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Symphonie no 11 de Lokchine

La Symphonie no 11 de Lokchine, est une symphonie avec soprano et orchestre de chambre en cinq mouvements, composée en 1976, par Alexandre Lokchine sur un sonnet de Luís de Camões. Elle est créée à Moscou en 1980, par la soprano Ludmila Sokolenko et un ensemble de solistes de l'orchestre symphonique d'État, sous la direction de Guennadi Rojdestvenski.

Symphonie no 11
Image illustrative de l’article Symphonie no 11 de Lokchine
Alexandre Lokchine (dessin)

Genre Symphonie
Nb. de mouvements 11
Musique Alexandre Lokchine
Texte Luís de Camões
Langue originale russe (traduit du portugais en russe par Valentin Parnakh)
Effectif soprano et orchestre de chambre
Durée approximative 21 minutes
Dates de composition 1976
Création 1980
Moscou
Interprètes Ludmila Sokolenko ; solistes de l'orchestre symphonique d'État, dir. Guennadi Rojdestvenski.

Histoire

Comme dix des onze symphonies de Lokchine, il s'agit d'une symphonie vocale. Dans cette symphonie l'intervention de la soprano est placé à la fin, à l'instar de la quatrième symphonie de Gustav Mahler. Le texte du sonnet 143 de Luís de Camões, dans une traduction en russe de Valentin Parnakh, a attendu trente-trois ans pour être mis en musique, conservé dans un des carnets où le compositeur plaçait sa sélection de vers.

Mouvements

Tous les mouvements sont enchaînés.

  1. Introduzione. (Andante noire = 66)
  2. Tema. (in tempo)
  3. Variation 1. (in tempo)
  4. Variation 2. (Lo stesso tempo, poco a poco acceler)
  5. Variation 3.
  6. Variation 4. (Andante noire = 66)
  7. Variation 5. (Adagio noire = 56)
  8. Variation 6. (Sostenuto noire = 80)
  9. Variation 7.
  10. Variation 8. (Lento noire = 50)
  11. Coda. (Adagio noire = 56)

Durée : 21 minutes

Texte

— Sonnet 143

« A formosura desta fresca serra,
E a sombra dos verdes castanheiros,
O manso caminhar destes ribeiros,
Donde toda a tristeza se desterra ;

O rouco som do mar, a estranha terra,
O esconder do sol pelos outeiros,
O recolher dos gados derradeiros,
Das nuvens pelo ar a branda guerra :

Em fim, tudo o que a rara natureza
Com tanta variedade nos offrece,
M'está (se não te vejo) magoando.

Sem ti tudo me enoja, e me aborrece ;
Sem ti perpetuamente estou passando
Nas mores alegrias mĂ´r tristeza.
»

« La beauté de ces fraîches montagnes
Et l'ombre des châtaigniers verts,
La promenade douce de ces ruisseaux,
OĂą toute tristesse est bannie ;

Le bruit rauque de la mer, la terre Ă©trange,
La dissimulation du soleil par les collines,
Le rassemblement du dernier bétail,
Des nuages dans l'air, la douce guerre :

Enfin, tout ce que la nature rare
Avec tant de variété nous offre,
M'apporte (si je ne te vois pas) la douleur.

Sans toi, tout me fâche et me déteste ;
Sans toi, je passe sans cesse
La plus grande joie à la plus grande tristesse. »

Instrumentation

Instrumentation de la Symphonie no 11
Cordes
premiers violons, seconds violons, altos,
violoncelles, contrebasses
harpe
Bois
flûte, hautbois, cors anglais,
2 clarinettes en la, clarinette basse,
basson
Cuivres
cor, trompette, trombone ténor,
Percussions
timbales, triangle, wood-block
tambour, gong, tam-tam, cloche,
piano

Éditions

La partition est publiée par Le Chant du monde et à Moscou, Compositeur soviétiques en 1983.

Discographie

  • Symphonie no 11 - Ludmila Sokolenko, soprano ; solistes de l'orchestre symphonique d'État, dir. Guennadi Rojdestvenski (1980, Melodiya MEL CD 10 01983)
  • Symphonie no 11 - Jeffrey Black, baryton ; Grosse Orchester Graz, dir. Michel Swierczewski (, BIS CD-1456) (OCLC 706714882)

Bibliographie

Notices discographiques

  • (dirigĂ© par Guennadi Rojdestvenski), « Symphonies nos 4, 9 et 11) ; Fantaisie hongroise », p. 2–5, Melodiya MEL CD 10 01983, 2012.
  • Josef Benheimb (dirigĂ© par Michel Swierczewski), « Symphonies nos 5, 9 et 11 », p. 22–28, BIS CD-1456, 2006 (Lire en ligne) (OCLC 706714882).

Notes et références

    Liens externes

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