TER Pays du Mans
Le rĂ©seau TER du Pays du Mans est un projet de rĂ©seau ferroviaire français permettant de relier des communes jusqu'Ă 25 km autour du Mans Ă la ville centre[1]. Le projet est Ă l'Ă©tude depuis 2007, mais il dĂ©pend encore de beaucoup de faits extĂ©rieurs pour ĂȘtre parfaitement rĂ©alisĂ©.
TER Pays du Mans | ||
Situation | En Projet | |
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Type | Transport express régional | |
Entrée en service | d'ici à 2012 | |
Lignes | 2 | |
Ăcartement des rails | 1 435 mm | |
Propriétaire | RFF/SNCF | |
Exploitant | SNCF | |
RĂ©seaux connexes | TGV, SETRAM, TIS | |
Description et objectifs
Contrairement à nombre de réseaux ferrés de type RER ou tramway, le service TER du Pays du Mans, n'est pas un service de transports en commun en site propre. Il consiste à utiliser l'ensemble des voies ferrées dont dispose Le Mans (propriété de Réseau ferré de France) et sa périphérie pour amener à la ville centre une grande majorité de travailleurs des trois couronnes. De ce fait, et dans un premier temps, ce service ne servirait qu'à des déplacements professionnels et consisterait donc en un service de navettes TER fréquent et cadencé, avec des passages et des dessertes plus intensives que jusqu'à maintenant.
Ce service ferroviaire péri-urbain doit en partie résoudre le problÚme qui se pose entre Le Mans Métropole et le conseil général de la Sarthe. D'un cÎté, Le Mans Métropole propose un service de transport en commun à capacité classique, resserré sur seulement neuf communes autour de la ville centre. De l'autre cÎté, les Transports Interurbains de la Sarthe relient Le Mans aux extrémités du département sans pour autant desservir les 2e et 3e couronnes de la ville, sans que les horaires de passage ne soient extensibles. La mise en place de ce service doit donc permettre aux habitants de l'ensemble du Pays du Mans de venir au Mans sans avoir à subir les aléas des bouchons, ou les contraintes des horaires resserrés des cars.
Ă dĂ©faut d'un service de transports en sites propres, ce systĂšme rĂ©pond Ă©galement Ă la volontĂ© de crĂ©er des navettes de transports rĂ©solument Ă©cologiques. Ce projet s'inscrit donc dans le cadre du projet de dĂ©veloppement de l'urbanisme (PDU). Cette dĂ©marche poursuit par la mĂȘme occasion l'une des ambitions premiĂšres du dĂ©veloppement du tramway du Mans : vider au maximum la ville des automobiles et donc des embouteillages. Enfin, Ă long terme, le rĂ©seau TER Pays du Mans permettra de mettre en avant d'autres projets Ă©cologiques secondaires comme la voirie spĂ©cifique du boulevard vert, le systĂšme de prĂȘt Vel'nature, ou encore les futures lignes du Tramway du Mans qui conjointes aux lignes actuelles, devraient se trouver Ă proximitĂ© des futurs arrĂȘts-gares (notamment HĂŽpital, par exemple). C'est Ă©galement dans cette optique prĂ©cise de plus grande mobilitĂ© dans l'espace urbain que de nouveaux systĂšmes de prĂȘt de vĂ©los ont Ă©tĂ© inaugurĂ©s prĂšs de la gare nord[2].
Organisation
La mise en place de ce systÚme nécessite deux prérequis :
- l'ouverture de la LGV Bretagne-Pays de la Loire. Cette LGV permettra de libérer nombre de lignes au sein de l'agglomération. Comme seuls les TGV Paris-Le Mans, et quelques autres circuleront, cela permettra d'intensifier la circulation des TER entre les différentes gares ;
- la crĂ©ation de plusieurs nouvelles gares, prĂ©vue en deux phases successives. Deux nouvelles gares doivent voir le jour au Mans, Le Mans-HĂŽpital au nord et Le Mans-Gautrie au sud. Toutes deux doivent ĂȘtre rĂ©alisĂ©es durant la seconde phase des travaux. Deux gares devraient ĂȘtre crĂ©Ă©es Ă Saint-Saturnin, une au centre de l'Arche, prĂšs de l'hĂŽpital de l'ADAPT, et l'autre prĂšs de la zone commerciale de la porte de l'OcĂ©ane. L'OcĂ©ane doit ĂȘtre rĂ©alisĂ©e lors de la premiĂšre phase et l'Arche en seconde phase. Sur un axe nord sud, les gares de TeillĂ©, La Guierche, Montbizot et Neuville doivent ĂȘtre rĂ©habilitĂ©es. Au sud, la gare de MoncĂ© doit ĂȘtre rĂ©alisĂ©e. Les gares d'Arnage et de Saint-Gervais doivent ĂȘtre rĂ©novĂ©es. La gare d'Ăcommoy sera, elle, le terminus sud de la ligne. Ă l'est, la gare de ChampagnĂ© doit Ă©galement ĂȘtre rĂ©habilitĂ©e[3] - [4].
Programme de réhabilitation des gares
Si certaines gares doivent ĂȘtre crĂ©Ă©es, ce n'est pas le cas pour toutes les villes qui possĂšdent dĂ©jĂ des locaux encore entretenus mais dĂ©saffectĂ©s ou bien encore habitĂ©s. Chaque gare devra comporter des parkings pour vĂ©los et voitures permettant aux voyageurs de laisser leur vĂ©hicule en un lieu sĂ©curisĂ© pour toute la journĂ©e. Plusieurs plantations arbustives sont prĂ©vues pour valoriser la gare comme espace vert. Cependant, certaines gares comme celles du Mans, devraient davantage ressembler Ă de simples arrĂȘts qu'Ă des gares. Cinq gares ou arrĂȘts doivent ĂȘtre crĂ©Ă©s sur les lignes existantes.
Ancienneté du projet
Ce projet de desserte n'est pas nouveau pour la ville. Il rĂ©pond en Ă©cho Ă l'ancien service des Tramways de la Sarthe, fermĂ© aprĂšs la Seconde Guerre mondiale. Ă l'Ă©poque, la gare centrale Ă©tait celle du Mans-Les Halles. Le rĂ©seau du Pays du Mans est donc une sorte de succession de la Voie ferrĂ©e d'intĂ©rĂȘt local.
Notes et références
- http://www.lemans.maville.com/actu/actudet_-Transports-collectifs-un-nouveau-reseau-en-vue-_loc-1144456_actu.Htm
- http://precom.webalogue.fr/1002Setram/
- Les transports collectifs sur le Pays du Mans, Projet de développement de la desserte périurbaine, sur pays.asso.fr, Mars 2009. Consulté le 18 juillet 2011.
- Les défis de la desserte des territoires périurbains : Quelles réponses en transports collectifs ?