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Syconycteris australis

Description

Syconycteris australis est certainement la plus petite Pteropodidae avec ses 12 Ă  15 cm d'envergure pour un poids total de 3 Ă  g[2]. De la tĂŞte aux pieds, elle mesure cm de long[3].

RĂ©partition

Aire de répartition de Syconycteris australis

Syconycteris australis se trouve dans les Moluques, à Salawati, Biak, Yapen, en Nouvelle-Guinée, les îles Aru, l'archipel Bismarck, à Manus, dans les îles d'Entrecasteaux, les Louisiades, en Nouvelle-Galles du Sud, et dans l'est du Queensland.

On la trouve dans les forĂŞts ombrophiles tropicales et littorales de la Nouvelle-Galles du Sud de 0 Ă  3 000 m au-dessus du niveau de la mer[4].

Écologie

Ces chauves-souris se reposent seuls ou en petits groupes, ce qui rend difficile l'estimation de la population basée sur l'observation visuelle. Elles dorment généralement dans la sous-canopée de la forêt tropicale. Elles changent de gîte tous les jours, contrairement à beaucoup d'autres espèces de Pteropodidae en Australie[5].

Syconycteris australis se nourrit gĂ©nĂ©ralement de nectar et de pollen plutĂ´t que de fruits. Elle est probablement un pollinisateur important, car elle transporte six fois plus de pollen que les oiseaux en voyageant plus loin dans la nuit. Syzygium cormiflorum constitue une source de nourriture importante pour cette espèce dans le nord du Queensland : 95% du pollen prĂ©levĂ© sur la fourrure vient de l'arbre pendant sa floraison. Son domaine vital s'Ă©tend de 12 Ă  1 796 ha. Quand elle se nourrit, elle prĂ©fère voler le long des zones ripariennes[6].

Comme la demande en énergie est élevée et que la teneur en énergie d’une seule fleur est faible, elle doit visiter l'équivalent de 36 à 48 fleurs en bordure de la côte toutes les nuits[7]. Pour satisfaire son besoin énergétique, elle est active une grande partie de la nuit[6]. Pendant la pleine lune, elle retarde le départ de son gîte ; cela suggère une peur des prédateurs[8]. Les autres prédateurs potentiels sont les varans et les serpents arboricoles[5]. Les chats domestiques sont connus pour les capturer et les blesser[9]. Elle entrent en léthargie lorsque la disponibilité des aliments est faible ou lorsque la température ambiante est inférieure à 26 °C. Contrairement aux autres espèces de Pteropodidae, la léthargie est plus fréquente et plus prononcée en été qu'en hiver[10].

Références

  1. Arnaud Clavet, « Mégachiroptères » (consulté le )
  2. Marie-Claude Bomsel, « ROUSSETTE, chiroptère », sur Encyclopædia Universalis (consulté le )
  3. (en) S. Churchill, Australian bats, New Holland,
  4. (en) Bradley S. Law, « The diet of the common blossom bat (Syconycteris australis) in upland tropical rainforest and the importance of riparian areas », Wildlife Research, vol. 28, no 6,‎ , p. 619-626 (lire en ligne)
  5. (en) Bradley S. Law, « Roosting and foraging ecology of the Queensland blossom bat (Syconycteris australis) in north-eastern New South Wales: flexibility in response to seasonal variation », Wildlife Research, vol. 20, no 4,‎ , p. 419-431 (lire en ligne)
  6. (en) Bradley S. Law et Merrilyn Lean, « Common blossom bats (Syconycteris australis) as pollinators in fragmented Australian tropical rainforest », Biological Conservation, vol. 91, nos 2-3,‎ , p. 201-212 (lire en ligne)
  7. (en) Bradley S. Law, « The Maintenance Nitrogen Requirements of the Queensland Blossom Bat (Syconycteris australis) on a Sugar/Pollen Diet: Is Nitrogen a Limiting Resource? », Physiological Zoology, vol. 65, no 3,‎ , p. 634-648 (lire en ligne)
  8. (en) Bradley S. Law, « The lunar cycle influences time of roost departure in the common blossom bat, S. australis », Australian Mammalogy, vol. 20,‎ , p. 21-24
  9. (en) S. Phillips, D. Coburn et R. James, « An Observation Of Cat Predation Upon An Eastern Blossom Bat Syconycteris Australis », Australian Mammalogy, vol. 23, no 1,‎ , p. 57-58 (lire en ligne)
  10. (en) Dionne K. Coburn et Fritz Geiser, « Seasonal changes in energetics and torpor patterns in the subtropical blossom-bat Syconycteris australis (Megachiroptera) », Oecologia, vol. 113, no 4,‎ , p. 467-473 (lire en ligne)

Source de la traduction

Liens externes

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