusieurs obstacles à la participation politique des femmes en Jordanie, notamment le systÚme patriarcal, des préjugés et des stéréotypes sur les rÎles de genre, et un manque d'indépendance économique par rapport aux hommes[9].
Références
- « Former Upper House, Upper House Twenty-sixth, Taghreed Hikmat » [archive du ], Jordan Politics
- « Taghreed Hikmat » [archive du ], Who is she?
- « Hon. Taghreed Hikmet » [archive du ], International Association of Women Judges
- « Election of 18 ad litem judges to the ICTR » [archive du ], United Nations Mechanism for International Criminal Tribunals,
- « Four new judges named to join UN war crimes tribunal for Rwanda » [archive du ], United Nations,
- « Upper House Twenty-seventh, Taghreed Hikmat » [archive du ], Jordan Politics
- « Royal Decree appoints Hikmat as member of Constitutional Court » [archive du ], The Jordan Times,
- « Jordan- King swears in Hikmat as member of Constitutional Court » [archive du ], MENA FN,
- Dana Al Emam, « âOvercoming patriarchal mindsets key to ensuring womenâs participationâ » [archive du ], The Jordan Times,
- (en) Cet article est partiellement ou en totalitĂ© issu de lâarticle de WikipĂ©dia en anglais intitulĂ© « Taghreed Hikmat » (voir la liste des auteurs).